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Innocente : Qualité ET défaut


Re: L'innocence -- Thémis
Posté par koussouros , Mar 06,2003,18:50 Index  Forum

Je vous propose une définition imagée

L'innocence selon moi c'est une porte ouverte à un environnement extérieur qui soit soir nous détruit soit nous construit.

Plus on grandit plus la porte se ferme, plus on devien obtu. On est de gros aprioristes plus capables de se fier à ses propres information cerebrales qu'à celle de l'autre.

L'enfant ne connais pas grand chose. Il se rend vite compte que tout seul il fait pleinde bétises Il est alors obligé de plus se fier aux autes.

Par exemple avant 2 ans (à confirmer) il a le reflex de lire sur le visage de sa mère.
Si selon une expérience réalisée au USA on veut lui faire traverser un trou profond sur une vitre transparante, l'enfant découvre une situation qu'il ne connait pas,
Si sa mère lui souri de l'autre côté pour l'inviter à traverse le trou il le traverse sans hésitation. Si au contraire sa mère fait une grimace de peur il reste sur place.

Maintenant concernant un adulte qui par exemple conduit sa voiture. Si quelq'un lui klaxonne on a 100 % de chance de penser qu'il nous insulte parce que l'on se basse sur nos propres statistiques démontrant par exemple que dans 90 % des cas le klaxon a été utilisé pour nous insulter et puis la fénéantise se rajoutant on en est venu à se dire plus mollement (simple donc moins fatiguant pour notre mémorisation et notre reflexion) le klaxon c'est en générale fait pour nous insulter. Surtout si juste avant on s'est fait insulter une bone dizaines de fois et qu'un reflex temporaire s'est installé. (bien sur c'est plus complexe que ça)

Or manque de peau. Il l'a klaxonné parce qu'il fonce tout droit sans le voir sur un enfant qui court.

(Un petit enfant au volan aurrez quand à lui figé la position pour attendre de nouvelles instructions.)

Donc l'innocence autant que la connaissance sont à double tranchant.

L'innocence est une qualité dans un contexte où l'autre ou bien les éléments envirronants nous veulent du bien et qu'on s'en ai fié.
L'égocentrisme est une qualité dans la situation inverse.

Donc je pense qu'il nous faut être capable d'osciller sur ces deux types de situations. De temps en temps etre humble avec l'autre, de temps en temps prendre les reines.

Les choses ne sembles donc pas si rigide que ça.

Et parfois dans d'autre cas l'un ou l'autre des parties ne donne rien de significatif. C'est la routine.

Le cas cité du père sur son ordi et de son enfant est le cas typique d'un dillement entre ces deux situations.

Et donc ceci soulève une question antérieure. Comment décide t-on que l'on doit se fier à l'autre, à nous même, ou à toutes les parties avant d'entreprendre l'évaluation de la situation ?

On en vient à l'établisement de la confiance antérieur à tout dialogue.

Le mécanisme de la confience à lui tout seul est sans doute trés complexe...

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