Bonjour, Florence. C'était une face du suicide que je n'avais pas envisagée, et tu fais bien de rappeler ces cas. Si je ne les avais pas envisagés, je crois que c'est parce qu'il n'y a justement aucune connotation négative, dans les traditions que tu évoques. La pulsion de vie a alors une importance moins grande que les valeurs attachées à l'honneur, semble-t-il, et paradoxalement, il semblerait que cela sublime la pulsion de mort, la transformant en une sorte de pulsion de vie d'un ordre de grandeur supérieur. Je ne porte pas de jugement de valeur, j'essaie de me représenter le mécanisme. Idem dans le cas des Résistants européens qui se suicidaient plutôt que de balancer leurs frères d'armes à la Gestapo. La survie du groupe devient alors plus importante que la survie de l'individu. Mais pour moi, tous ces cas ne sont pas pathologiques, ils reflètent une échelle de valeurs admise par le groupe dans lequel évolue la personne concernée. Amitiés, Mondreiter