Par souci de ne pas polluer le redico en cours, j’entame un nouveau sujet ici.
Au sujet des question K123 à K127, et pour tout raisonnement qui oppose vérité à bonheur, je crois qu’il faut faire très attention.
Il y a un piège dans ce type de raisonnement du fait qu’on associe « bonheur » à « être dans le vrai » et ce même si l’auteur à prisK123 : Si j'étais atteint d'une maladie dégénérative incurable et que mon médecin me dise la vérité, le "bonheur d'être dans le vrai" dépasserait le malheur de savoir que je vais continuer à souffrir physiquement de plus en plus jusqu'à mon décès final.
soin de mettre entre parenthèses.
Peut importe les opinions personnelles de chaque personne lors d’exercice de nature philosophique du genre, ils ne correspondent de
toute façon pas avec la réalité concrète.
Par expérience, donc disons par observation empirique, je ne connais personne, je n’ai jamais observé quelqu’un qui préférerait se
faire mentir sciemment et volontairement à propos de question aussi cruciale. Je dirais que la valeur pragmatique des observations
concrète dépasse toute idéologie qu’on peut se faire à ce propos. Surtout en faisant des généralisations.
Encore un leurre, les gens préfère la vérité en toute circonstance si ce n’est que parce que l’orgueil, le sentiment d’être trompé,K124 : Si les personnes trompées par leur conjoint n'aiment pas qu'on leur ait menti, bien que ce mensonge ait entretenu leur bonheur, c'est que, dans certaines circonstances*, les gens préfèrent la vérité au bonheur.
trahi ou non considéré touche des besoins psychologiques essentiels que sont l’estime, la reconnaissance et la valorisation.
L’erreur consiste à penser qu’après un certain temps, lors d’une étude rétrospective, une personne pourrait se dire :
- « avoir su, j’aurais aimé ne pas savoir ».
décompte des avantages et désavantage et surtout, parce que les sentiments négatifs liés au fait de s’être fait trompé, mentir se
sont estompé avec le temps.
Autrement dit, les informations nécessaires pour faire un choix ne sont connues qu'après avoir fait un de ces choix (vérité) donc
il est impossible de vraiment choisir, cela introduit une certaine forme de paradoxe
Le problème pour que ce genre de raisonnement soit applicable concrètement, c’est qu’il faudrait choisir avant de savoir ce qui estK127 : Si le bonheur que m'apporte "le fait d'être dans le vrai" est inférieur au malheur durable d'apprenrde un vérité douloureuse, je préférerais être dans le faux.
impossible de savoir avant de savoir.
Encore paradoxale !
Et puisque chaque situation, chaque cas sont particuliers, on ne peut faire un choix judicieux basé sur une généralisation
approximative.
Ma conclusion est que, peu importe les % attribué par les participants à ce genre de question dans le redico, les réponses
introduiront nécessairement un biais, car ne correspondent pas nécessairement à certaine situation particulière et précise qui serait
vécue personnellement par les participants dans la réalité. Trop de facteurs en jeu, trop d’inconnues, trop de variables pour régler ce
genre de question simplifié et généralisé dans un redico.
Vos commentaires sont les bienvenues naturellement !