Bien d'accord, hélas! J'ai connu un prof de mécanique des fluides, dont je tairai le nom, spécialiste de niveau mondial jadis, mais hélas vieillissant, et dont le labo était en fait dirigé par sa maître de conf préférée (hyper-compétente, elle). Ne sachant plus quoi publier, il a fait traduire une publication espagnole, qu'il a envoyée telle quelle sous sa signature au comité de lecture d'une revue américaine. Il s'est vu répondre que les américains aussi lisaient les revues scientifiques espagnoles... J'ai vraiment eu mal au coeur pour lui, car il avait, dans le passé, été vraiment très bon. D'en arriver là, je trouve ça triste. Je crois que si j'en arrive là un jour, je choisirai de tirer ma révérence en beauté, et d'aller voir s'il y a quelque chose de l'autre côté, car subir une pression telle du système en place qu'on en vienne à faire un faux grossier, c'est inadmissible. Amitiés, Mondreiter