La différence majeure est que jusqu'ici toutes ces mémoires--vidéo, audio ou la mémoire principale de l'ordinateur--sont entièrement passives, immenses «tampons» d'éléments bruts attendant leur tour à leur processeur respectif, alors que dans le cerveau la mémoire et le traitement ne sont pas structurellement ni fonctionellement séparés. Au contraire, le cerveau traite l'information directement là où elle se trouve. En fait, je me demande si on ne pourrait pas dire que l'information, conçue (contrairement à l'informatique) comme ayant à la fois un côté «software» cad électrique/chimique, et un côté «hardware» cad synaptique, indissociables, se «traite elle-même»? La mémoire serait donc une *activité constante* (et non une archive plus ou moins organisée, ce qui est l'image conventionnelle), ce qui illustrerait beaucoup mieux sa fiabilité très faible ET son côté évolutif/créateur.
Enfin, à toi JF, moi je ne suis pas dans la bonne piscine.