Pour répondre à vos questions :
-Viola est à côté de la plaque avec l'expérience de Galilée sur la chute des corps. Galilée est allé beaucoup plus loin que de découvrir que les objets tombent verticalement quelles que soient leur masse et leur nature.
On est bien d'accord, mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'un livre GRAND PUBLIC et non d'un article spécialisé. Je ne vais donc pas entrer dans les détails techniques de la chose ! J'ai pris l'exemple le plus simple et, par conséquent, le plus abordable pour tous.
- Contrairement à ce qu'affirme Viola, les preuves statistiques sont parfaitement admissibles en sciences. C'est malhonnête d'affirmer le contraire.
Ce n'est pas ce que je dis. Je dis que, dans le cadre d'une approche "déterministe" (cartésienne ou "néo-cartésienne"), le hasard est exclu et donc, toute expérience doit être reproductible à l'identique, dans les mêmes conditions. Mais, il est bien évident que cette approche est plus qu'approximative (bien qu'elle subsiste encore dans certains esprits "carrés").
-La mécanique ondulatoire de De Broglie, c'est de l'optique physique et non de l'optique géométrique comme l'affirme Viola.
Négatif. Reprenez vos cours de physique et de mécanique analytique !
-Le parallèle que fait Viola entre la stabilité des orbites planétaires et celle des électrons autour de l'atome est erronné et manifeste une incompréhension de l'instabilité qu'aurait l'atome, si ce n'était de l'existence des principes de la mécaniques quantiques.
Le modèle de Rutherford-Bohr n'est pas erroné, que je sache : la quantification de Bohr des orbites conduit à des résultats corrects. Par contre, vous ne dites rien sur la remarque qui suit concernant la stabilité gravitationnelle du système solaire, basée sur un raisonnement strictement identique.
-Vers le début de son introduction Viola affirme qu'il faudrait qu'un scientifique soit fou ou inconscient pour mettre en doute les postulats de la théorie quantique. C'est pourtant ce qu'Einsten a fait ( toutefois sans succès) durant toute sa vie. Viola lui-même ne s'en prive pas en rejetant le principe d'incertitude et le déterminisme statistique qui constitue un des piliers de la mécanique quantique.
Pour Einstein, c'est tout à fait juste. Mais, il est faux que je rejette le principe d'Heisenberg. Au contraire, comme je le montre au chapitre 6 de mon livre, JE L'ETENDS A TOUTES LES ECHELLES ! Par ailleurs, il n'y a pas de "déterminisme statistique" en mécanique quantique (du 20ème siècle), qui est foncièrement NON-DETERMINISTE ! Vous confondez là mécanique statistique et chaos déterministe !
Pouvez-vous me dire en quoi mon analyse est incorrecte?
Vous ne disposez tout simplement pas de suffisamment d'éléments dans ce que j'ai envoyé par le web pour analyser de façon précise. Maintenant, je n'ai jamais prétendu être un spécialiste de la biologie, des neurosciences et des sciences du comportement. Mais en physique mathématique, c'est quand vous voulez.
Merci, en tous cas, de m'apporter des critiques constructives.
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