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Météroïte furtive


Postée par André C. , Sep 02,2000,16:44 Index  Forum


Il y a quelque temps, je mentionnais que, selon moi, on ne pouvait empêcher une météorite dangereuse de frapper la Terre comme le prétendait Albert Jacquard. On en a justement une illustration éclatante ces jours-ci comme on peut le constater en lisant les extraits suivants du site de cybersciences:

Cybersciences (04/01/2000):« On estime généralement qu’on découvrirait un astéroïde vraiment menaçant de deux à vingt ans avant son impact. Un délai de 20 ans serait plus que suffisant pour faire dévier l’astéroïde de sa trajectoire dangereuse. Par contre, il serait très difficile en deux ans de faire décoller une fusée, de la faire atterrir sur l’objectif et d’exercer une poussée suffisante pour éviter la collision. C’est pourquoi l’observation du ciel à la recherche de ces objets est si importante.»


Cybersciences:«01/09/2000 - Le premier septembre, en début de journée, un astéroïde d’environ 500 mètres de diamètre est passé à 4,7 millions de kilomètres de la Terre – à peine 12 fois la distance Terre-Lune. La rencontre, qui ne présentait aucun risque de collision avec notre planète, n’est pas unique : du 6 août au 20 septembre, pas moins de huit rencontre de ce genre son prévues. Mais celle du 1er septembre intrigue les astronomes parce que l’objet n’a été découvert que le 26 août et qu’on pourra l’observer dans de bonnes conditions.»


Les experts se voulaient rassurants en affirmant qu'on découvrirait un astéroïde menaçant de deux à vingt ans avant l'impact. Or on vient d'en découvrir un qui aurait pu n'être qu'à quelques jours d'un impact avec la Terre! Il est même visible avec un petit télescope d'amateur!

Les astronomes se demandent comment il a pu échapper à leur attention. On est peut-être ici devant un cas de téléportation depuis la galaxie d'Andromède au moyen d'une rematérialisation macroquantique! En fait, s'agit-il vraiment d'un astéroïde? SETI devrait peut-être pointer ses antennes dessus!

À la prochaine, s'il y en a une!

André C.