Postée par Jean-Francois , May 22,2000,04:49 | Index | Forum |
Qu'on ne peut rien en penser. Il faut y croire et l'accepter ou ne pas y croire et le refuser, cela ne change strictement rien à rien car on n'aura certainement jamais d'indices pour décider entre ces deux choix.
Par contre, croire en Dieu mais ne pas croire en le récit qu'Il fait (ou transmet, mais le message vient supposément directement de Lui) de sa création, devrait vous attirer des problèmes là-haut ;-)
Moi, je crois ni en Lui ni en son récit.
Beber: "Je vous explique: il n'y a rien de plus antropomorphiste que l'idée d'un commencement..."
Je ne vois pas pourquoi? Est-ce qu'il est plus anthropomorphiste de croire qu'il y a eu un commencement qui a conduit à l'apparition de l'Homme, ou qu'il y a une "ronde sans fin" des recommencents qui est axée sur l'évolution de l'Homme. De manière générale, toute les explications métaphysiques sont basées sur l'Homme, sont anthropomorphistes.
Mais, la question de Dieu ne se pose pas obligatoirement dans la théorie du Big Bang. Dieu peut très bien avoir organisé celui-ci et laissé les choses aller par la suite (ce qui est, un peu, la vision de l'Eglise catholique). Quant à d'autres théories, il y a celle d'un univers sans commencement ni fin, ce qui pose d'autres questions. Entre autre celle, intéressante (déjà posée par Mondreiter dans un autre message, que je me souviens auss d'avoir lu développée par Levy-Leblond dans un de ces livres), de la valeur de la notion de temps. Puisqu'on détermine traditionnellement les unités de temps par rapport aux mouvements terrestres autours du soleil, que veulent dire ces unités lorsqu'elles servent à expliquer des échelles beaucoup plus vastes ou des époques antérieures à l'apparition du soleil puis de la Terre?
Jean-François