Stéréotype de genre, vraiment ?
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Nous ne pouvons pas étudier l'esprit avec les méthodes scientifiques des sciences dures puisque l'objet d'observation est subjectif, l'indéterminisme.
Si nous avons espritA et esprit B soumis à un même stress nous pouvons obtenir des résultats similaires comme réaction et en faire une courbe médiane, quelque chose du genre. Mais il aussi probable que les réactions soit très différentes et est exclus de la courbe médiane, ce faisant nous concluons que l'étude de l'esprit est de la frime et indémontrable.
Pour ce faire, il faudrait comparer avec les méthodes d'études sur l'indéterminisme pour voir s'il est possible de l'adapter d'une façon ou d'une autre à l'esprit. Ce qui se fait probablement dans le milieu de cette science.
Si nous avons espritA et esprit B soumis à un même stress nous pouvons obtenir des résultats similaires comme réaction et en faire une courbe médiane, quelque chose du genre. Mais il aussi probable que les réactions soit très différentes et est exclus de la courbe médiane, ce faisant nous concluons que l'étude de l'esprit est de la frime et indémontrable.
Pour ce faire, il faudrait comparer avec les méthodes d'études sur l'indéterminisme pour voir s'il est possible de l'adapter d'une façon ou d'une autre à l'esprit. Ce qui se fait probablement dans le milieu de cette science.
Dernière modification par DictionnairErroné le 10 nov. 2019, 21:53, modifié 1 fois.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Soit. Mais ce sujet (l'esprit) est le fruit d'un objet purement physique et chimique...Dico a écrit :Nous ne pouvons pas étudier l'esprit avec les méthodes scientifiques des sciences dures puisque l'objet d'observation est subjectif, l'indéterminisme.
On fait quoi du coup ?

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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Bah! Facile, nous joignons neurobiologie et psychologie!Nicolas78 a écrit : 10 nov. 2019, 21:53Soit. Mais ce sujet (l'esprit) est le fruit d'un objet purement physique et chimique...Dico a écrit :Nous ne pouvons pas étudier l'esprit avec les méthodes scientifiques des sciences dures puisque l'objet d'observation est subjectif, l'indéterminisme.
On fait quoi du coup ?![]()

Neuropsychologie: Pourtant ce n'est pas une discipline nouvelle : ses racines plongent dans l'Égypte ancienne où Imhotep établit le lien entre cerveau et sémiologie physique, et chez certains médecins de la Grèce antique comme Alcméon de Crotone ou Érasistrate qui défendent, contre l'école hippocratique, que le cerveau est l'organe de contrôle du corps et le siège de l'âme. Toutefois, pendant les ères romaine et chrétienne, le modèle de Galien, axé sur les ventricules cérébraux, restera dominant jusqu'à ce que la connaissance de l'anatomie cérébrale se développe au xvie siècle (Vésale) puis au xviie siècle (Willis, Vieussens).
Dernière modification par DictionnairErroné le 10 nov. 2019, 22:29, modifié 1 fois.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
C'est une bonne question! Il y a d'ailleurs une série de BDs humoristique qui aborde cette idée: le cerveau d'un homme est placé dans le corps d'une jeune femme très sexy... https://www.bedetheque.com/BD-Une-femme ... 45053.html#spin-up a écrit : 10 nov. 2019, 08:21 Tu t'identifies comme homme. Si demain un chirurgien fou* t'opere, et te fais subir un changement de sexe complet, vas tu t'identifier comme un homme ou comme une femme?
Sérieusement, notre corps fait partie de notre identification en tant qu'individu. Si je suis handicapé, je vais vivre avec mon handicap. Si je suis malade, je vais vivre avec cette maladie que je ne peux pas la guérir. Si je suis blanc, noir, asiatique, amérindien, je ne vais pas colorer ou décolorer ma peau, ni faire opérer mes yeux bridés, ni faire allonger mes jambes.
Alors, dans le corps d'une femme, j'aurais deux choix: accepter ce changement de sexe et vivre avec, ou me considérer comme une victime du savant fou* et chercher à contrer cette transformation. Ça dépendra des inconvénients que j'associe à cette transformation: dois-je prendre des hormones et des antibiotiques à vie; suis-je très laide; est-ce que j'ai des douleurs liées à l'opération; quelle va être la réaction de ma femme et de mes enfants, etc.? Je pourrais aussi y voir un côté positif, la possibilité de nouvelles expériences, et décider, par exemple, de vivre une grossesse et d'avoir un enfant. Maintenant, est-ce que je vais me considérer homme ou femme? Probablement plutôt: homme opéré devenu femme (fort possiblement lesbienne).
