"Pleine lune et vendredi 13, du fil à retordre pour la police
On croyait jadis que les soirs de pleine lune, les hommes se transformaient en loups-garous sanguinaires. Jusqu'au XIXe siècle, on évitait même de dormir fenêtres ouvertes, afin d'échapper à un certain dérangement mental appelé "coup de lune". En l'an 2000, les hommes à tête de loup ne sont toujours pas légion. Des études menées aux Etats-Unis n'ont pas vraiment démontré une influence de "l'effet lunaire" sur le comportement humain (crimes, suicides, admissions en psychiatrie, etc.) Du moins pas suffisamment pour être signifiante. Malgré cela, les soirs de pleine lune restent abordés avec une certaine appréhension par les policiers, qui s'attendent à une recrudescence des interventions. Et lorsque la pleine lune tombe un vendredi, un vendredi 13 de surcroît?
Ils ne sont pas spécialement superstitieux. Mais quand même. A l'approche de la pleine lune, ils savent que cette nuit-là ne sera pas tout à fait comme les autres. Et lorsque la pleine lune a lieu un vendredi 13? Alors là, on peut s'attendre au pire. Non que le chiffre 13 porte malheur (ou bonheur), mais que les fins de semaine, à la police, sont souvent plus agitées. "L'influence de la lune? Indéniable", remarque l'appointé Bernard Brütsch du poste de gendarmerie d'Onex. "Les soirs de pleine lune, les gens sont plus agressifs", renchérit l'appointé Olivier Keller, en poste à la Servette. "Si en plus il fait chaud et que les gens ont eu la paye..."
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La nuit s'écoule tranquillement. Il faut dire que vu le temps... Comme on le dit à la police, la pluie est un bon allié des gendarmes qui, cette nuit, ont même eu le temps de manger. Et contrairement aux attentes, l'illuminé n'a pas téléphoné pour désigner le responsable de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc..."
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http://www.edicom.ch/tdg/actu/pointf.html
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