Ah non, pas du tout. J'ai lu Krisnamurti, moi, l'«amour» transcendant et tout. Et vous? Je le comprends, le concept; mais je le rejette.
L'«amour du prochain» chrétien est un concept parfaitement conventionnel dans notre culture -- ce qui n'empêche pas que personne ne le pratique en effet, pas même ceux qui le prêchent (c.f. le très beau titre de ce message. Eh oui, quand on crache contre le vent...). En fait, c'est pas parce qu'il est «difficile d'aimer» mais bien parce que ce concept idéalisé ne se traduit pas directement en pratique; des expressions judéo-chrétiennes populaires comme «qui aime bien, châtie bien» montrent bien le paradoxe.
Mais de toute façon, même un analphabète fonctionnel aurait du pouvoir lire que je ne parlais pas de ça. Mon message était très clair; le probème c'est que vous ne voulez rien savoir. Je soulignais simplement que vous n'essayez même pas de déballer ce concept d'amour, ses multiples facettes, ses contradictions, etc. Vous préférez vous plaindre que de nuancer et d'accepter une complexité réelle c'est «faire des noeuds».
Continuez avec l'amour, la pensée c'est pas votre point fort.
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