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Sus à l'Aspartam!


Posté par Jules , Feb 25,2003,10:01 Index  Forum

Bon, j'arrête les sucrettes. Ca devait être ça...

Rivarol du 21 février 2003

Rumsfeld et "la seule arme biochimique en vente dans les grandes surfaces"

D’ici à trois ou quatre ans, la planète consommatrice sera-t-elle frappée par un scandale pire encore que celui du tabac ? Une bombe aux multiples effets collatéraux.
L’histoire commence en 1966 lorsqu’un chercheur du laboratoire Searle dont le siège se trouve à Skokie (Illinois) découvre qu’une poudre testée contre les ulcères d’estomac se révèle un puissant édulcorant, deux cents fois plus sucré que le sucre. Synthèse de deux amino-acides, le L-phénylalanine et le L-aspartic, et de méthanol, l’aspartame n’est nullement confectionné à partir de sucs naturels. Non plus qu’il n’est le produit inoffensif annoncé par Robert Shapiro, le président du groupe qui le fabrique et qui prétend « partout dans le monde, chercher à améliorer la vie des gens ».

L’aspartame, que le médecin américain Joseph Mercola décrit comme « la seule arme biochimique en vente dans les grandes surfaces » et dont nous avons déjà dénoncé ici l’extrême nocivité, eut toutes les peines du monde à obtenir de l’USFDA - Food and Drug Administration - l’autorisation d’exploitation, de nombreuses associations se mobilisant autour de médecins scandalisés que la puissance publique cautionne la diffusion d’un poison que le Pentagone lui-même a classé dans un inventaire... réservé à la guerre biochimique ! Mais quarante années après sa découverte, rien qu’aux USA, l’Aspartame-Nutrasweet entre dans quelque 5 000 préparations consommées par 200 millions d’individus.


L’AXE DU BIEN OU DES EMPOISONNEURS ?

En 1974, Searle obtient du FDA que l’aspartame soit considéré comme un « additif alimentaire » en dépit du fait qu’un pathologiste de ses propres services, le Dr Adrian Gross, ait dénoncé dès 1973 les fraudes pratiquées par Searle dans ses résultats d’analyses. Désigné pour enquêter sur ces pratiques, l’avocat fédéral Samuel Skinner eut en réalité pour mission d’étouffer le scandale naissant. Car en 1974, John Olney, professeur à l’Université Washington de St Louis et sommité américaine dans les maladies du cerveau, exige une enquête publique : l’ingestion d’aspartame provoque de microscopiques lésions dans le cerveau des souris testées, lésions confirmées en 1976. Le FDA doit reconsidérer son autorisation. Skinner continue cependant à couvrir les manipulations de Searle. En février 1977, il sera destitué sur intervention directe de Jimmy Carter... et intégrera aussitôt le cabinet Sydney and Austin, conseil juridique de Searle. Quelques années plus tard, on le retrouvera à la tête de la Federal Aviation Agency, à un moment où une campagne déclenchée par le Palm Beach Post met un certain nombre d’accidents d’avion au compte de comportements aberrants.de pilotes gros consommateurs de café sucré à l’aspartame. Puis Skinner sera directeur des opérations de George Herbert Bush durant la Guerre du Golfe. Il lui faudra désamorcer le scandale dit du « syndrome de la Guerre du Golfe », provoqué par la consommation de Coca-Cola light resté pendant des semaines en plein soleil. Clinton en fera même un ministre des Transports, bien entendu en charge de toutes les questions aéronautiques. D’ailleurs, Clinton fut particulièrement impliqué dans les démêlés judiciaires de Searle et de Monsanto. En 1996, ne nomma-t-il pas à la Cour Suprême, qui eut justement à se prononcer sur certains d’entre eux, le Noir Clarence Thomas, un autre ancien avocat de Searle ?


12 MILLIONS DE US$ DE POTS-DE-VIN !

1977 : Donald Rumsfeld est appelé à la tête de Searle. L’actuel ministre de la Défense de Bush minus, ancien membre du Congrès pour la circonscription de Skokie, conseiller spécial de Nixon puis de Ford, était en train de devenir un poids lourd du Parti républicain. En même temps, William Conlon remplaçait Skinner et pendant deux ans gelait le dossier. A son tour, il rejoindra l’équipe dirigeante de Searle alors que son successeur devait faire face à une recrudescence d’attaques. Trois scientifiques appartenant à Searle, notamment, contestaient « la réalité des tests sur les tumeurs du cerveau effectués par la compagnie ».

Septembre 1980 : le FDA annule son autorisation de mise sur le marché de l’aspartame.

