Oui, oui, tu as parfaitement raison. Mais la vraie histoire, que je connais par un ancêtre écossais décédé qui me l'a révélée quand j'ai consulté ma dernière voyante (qui, incidemment, était aveugle de naissante), c'est que Frontenac était tellement harcelé par les Anglais, qu'il a édicté la Loi 101 bien avant le PQ. De ce fait, quand Phipps le TALONnait (remarquez, ici, une autre allusion à un intendant de la Nouvelle-France), il était tellement en beau joual vert après Phipps (qui, par étirement de son nom, donnera plus tard le nom de Phillipps à un de ses lointains descendants accouplés à une reine du même pays), or donc, Frontenac, tanné d'entendre tonner l'Anglais, dans ses propres mots rapportés par mon esprit d'écossais, a dit : « Hé, nom de Dieu, et bonne mère, j'en perds mon calme !» (Ici, prononcez à la Marseillaise, pour faire plus langage vrai...). Un Québécois pure laine, qui, lui, ne voulait déjà pas se faire manger la laine sur le dos par les Anglais, mais qui ne comprenait pas un maudit mot du français de France, s'est alors écrié, en avance sur son temps : « Maudi fransa, on compren rin, parldon comm dumond ».
Malheureusement, ce Québécois est devenu historien et, comme tous les historiens québécois d'aujourd'hui, qui mêlent un peu les pleines d'Abraham bibliques, les Britanniques de sa Majesté, les Anglais de Grande-Bretagne, les Anglo-Canadians de Westmount, les British de l'Ontario, les Français de France et ceux d'icitte, les Québécois pure laine avec les Québécois d'origine et ceux originant d'ailleurs, cet historien, or donc encore, s'est mêlé dans les dattes d'Arabie, parce que sa lampe à pétrole n'en avait pas encore reçu, dû au coût prohibitif demandé par l'eau pep du temps de Montcalm. Et l'historien a mal vu en écrivant l'histoire de Frontenac : il s'est trompé avec sa station de Métro, et a écrit Montcalm, un soir de pleine lune qui influençait la marée portant les navires de Phipps directement sur les plaines. Par la suite, il y a eu confusion des langues, les Français parlant anglais de plus en plus, les Anglais «perlant à la française» et les Québécois essayant de mêler le français de France, le français des Anglais, les expressions anglaises des Français de France, le joual du terroir, et un peu de langage saint de l'Église catholique qui a eu une grosse influence sur le vocabulaire des Québécois, et ce jusqu'au Mexique où la poutine et les tabarnacos du Québec sont bien connus.
Quant à mon ancêtre écossais, lui, après la défaite de Montcalm sur les plaines, il a rendu pleine une des autochtones québécoises de la région, d'où le nom de la colline d'Abraham a resté, et, de fils en fille, c'est ainsi que le clan des Écossais dont je suis un des nobles descendants et représentants actuels, ainsi qu'avec MacLeod le Highlander qui ne peut perdre la tête que scie on la lui coupe, a retonti au Québec. Seulement, moi, je ne parle pas le British des Stuart qui régnaient alors sur le trône, mais un genre de parler petit nègre (oups, une allusion qui frôle le non politically correct, je me reprends : de parler méli-mélo typique au Québec). De là la confusion des langues, et la raison pour laquelle le bon Dieu dans son ciel n'en finit plus de s'arracher les cheveux avec les Français, les Anglais, les Québécois, les Amerloques, les uns, les autres, et le reste... raison pour laquelle il m'a inspiré le petit texte dont je parle dans le message précédent, et dont je remercie les 14 personnes intéressées qui me l'ont demandé dans ma boîte crânienne.
Je vais répondre à tous dans un ordre indéterminé, non sélectif, à ceux de langue française et québécoise d'abord, et indépendant de ma volonté. Merci de me faire encore et toujours confiance. (Quant à l'histoire, je vais de ce pas me recycler).
Clodius (prononcez Cloud, comme dans nuage, en anglais, auquel vous joutez un hius, comme dans hiatus...)