Un témoignage subjectif de «mieux-être» est une preuve parfaitement acceptable de mieux-être individuel, et je ne crois pas qu'André allait plus loin que ça: il disait, il est *possible* de ne pas croire et de n'être pas déprimé, s'offrant comme preuve de cette possibilité (ajoutez-moi donc aussi, ça fait deux). Quant aux statistiques de dépression, je ne trouve plus ma référence, mais ce dont je me souviens le mieux c'est qu'elles sont inutiles pour étayer un point de vue en la matière, pour plusieurs raisons. 1) certaines religions «interdisent» la dépression, être déprimé c'est être une mauvaise personne, ne pas avoir la foi, etc. donc leurs adeptes nieront tout doute, malaise, etc. 2) certaines personnes perdent la foi parce qu'elles sont déprimées, grossissant les rangs des athées déprimés ;-) 3) jusqu'à un certain point, il y a une contradiction sémantique entre «avoir la foi» et «être déprimé» et il est extrêmement difficile d'isoler cet effet de language.