Je ne suis pas d'accord, la mémoire collective des traditions ésotérique dont vous parlez n'a absolument aucun rapport avec l'inconscient collectif de Jung. D'ailleurs je ne vois pas ce qu'il vient faire là celui-là.
Si je comprends bien vous parlez d'une sorte de mémoire commune, qui engloberait, par une sorte de conservation génétique des acquis culturels, les pensées et les émotions et les expériences de toute sorte de tous nos ancêtres, et qui connecterait en quelque sorte tous les êtres ensembles.
La théorie de Jung n'a rien a voir. Ce qu'il appelle l'inconscient collectif, c'est une collection d'archétypes difficilement définissables (le Père, le Dragon, l'Ombre, etc) qui ne contiennent rien de précis (comme ceux qui connaissent mal Jung le pensent souvent) mais qui sont des cadres vides disponibles pour toutes sortes d'images et de symboles acquis dans notre propre vie. La seule universalité de l'inconscient collectif Jungien, c'est la nécessité psychologique de voir chaque homme posséder une ou plusieurs représentations particulières et personnelles pour chacun des archétypes. Et ça n'a absolument rien en commun avec une connection entre les êtres ou la transmission génétique d'expériences acquises.
Bien que je ne sois pas tenant de cette théorie (ni de l'autre), je la trouve très intéressante (aussi improbable et pseudo-scientifique que la toutes les théories psychanalytiques, mais plus porteuse de sens). Et je ne vois pas vraiment en quoi les connaissances actuelles sur le cerveau peuvent la réfuter...mais je m'y connais beaucoup moins que J-F en neurobiologie, il faudrait qu'il m'explique.
Gaël.
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