nous avons a/b. Sachant que b est positif, on veut savoir si a/b est plus grand, égal ou plus petit que (a+2)/b. Une exemple serait: supposons que a = b = 1. Donc a/b = 1 et (a+2)/b = 3. Il n'est pas possible de conclure que (a+2)/b est plus grand que a/b car 3 est plus grand que 1. Non, c'est preuve n'est pas valable. Il faudrait plutôt mutiplier les deux expressions par b, sachant que la relation entre c et d demeure la même après une multiplication (théorème général prouvé préalablement) c < d -> b*c < b*d. Alors on a a savoir si a est plus grand, égal ou plus petit que a+2, et il est évident que a+2 > a. Donc a/b < (a+2)/b. C'est la même chose en logique d'argumentation. Un exemple ce n'est jamais une preuve, ou un argument. Un indice, peut-être, mais pas une preuve, ni un argument.
Je vais prendre un autre exemple. Un exemple d'argument que j'ai fournis: Puisque tout les être humains font partie de la même espèce, on peut supposer que leur bagage génétique est suffisament identique pour qu'ils puissent développer des capacités semblables. D'où mon idée d'équité. Bon en pratique ce principe ne s'applique pas parfaitement. Mais d'une manière générale, on OBSERVE que les capacités intelectuelles de bases sont suffisament identiques pour déterminer que chaque être humain est en mesure de finir son secondaire. D'où vient cette observation ? Des stades d'apprentissages définis en pédagogie et en psychologie. Je ne les connais pas par coeur, mais je sais qu'ils existent.
Un exemple n'est jamais une preuve. Le fait que vous me suggériez d'être convaincant consolide l'idée que j'ai que vous connaissez mal la logique d'argumentation. En fait, ça fait longtemps que l'on ne vous a pas vu émettre d'argument...