Concernant le site de M. Gatti, je l'avais téléchargé en bloc, pour pouvoir l'examiner plus commodément (et moins cher! Bande d'emm... de Farce Telecom!) En ce qui concerne le projet RIGA, je relève au moins une erreur de protocole grave, sans avoir la prétention de pouvoir juger sur le fond: l'emploi de moteurs à plasma (donc à éjection de matière, si tant est qu'on en maîtrise la pratique) qui ferait radicalement changer la masse du satellite considéré. En ce qui concerne le projet RIOM, l'Ecole Centrale de Lyon possède depuis longtemps d'excellentes installations de spectrographie par diffraction X, au Laboratoire d'étude des Solides, et lorsque l'existence de cristaux "vrillés" me sera démontrée sur une installation que je sais être fiable, je ne pourrai que me rendre à l'évidence. Jusque là, je réserve mon jugement. La cristallo est quand même un domaine maintenant suffisamment connu pour que les protocoles de mesure soient corrects, et les résultats publiables. Une info que M. Gatti ne connait peut-être pas: pour obtenir son diplôme d'Ingénieur, chaque élève de l'ECL doit, entre autres choses, réaliser un travail de recherche dans sa spécialité. Les sujets de ces recherches sont fournis à plus de 50% par des tiers extérieurs à l'Ecole, qui agissent alors en tant que maître de stage, en somme. Cela ne coûte pas un centime à celui qui a donné le sujet, et des choses intéressantes en sont parfois sorties. L'encadrement est assuré par les personnes en poste (asistants, maîtres de conférences et prof dirigeant le labo). Pourquoi n'essayerait-il pas de proposer ce sujet? Tels que je les connais, il y a assez de Centraliens curieux qui se passionneraient pour une telle étude. (J'ai moi-même, actuellement, une étude en cours avec le labo de Matériaux de Centrale de Nantes sur les modes de vibration des lames de Katanas classiques). Voyons donc, après nous parlerons, car j'avoue que les données fournies par M. Gatti sur son site me semblent à la fois étranges et intéressantes, mais les références par trop invérifiables. Mais si en effet les angles dièdres que font entre elles les faces d'un cristal naturel se trouvaient modifiées, ça remettrait pas mal de choses en cause. S'il ne s'agit que d'un déplacement angulaire des plans successifs d'un cristal les uns par rapport aux autres, au sein d'un réseau aussi inhomogène et fracturé que celui du métal d'une clef à fourche (où on trouve absolument tout et n'importe quoi), alors je pense qu'on ne peut rien conclure. En bref, j'attends avant d'ouvrir ma g... une expérience faite sur un monocristal non allié, non dopé, et réalisé proprement, dans des conditions contrôlables. Mondreiter