* Pour certains trans, ce chirurgien fou, c'est Dieu qui a mis leur âme dans le mauvais corps... ce qui n'a aucun sens sur le plan scientifique!
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Oups, c'est un terrain glissant ça... Est-ce qu'un handicapé va se sentir handicaper? Surtout si c'est de naissance.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Tu as raison là-dessus. La limite entre science et pseudoscience est sujette à discussion. Par exemple, on fait des études de cas en psychologie. C'est ce qu'on pourrait appeler un témoignage. Est-ce scientifique? Non! Par contre, à partir de ce témoignage, on tire des conclusions, des hypothèses qu'on appelle aussi théorie... Et on est exactement à la limite entre sciences et pseudosciences. Note que les études de cas et les hypothèses sont nécessaires à la poursuite des recherches.Nicolas78 a écrit : 10 nov. 2019, 21:32 Oui je sais. Mais ma question ne reposait pas sur le fonctionnement du cerveau, mais sur la démarcation entre science et pseudoscience.
Et je trouve que cette démarcation n'est pas aussi évidente quece que dit Popperce qu'ont fait dire à Popper.
En fait, on a suivi seulement les deux premières étapes de la méthode scientiques: obervation et élaboration d'une hypothèse. Ce qui manque, c'est l'expérimentation pour infirmer/confirmer l'hypothèse, la conclusion et parfois (souvent?), la comparaison avec les données expérimentales et conclusions des autres chercheurs (mais je m'avance peut-être trop ici).
De plus, dans les sciences sociales, on utilise souvent les enquêtes (sondages). En psychologie, on utilise souvent les étudiants comme cobayes. Est-ce représentatif de la population en général? Non! Mais on tire des conclusions et on veut souvent les appliquer à toute la population. On vient alors de franchir le pas de la pseudoscience. Dans certains cas, comme avec le genre, c'est aussi l'idéologie qui prend la relève. https://www.lepoint.fr/debats/theorie-d ... or=CS2-238
L'autre problème en science, c'est la crise de la reproductibilité. Ça affecte les sciences biomédicales, la psychologie et les "sciences" sociales. Jusqu'à 90% des expériences ne seraient pas reproductibles.
https://lactualite.com/sante-et-science ... ntifiques/
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Que je sache, il y a de la marge entre la réassignation sexuelle d'un homme et la capacité de tomber enceinte. Après il faut s'entendre sur le sens de "changement de sexe complet", pour moi il s'agit de réassignation sexuelle, je ne vois pas d'autre interprétation qui fasse vraiment sens.Horus a écrit :décider, par exemple, de vivre une grossesse et d'avoir un enfant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Pour un handicap, on se considère comme tel lorsqu'on voit les limitations qu'on a par rapport à la population en général.DictionnairErroné a écrit : 10 nov. 2019, 22:16Oups, c'est un terrain glissant ça... Est-ce qu'un handicapé va se sentir handicaper? Surtout si c'est de naissance.
Par contre, pour certaines limites intellectuelles ou certains troubles mentaux comme la schizophrénie, on se considère souvent normal, mais incompris.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
La question de spin-up me semblait davantage théorique. Et il a écrit: changement de sexe complet!Pancrace a écrit : 10 nov. 2019, 22:44Que je sache, il y a de la marge entre la réassignation sexuelle d'un homme et la capacité de tomber enceinte. Après il faut s'entendre sur le sens de "changement de sexe complet", pour moi il s'agit de réassignation sexuelle, je ne vois pas d'autre interprétation qui fasse vraiment sens.Horus a écrit :décider, par exemple, de vivre une grossesse et d'avoir un enfant.

Et on sait que les chirurgiens fous ont des connaissances qui dépassent celles de leurs collègues...


Par contre, la transplantation d'utérus est actuellement étudiée chez la femme (pas la transfemme), et il y a eu des naissances suite à ces transplantations.
https://actualite.housseniawriting.com/ ... nte/16285/
Il y a 2 ans dans une première médicale, il a permis à une patiente, qui avait reçu une greffe d’utérus, d’accoucher de son propre garçon. Et avec d’autres patients, Mats a permis de donner naissance à 4 enfants de plus.
