Vous avez dit:"Nulle besoin d'observateur ou de conscience, la nature se débrouille très bien toute seule.
L'intrusion de notion d'information en théorie quantique est capitale. On peut envisager l'interaction avec l'environnement
comme une information qui s'échappe du système quantique. A chaque foi qu'une telle information est livrée a l'extérieur les
états d'ondes superposés se séparent ;qu'il y ait ou non un observateur pour la recueillir !…
Quand aucune information ne filtre sur l'extérieur les systèmes quantiques peuvent interférer. Comme si l'environnement les
forçaient à adopter un comportement classique (état matérielle) en soutirant en permanence de l'information au système."
Où plusieurs éléments étaient faux tel que le montre le formalisme de la mécanique quantique. En résumé: l'information ne 's'échappe' pas du système, elle disparait. Non pas en interagissant avec l'environnement, mais en faisant une mesure. Les états superposés (pas besoin du terme onde, 'état' est plus général que 'onde') ne se 'séparent' pas, ils se 'réduisent'. De plus, une onde, ce N'est PAS un état. Toute matière dans l'univers est À LA FOIS une onde ET une particule. Selon les expériences, on observe l'une ou l'autre des propriétés de la matière. C'est aussi vrai pour la lumère. L'interférence n'a rien à voir avec le 'filtrage' des systèmes quantiques. Elle apparait lorsqu'un état est composé de deux états non-orthogonaux:
pour |a> = s|v> + t|m>, pour <v|m> != 0;
<a|a> = s^2 + t^2 + s*t<v|m> + t*s<m|v>; où s et t peuvent être des nombres complexe et <v|m> et <m|v> sont complexes conjugués l'un de l'autre. Les deux termes en s*t et t*s sont les termes d'interférence. On remarque bien que pour <v|m> = 0 (états orthogonaux) on retrouve le résultat où l'interférence est impossible.
La phrase disant: "Comme si l'environnement les
forçaient à adopter un comportement classique (état matérielle) en soutirant en permanence de l'information au système." est complètement fausse. Et injustifiée dans le contexte (c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'arguments pour la justifiant).
Les détails de cette démonstration ont été présentées dans mon précédent message et je m'engage à élaborer plus en détails les éventuelles questions spécifiques sur ces 'rectifications' lorsqu'exprécément demandées.
Je me lasse des contre-arguments de Gatti disant que mes propos sont hors sujet alors qu'il ne justifent jamais pourquoi. Remarquez qu'il a résumé mon exposé avec l'illustration que j'ai fait sur les voyants, alors que le but de mon exposé était de pointer les erreurs qu'il fait au sujet de la mécanique quantique. Le chat de Schordinger se voulait être un exemple d'illustration du formalisme de la mécanique quantique dans le but de redresser les torts de M. Gatti énoncés plus haut dans ce présent message.