En fait de vin nouveau, il s'agit ici du dernier numéro du Québec sceptique tout frais sorti des «vignobles», pour la cuvée 2000.
Comme toujours, le contenu est très varié, et digne de lecture des abonnés et de ceux qui ne le sont pas. L'équipe de rédaction a fait de l'excellent boulot pour nous concocter un menu appétissant et un petit boire délectable. La revue est attirante, avec une photo sur la page couverture montrant un exposé sur les E.-T. dans une classe de cégep, servant d'illustration à un des articles principaux, «Les extra-terrestres au secondaire», où l'auteur Daniel Coulombe montre l'influence de la question extra-terrestre chez les jeunes, soit par les films et émissions de la télévision et du cinéma, soit aussi et plus «concrètement» par l'influence du mouvement raélien qui prend de plus en plus d'importance, parmi les jeunes.
Un autre article principal s'intitule «La graphologie, un mal français», de Marilou Bruchon-Schweitzer, où l'auteure montre que ce type d'analyse est de plus en plus considéré comme important et nécessaire dans la catégorie des tests et entrevues faites par des entreprises sérieuses, pour juger des possibilités et de l'efficacité de futurs candidats à des postes dans ces entreprises.
L'article tombe à point nommé car, encore une fois, le quotidien La Presse, de Montréal, vient de publier son cahier spécial de la rentrée des classes, où la plupart des écoles, maisons d'enseignement et instituts académiques font la promotion de la variété et de la qualité de leurs cours en diverses matières. Parmi ces «académies», on retrouve encore et toujours les fameux instituts d'enseignement de la graphologie, qui décernent des diplômes et attestations pour l'enseignement de la graphologie, au Québec. Il y a aussi les sempiternelles maisons d'enseignement de l'astrologie, du taro et autres «sciences modernes», qui, elles aussi, gratifient leurs meilleurs élèves de diplômes et d'attestations professionnelles en ces matières. Et, comme par les années passées, ces maisons affirment que le diplôme est reconnu par le Ministère de l'Éducation du Québec, ce qui devrait «authentifier» la qualité de l'enseignement donné par ces maisons. Bref, à chaque année, c'est pareil...
Enfin, d'autres articles de choix complètent la section des articles, soit «Médecine douce : s'improviser thérapeute», d'Isabelle Rivest, et «La folie douce comme remède», de Jami Bernard.
On retrouve également dans ce numéro les chroniques des collaborateurs réguliers du magazine, soit «À point nommé», de Charles Bertrand (tiens, ce nom me dit quelque chose...), «L'ère du... gros bon sens», de Michel Bellemare (tiens, lui aussi...), «À livre ouvert», de Charles Bertrand (son clone...), qui nous présente aussi un petit jeu intéressant et intelligent, ainsi qu'une courte chronique, «Les classiques de l'insolite», courtes critiques de livres... insolites.
Et puis, bien entendu, l'éditorial du nouveau rédac en chef, Stéphane Duchesne, qui nous présente avec fierté ce nouveau-né pour l'été, ainsi qu'un intéressant (et très complet, merci !) compte rendu de toutes les activités des Sceptiques, au cours de 1999-2000, présentées par le Président des Sceptiques du Québec, Marco Bélanger.
Bref, un numéro au contenu très d'actualité, que je ne peux m'empêcher de suggérer à la lecture à tous les Québécois, Français, Suisses, extra-terrestres et autres intervenants de ce forum, ne serait-ce que pour juger «de visu» et concrètement le travail concret et réel effectué par les Sceptiques du Québec, qui sont malheureusement quelquefois «victimes» de commentaires et de remarques plus ou moins pertinentes et appropriées à leurs activités, de certain(s) intervenant(s) de ce forum, qui vont même jusqu'à ridiculiser leur travail réalisé. Avant de tomber sur la tête des membres ACTIFS de cette Association, il y aurait lieu de constater ce qu'elle fait vraiment, au niveau de l'analyse, de l'enquête et de l'information sur la plupart des sujets qui ont déjà été abordés dans ce forum.
Bon, je termine ici la description de ce cru 2000, en espérant que les intervenant-e-s de ce forum auront compris le message caché, secret, enfoui, subliminal, ésotérique et indéchiffrable de ce message subtil où il est facile de le lire entre les lignes... :-)
Bon, j'ai assez «punché» le sujet. Je termine ici mon message. Je retourne dare-dare à mon chai (pour rester dans le sujet du vin).
Bacchus, oups, s'cusez, j'me suis trompé de « us »...