Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Proposition honnête
Re: Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Proposition honnête -- Mondreiter
Je ne prétends pas que la science ait eu à le faire (encore que lorsqu'un politicien détermine le cursus scolaire ou scientifique - pensons à la commission d'éducation du Kansas, à Lyssenko ou à Mbeki - elle ait bel et bien eu à le faire), je constate qu'il s'agit de ce que souhaitent les partisans des pseudo-sciences. La science, fondamentalement, tente en permanence de déterminer ce qui est le plus vraisemblable, sur la base des indices les plus solides. Comme vous le dites, cela implique que le *jugement* sur les phénomènes du domaine de l'inconnu reste en standby tant qu'il existe des indices solides qui fassent penser qu'ils aient à y rester. La définition de l'inconnaissable est repoussée chaque jour et nul ne peut dire où cette limite se fixera.Les pseudo-sciences voudraient fixer définitivement cette limite pour ce qui les concerne et empêcher la science de venir mettre son grand nez vert dans leurs petites combines. Lorsque la science a trouvé des indices solides qui montrent des failles dans leurs domaines, les partisans de ce qui apparaît de plus en plus comme pseudo-scientifique hurlent au loup en se plaignant d'ingérence, de partialité et/ou de ton "malicieux".
Pour tout dire, cela m'irrite quelque peu mais m'amuse beaucoup.
Florence