Ave, Korg Je pense quant à moi que Julia a raison quand elle dit qu'il faut définir ce qu'on va étudier. Vous semblez assimiler "Nouve-Age" et intérêt pour ce que, faute de mieux, on appelle le paranormal. Je crains que, même si certains "newageux" bricolent dans l'astrologie ou la méditation transcendentale, il ne s'agisse que d'appropriations par eux de sujets qu'ils n'ont pas inventé, mais accomodé à leur sauce. On reconnait à mon sens le "newageux" type par trois caractéristiques de base, nécessaires bien que pas suffisantes: il est du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!" (Je hais cette manière de voir!); d'autre part il est feignant. Si en effet on le renvoie aux ouvrages de base dont il se réclame sans les avoir lus, il se défile! Trop fatigant, je vous dis. D'où en général son caractère vélléitaire, qui a donné lieu au néologisme "Wiccatubbies" que cite Julia. Troisèmement, on pourrait lui appliquer le mot d'Einstein visant les militaires: "La nature les a doté par erreur d'un cerveau, la moëlle épinière aurait suffi!" Le Newageux moyen est grégaire et moutonnier, et prêt à gober n'importe quoi sans analyse critique. Il ne cherche pas une Voie d'évolution personnelle, il cherche la chaleur au sein du troupeau. Bref, il a tout pour me faire gerber! Quant à la vitesse de propagation, du moins en France, je n'ai pas l'impression qu'elle soit même étudiable. Ou alors peut-être dans certains milieux friqués et qui s'emmerdent à longueur de journée. Mais chez le prolo moyen, je crains que les préoccupations soient en général plus immédiates et matérialistes, circonstances obligent. Le coup du thème astral à l'embauche, ça s'est vu, et ça se pratique, en effet, chez certains chefs d'entreprise. Mais heureusement, il s'agirait d'une infime minorité, du moins d'après les gens que je connais qui travaillent à divers niveaux de l'ANPE. Comme le souligne Julia, les gens qui s'intéressent sérieusement aux disciplines occultes sont en général plutôt anar, pas feignants, et pas grégaires. Ils savent de plus que ce genre d'intérêt, lorsqu'il est pratiqué avec réflexion, et ne constitue alors plus un "opium du peuple" mais une démarche consciente, est plutôt mal vu. Je ne peux donc, vu de mon balcon, dans mon coin de campagne en France, vous renseigner sur la vitesse de propagation de cette onde mollasso-gluante, mais je souligne mon accord avec Julia sur la nécessité de la définition précise du groupe de population à étudier. Amitiés, Mondreiter