G. Comment ce fait-il que lorsque ça vous arrange vous nous brouter exactement les théories contraires? Moi j'ai souvent lu qu'un enfant n'est pas prédisposé au mal, bien au contraire, et ce serait l'environnement culturel social qui le pousserait à être mauvais!
Il n'y a aucune certitude à rien et, d'un côté ou de l'autre, on peut tout démontrer. La réponse est donc subjective et ce n'est certainement pas vos visions objectivo-matérialistes qui vont refléter la réalité. En espérant que vous y pigiez quelque chose à la subjectivité...
A. Tu peux bien me traiter de tous les noms si tu veux, mais, moi, au moins, j'ai de la mémoire et je sais que mon empathie, je l'ai apprise et je suis persuadé que c'est le cas d'à peu près tout le monde.
G. Tout d'abord, si on en juge tes messages, il ne me semble pas que tu aies appris quoi que ce soit au niveau de l'empathie. Ensuite, je n'ai pas à te traiter de tous les noms si tu ne me démontres aucune agressivité. Quant à ta certitude concernant l'apprentissage de l'empathie, je peux t'affirmer que tu te plantes complètement. Si je prends mon exemple personnel, lorsque j'étais enfant j'étais assez fort et je pouvais me défendre assez facilement contre une agression. Cependant, même lorsque mon adversaire était à terre, j'étais incapable de lui asséner un coup de poing. Une force indéfinissable m'empêchait catégoriquement de faire du mal à un semblable. J'avais l'impression que je me serais donné un coup à moi-même...
Ce que tu ne piges pas c'est que si nos deux exemple ne démontrent rien séparément, ils démontrent par contre quelque chose ensemble! Et là, il ne s'agit plus de subjectivité. Tu peux analyser objectivement un tel constat et même approfondir l'expérience en faisant une enquête auprès d'enfants issus de divers milieux socio-culturels. Ca a dû certainement être fait, mais si c'est fait par un croyant scientiste, il y aura de fortes chances que les résultats soient mal interprétés.
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