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Re:Recherche d'infos. Anti-évolutionnisme.


Re: Recherche d'infos. Anti-évolutionnisme. PS pour les stats. -- decroix rené
Postée par Florence , Jul 18,2000,10:29 Index  Forum

Trouvé dans un ravissant petit torchon à la gloire entre autres du FN et autres franchouillardo-intégristes ( www.libre-journal.com/173/text173.htm ). Ce texte était vers la fin et j'ai eu de la peine à aller jusque là. Il semble que ce Raffard de Brienne ait des fréquentations douteuses …


"En finir avec l'évolution
D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Ces terribles questions que se pose l'homme religieux pris du doute ont été accaparées au XIXe siècle par de grands scientifiques (Lamarck, Darwin et Haeckel) qui ont déployé plus de prétention à vouloir tout expliquer qu'ils n'ont exposé de théories vérifiables, avant de servir tout bonnement de références idéologiques à l'athéisme militant et au mythe du progrès universel.
Depuis Darwin, la théorie selon laquelle " les espèces vivantes, y compris l'humaine, proviendraient, par transformation successive, d'espèces antérieures de plus en plus simples à mesure que l'on remonte dans le temps " (*) s'est imposée avec d'autant plus de force qu'elle ne reposait sur aucun élément valide mais était soutenue par les idéologues athées, relayée ensuite par les eugénistes, qu'ils soient socialistes aux Etats-Unis ou national-socialistes en Allemagne. Aujourd'hui, la théorie de l'évolution est un dogme. Ainsi elle a son temple, la galerie de l'Evolution du Muséum d'histoire naturelle, sa bible, le Dictionnaire du Darwinisme (en deux volumes au Seuil) et ses grands-prêtres : 90 % des scientifiques du CNRS.
Ce n'est pas le moindre mérite de l'ouvrage de Daniel Raffard de Brienne, Pour en finir avec l'évolution, qui vient de paraître aux éditions Perrin & Perrin, d'attaquer cette théorie sur son terrain, les sciences naturelles, et avec les armes du scientifique : la logique déductive, les probabilités et l'expérience, le tout étayé d'un solide bon sens et d'un grand talent de synthèse.
La théorie de l'évolution, séduisante par sa simplicité apparente, a deux talons d'Achille (un à chaque pied) qui devraient suffire à la faire disparaître, si l'idéologie progressiste ne trouvait pas un intérêt à la conserver telle quelle.
Pour démontrer que les espèces descendent les unes des autres, on attendait de la science des fossiles (paléontologie) qu'elle nous livre, par exemple, les traces de formes intermédiaires entre la carpe et la grenouille, ou plus simplement entre reptiles et mammifères. C'est d'ailleurs l'espoir que nourrissait Darwin lui-même en rédigeant L'Origine des espèces, conscient que sa théorie aurait gagné à être illustrée de quelques découvertes tangibles. Cent cinquante ans après et quelques bouts d'os plus tard, on est bien obligé de constater qu'il n'en est rien. Aucune forme intermédiaire sérieuse, aucun des fameux chaînons manquants n'a pu être découvert. Pire : l'éminent paléontologue S.J. Gould, rendant les armes mais gardant les honneurs, a bradé l'idée d'une évolution progressive et lente pour retenir l'hypothèse dangereuse de sauts entre les espèces. Dangereuse, car avec une telle théorie (privée d'explication sur les sauts en question) on en revient très vite à la case Départ : ces sauts n'ont-ils pas duré une fraction de seconde dans certains cas, plutôt que des millions d'années ?
Second talon d'Achille de la théorie et qui poursuit, celui-là, les évolutionnistes jusque dans leurs derniers retranchements matérialistes et athées, c'est l'explication du moteur de l'évolution.
Car ce qui menace de diviser la communauté scientifique aujourd'hui ce n'est pas tant l'évolution elle-même, jugée acquise (sauf pour le paléontologue Michael Denton, auteur de L'Evolution, une théorie en crise ou pour feu le biologiste Jérôme Lejeune), que la logique qui la régit.
Pour Darwin, en effet, c'est le hasard qui explique l'évolution, la sélection naturelle déterminant les espèces finalement retenues. On touche là le point le plus fragile d'une théorie qui fait reposer des phénomènes aussi complexes que la naissance de la vie (ou le développement d'organes sophistiqués comme l'œil) sur le hasard joint à des facteurs externes, tout ceci étant pratiquement invérifiable, improbable. La biologie moléculaire, avec toutes les découvertes faites sur le code génétique, met à bas ce genre d'explication par le hasard. Et s'il y a, comme on le pense aujourd'hui, une mémoire du vivant, une certaine forme d'intelligence de la cellule, toutes les théories matérialistes pures sont à écarter d'emblée. De plus, les récents progrès de la biologie moléculaire ne doivent rien à la théorie de l'évolution.
Conclusion : la théorie de l'évolution n'est pas seulement fausse, elle est aussi inutile, ce qui, pour un matérialiste, est la pire des condamnations.
Michel TORT"


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