Aucun comportement humain ne vient que de la tête et c'est très bien ainsi. Par exemple, pour comprendre nos semblables, la tête ne suffit pas. Il faut être capable d'empathie, ce qui nécessite la prédominante contribution de nos émotions. Pour d'autres problèmes, les émotions doivent être mises en veilleuse parce que leur participation au processus de connaissance ne jette aucune lumière mais cause une interférence qui obscurcit le problème. Par exemple, dans le débat entre créationnistes et évolutionnistes, on peut remarquer que des facteurs émotionnels viennent interférer avec les processus cognitifs de certains acteurs.