Franchement, M. Gatti, j'ai pour vous un petit faible, lié à l'innocence fondamentale qui transparaît dans vos messages et vous fait explorer avec une naïveté et un enthousiasme touchants des domaines pour lesquels vous n'êtes guère qualifié, de votre propre aveu. Je suis peu portée sur la foi, mais je crois à votre honnêteté. Des gens comme vous, il en faut même s'ils ne servent que de mouche du coche, et hors de vos périodes colériques et hautement incohérentes, il vous arrive de nous faire rêver, rire, réfléchir, etc. Comme je l'ai exposé à Charles Bertrand, discuter avec des gens comme vous n'est pas forcément une perte de temps et permet parfois de toucher à des sujets intéressants et de découvrir de nouveaux domaines.
Je suis donc marrie de vous voir vous allier avec un prétentieux qui se prend pour le dépositaire de révélations mystico-gouroutiques et qui vous remercie de votre soutien, après avoir insulté vos méthodes et votre personne dans un précédent message.
Vous avez au moins offert d'apporter des preuves de ce que vous avancez. J'avoue douter fortement que vous puissiez réaliser vos dires, mais au moins vous ne refusez pas d'un ton méprisant l'idée de les prouver. Gene, si. Lui pontifie, assène, affirme, puis refuse d'un ton condescendant de "s'abaisser" à fournir des preuves à des sceptiques qui ne "méritent pas ce privilège". C'est le comportement d'un gourou, d'un escroc. Si je vous considère parfois comme un doux dingue, au moins je ne vous prends pas pour un malhonnête exploiteur de la crédulité humaine.
Examinez bien qui sont vos alliés, M. Gatti, et rappellez-vous l'adage "qui aime bien, châtie bien". Vous, qui êtes manifestement un expert en judo, savez bien que le maître malmène tout particulièrement ses élèves favoris.
Avec mes meilleures salutations,
Florence
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