Planez, mon ami, planez. En ce qui vous concerne, le doute n'est pas permis: vous êtes un océan de fatuité et de vacuité. Vos commentaires sur la charité sont si simplificateurs et ignorants de la réalité qu'ils font pleurer de rire. Ils sont aussi à vomir, tant ils puent la fatuité qui vous habite et vous fait croire que vous pouvez être juge de la moralité et de la spiritualité d'autrui.
Qu'allez-vous faire dans le tiers-monde ? apprendre aux charlatans locaux à mieux renforcer la superstition ambiante en échangeant vos recettes pour la matérialisation de l'ectoplasme (si les gens veulent croire, on leur donne de la croyance ...) ? Le tiers-monde n'a pas besoin de charité, encore moins de pseudo-spiritualité bon marché, mais de cesser de se faire traiter comme le déversoir de la bonne conscience des individus de votre espèce. Et si vous avez par extraordinaire l'intention d'y faire quelque chose de concret, croyez-vous que ça se fasse sans réfléchir par la seule application de bonne vonlonté ?
Les artistes riches ne donneraient pas un sou s'il n'y avait pas des gens qui réfléchissent pour eux et leur expliquent où et pourquoi il faut en donner. Je le sais, je travaille entre autres dans le business de faire comprendre aux (plus ou moins) riches, matérialistes ou non, artistes compris, qu'une petite redistribution des biens envers tous les déshérités, pas seulement dans le tiers monde, serait un simple acte de décence. On ne leur demande même pas d'aller sur le terrain, ni de se lancer dans de grands élans de sentimentalité, car il faut réfléchir, justement, pour y faire quelque chose d'utile. Une classe de gens particulièrement superfétatoire dans le tiers-monde, outre les missionnaires, c'est les artistes. Il y en a déjà sur place et ils n'ont pas besoin de leçons sous prétexte de "charité".
Quant au "privilège" de faire une fortune sans être matérialiste, je connais suffisamment d'artistes et le fonctionnement du business artistique pour me rouler par terre de rire à cette affirmation !
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