Novembre 1980 : Ronald Reagan est élu. Donald Rumsfeld, qui appartient à son équipe provisoire, est nommé en janvier 1981 ministre de la Défense. Dès le 25 janvier, jour de l’entrée en fonction de Reagan, le directeur du FDA est limogé et remplacé par Arthur Hayes qui déclare aussitôt que les composants de l’aspartame « ne sauraient causer de dommages neurologiques ». De fait, dès juillet 1981, il autorisera l’utilisation de l’aspartame dans les aliments solides puis, en novembre 1981, les boissons non alcoolisées. Il démissionne alors pour occuper le poste de consultant médical dans la firme de relations publiques de Searle. Prévenu avant tout le monde de l’autorisation définitive donnée à l’introduction de l’aspartame dans les boissons non alcoolisées, Pepsi, dont le président, Donald Kendal, est un vieux complice de Rumsfeld, lancera dans le monde entier une formidable campagne de propagande associant l’aspartame avec les boissons à la cocaïne et à l’acide sulfurique : le terme ”light” devient un mot-clé de la ”world-bouffe”.

En remerciement de ses bons et loyaux services, Donald Rumsfeld se verra offrir une sympathique prime de 12 millions de US$. Robert Shapiro, l’ancien avocat de Searle qui avait préconisé le remplacement de l’appellation Aspartame, déconsidérée, par celle de Nutrasweet est nommé en 1983 directeur de Monsanto. Lequel, en 1985, rachètera Searle dont il fera une filiale sous la dénomination de Nutras- weet-Kelco, firme vendue en mai 2000 à J.W. Childs Equity Partners II, société dont on a tout lieu de penser qu’elle n’est qu’un prête-nom. D’ailleurs, la licence que possédaient Searle et Monsanto était arrivée à échéance.


DESTRUCTION MASSIVE


Entre 1985 et 1996, quatre cents expertises et contre-expertises ont été officiellement effectuées sur l’aspartame. La moitié d’entre elles ont conclu à la dangerosité du produit. L’autre à son innocuité. Les premières furent conduites par des organismes indépendants. Les secondes... par Searle ou Monsanto ! En 1985, 650 plaintes avaient été déposées : 10 000 le sont actuellement. Car ce banal « additif alimentaire » bénéficiant du soutien massif de la puissance publique est un ”additif” de synthèse qui, porté à une température de 85’ Fahrenheit, ou 32,7’ Celsius, se détériore en alcool méthylique (méthanol), lequel, à son tour, se décompose en formaldéhyde – un détergent, carcinogénique très toxique –, en acide formique ainsi qu’en un agent connu responsable de tumeurs du cerveau, le dikétopiperazine ou DKP. L’astuce de Searle, puis de Monsanto, aura été pendant des années de prétendre que le méthanol est un composant courant que l’on trouve par exemple dans le citron ou la tomate. A ceci près que, dans la nature, il est toujours accompagné d’éthanol ”adoucisseur” et de pectine. Dans l’aspartame, en revanche, il s’agit d’un « méthanol libre » à 10 % de concentration du produit, une dose mille fois supérieure à celle rencontrée dans n’importe quel autre produit alimentaire.

Résultat : migraines, étourdissements, vomissements, nausées, troubles de la vision, convulsions ; il faut au moins deux mois d’interruption pour que les troubles cessent. Au bout du compte, ce seront des tumeurs du cerveau, du sein, de l’utérus, des ovaires, du pancréas etc... Le cerveau, le système nerveux, le nerf optique sont atteints. Le FDA lui-même aura indirectement reconnu l’aspartame pour responsable de 92 symptômes et pour facteur aggravant dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, la sclérose en plaques, l’arthrose, les complications diabétiques, la dépression, le lupus etc... Rien qu’aux USA, plus de 20 millions de personnes ne peuvent métaboliser la phénylalanine. En outre, souvent recommandé par des diététiciens dans les régimes alimentaires, l’aspartame aboutit au résultat exactement inverse. Lorsqu’en effet on absorbe une certaine quantité de glucides, la sérotonine joue dans le cerveau un rôle inhibiteur et provoque un sentiment de satiété. Or l’aspartame bloque la production de sérotonine : plus on consomme de Coca-Cola light, plus on a faim et plus on a soif. L’obésité n’est pas très éloignée.

Recrudescence des déficiences cérébrales, dégénérescence intellectuelle, chute de la mémoire immédiate, un vocabulaire qui rappelle une pandémie récemment trompettée par les media... Elle a bon dos, la vache folle, tandis qu’insidieusement l’arme de guerre planétaire, arme de destruction massive s’il en est, qu’est l’Aspartame-Nutrasweet continue à exercer ses ravages.


Petrus AGRICOLA.


(au fait, toujours pas moyen de poster sans être anonyme. Il y en a d'autres?)


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