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De quoi procède ce stimulus enragé contre Bush


Re: Re: Cette bonté qui étonne ... -- Stéphane
Posted by Jacquou , Mar 13,2003,20:27 Index  Forum

Stéphane,

J'écrivais : « (...) peut-être que vous le voyez : je ne sais pas? Mais je présume que oui ».

Tu réponds : « Pour le reste, je ne comprends rien à ce que vous racontez ».

DONC

J'ai présumé à tort. C'est pas grave. Des ratés en communication : chose qui arrive. Je constate simplement que tu n'arrives pas à voir la partie intéressante de ma réflexion, laquelle ne porte ni sur un personnage (Wiesel) ni sur le fait qu'il faudrait absolument que les Américains entrent en guerre en Irak. C'est plutôt la question de la vertu qui m'intrigue, lorsqu'elle est mise de l'avant par des sceptiques. Et un raisonnement (contre G.W. Bush) qui semble s'appuyer, en le cas de la guerre annoncée, sur le droit infini que tout homme aurait de vivre jusqu'à 102 ans. Qu'on le veuille ou non, c'est donné dans la morale, de ce côté. Si Julien me sortait ça en disant : «Tu ne tueras point (Décalogue)», alors je comprendrais. Mais un sceptique si tant fâché par des pertes de vie humaine, ça comporte quelque chose d'un peu étonnant. En somme, c'est un certain absolutisme dans le rejet viscéral du projet de Bush (parce que ça risquerait de compromettre l'existence de quelque personne) qui amène comme une contradiction chez celui voulant défendre un vacuum de "morale révélée". S'il n'y a pas de dogme à défendre, Stéphane, on peut être d'accord ou pas d'accord avec une affaire, mais de là à tomber dans l'absolutisme et faire une dichotomie entre le bien et le mal (Bush, pur salaud): je ne vois plus la différence avec les sectateurs y compris religieux. Chacun a sa morale mais fondée sur quoi chez les technologues? C'est ce que j'aimerais savoir. S'il n'en existe aucune : est-ce qu'on peut le dire? Si on dit :« C'est en plein ça», alors la morale de Rumsfeld vaut bien celle de Chirac ou de Poutine en ex-union soviétique. La liberté des Américains que leur procure leur force fait des envieux dans le monde, on dirait.

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Il me semble que rien que sur la base de faits ou de calculs, il n'y a pas de quoi verser en une charge passionnelle contre Bush. Il y a anguille sous roche. T'as sûrement déjà songé à cela.

Si un État devient fort, il devrait faire quoi de sa force : la tourner vers le bien universel? Tu dirais ça, toi? Si oui, en quoi cela consiste?

EN FAIT

La vérité est que les Américains défendent leurs intérêts. Mais pourquoi le leur reprocher? Où donc cela est-il défendu? Dans la Bible des fonctionnaires de Bruxelles?


Jacquou