Un mobile ne peut couvrir une distance donnée sans en avoir d'abord parcouru la moitié. Ceci exige qu'il ait auparavant parcouru la moitié de cette moitié et précédemment...la moitié de la moitié de cette moitié et ainsi de suite ad nauseam. Donc, ce mobile doit franchir une infinité de distances successives toutes finies - et aussi petites qu'il est possible de l'imaginer - mais qui TOUTES exigent un temps de parcours fini.
Et Zénon concluait que la somme d'un nombre infini d'intervalles de temps finis est forcément infinie.
La distance considérée peut être choisie aussi petite qu'on le veut. Il est parfaitement licite de dire que pour atteindre un point - même très voisin du point de départ - il faut un temps infini, ce qui ne nous laisse pas le temps de bouger.
Hip hip hip...j't'embrouille !
De même pour les constructions "logiques" de la nouille concernant "l’océan des 10E600 possibilités."
"L'océan" de sa connerie bien sûr !
10E600 me semble un nombre relativement modeste.
Zénon, lui, avait le sens de l'humour...et de la dialectique.
Chacun sait que l'expérience s'inscrit en faux contre ce genre d'élucubration.
La "preuve" de l'impossibilité de vol du plus lourd que l'air fit jadis l'objet d'une publication. On mesurera mieux l'horreur de la situation en rappelant aux lecteurs que tous les volatiles qui n'avaient pas lu le bouquin - et continuaient de voler -basculèrent tout à coup dans la clandestinité et l'inorthodoxie "scientifique" la plus totale.
Visions dantesques encore présentes dans la psyché collective.
Les mécanismes de sécurité récemment édictés par les crétintionnistes protègent aujourd'hui la société contre ce genre d'abus.
OYEZ ! OYEZ ! LES CITATIONS DE TRAVAUX DÉFAVORABLES AU CRÉTINTIONNISME SONT DÉSORMAIS INTERDITES SUR CE FORUM.
PAR ÉDIT SPÉCIAL DU ROI DES...
ROFL.
--modified at Fri, Feb 21, 2003, 19:45:13
--modified at Fri, Feb 21, 2003, 21:00:04