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
À ajouter dans l'anale de la théorie des genres.
Dans la tourmente du gilet en coton ouaté de Mme Dorion, un habilement de solidarité aura lieu. C'est correct, nous avons le choix et le droit. Mais que viennent faire les LGBTQ2+ ici? Pourquoi se sentent-ils-elles-illes menacés?Autrement dit, la FFQ (Fédération des femmes du Québec) est un mouvement de détestation des femmes, car son orientation se situe dans les marges les plus étroites du féminisme radical. L’influence personnelle de sa présidente transgenre a accentué la ghettoïsation et la victimisation de ce qui reste de ses positions intellectuelles.
https://www.journaldemontreal.com/2019/11/11/au-secours
Un coton ouaté pour en découdre avec les stéréotypes
« Je crois sincèrement que le manque de décorum, il est chez les députés qui ont cru bon d’empêcher une élue de faire son travail parce qu’elle ne s’habillait pas comme eux », confie de son côté Sophie Charron, intervenante dans un organisme de soutien aux personnes LGBTQ+. Mardi, elle arborera son coton ouaté, qu’elle a d’ailleurs pris l’habitude de porter au travail.
https://www.ledevoir.com/politique/queb ... tereotypes
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Merci. Je n'attendais pas une reponse dans un sens en particulier, la reflexion importe plus. Je pense ne pas me tromper en disant qu'aucune des 2 options ne te conviendrait pleinement.Horus a écrit : 10 nov. 2019, 22:06 C'est une bonne question!
Alors, dans le corps d'une femme, j'aurais deux choix: accepter ce changement de sexe et vivre avec, ou me considérer comme une victime du savant fou* et chercher à contrer cette transformation. Ça dépendra des inconvénients que j'associe à cette transformation: dois-je prendre des hormones et des antibiotiques à vie; suis-je très laide; est-ce que j'ai des douleurs liées à l'opération; quelle va être la réaction de ma femme et de mes enfants, etc.? Je pourrais aussi y voir un côté positif, la possibilité de nouvelles expériences, et décider, par exemple, de vivre une grossesse et d'avoir un enfant. Maintenant, est-ce que je vais me considérer homme ou femme? Probablement plutôt: homme opéré devenu femme (fort possiblement lesbienne).
La reflexion logique, peser le pour et le contre des deux options est une chose. Mais comment tu te sens a l'interieur, tu n'as guere de controle la dessuss. Le fait que tu te predises "for possiblement lesbienne" indique que tu en es conscient. Il est interessant d'ailleurs que tu choisisses de te définir comme femme pour correspondre aux normes sociales associées a ton nouveau corps, mais que tu n'ailles pas jusqu'au bout en changeant ton orientation sexuelle.
Tu peux pousser la reflexion, en te demandant si tu changerais d'emploi, de hobbies et de comportment en general.
Interessant, non?
Attention a l'utilisation hative du mot scientifique.Horus a écrit : 10 nov. 2019, 22:06 * Pour certains trans, ce chirurgien fou, c'est Dieu qui a mis leur âme dans le mauvais corps... ce qui n'a aucun sens sur le plan scientifique!
Il me semble que pour toi, ce serait "dieu qui a doté le corps de la mauvaise ame". Ce qui ne me parait pas plus rationnel.
Si on veut parler sur le plan scientifique, il faut commencer par: on en sait encore tres peu sur la biologie de la transsexualité. Et comme en bons sceptiques, nous avons depassé la dualité corps-esprit, l'identité de genre fait partie d'un processus biologique. A l'heure actuelle, on sait a peu près changer un corps masculin/feminin en un corps feminin/masculin. Pour ce qui est de changer le cerveau, j'en suis beaucoup moins sur.
Tu noteras que je te rejoins sur ce que tu appelles les theories de genre: Le genre n'est pas quelque chose qu'on choisit de porter le matin comme une paire de chaussette.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Il me semble de plus en plus que l'attirance sexuelle est influencée fortment par les expériences de la vie et l'environnement social. Les hommes grecs avaient des relations homosexuelles avec des ados, et ils sont hétéros aujourd'hui. S'il y avait un gène d'homosexualité, on devrait trouver plus d'homosexuels en Grèce, non?spin-up a écrit : 11 nov. 2019, 14:39
La reflexion logique, peser le pour et le contre des deux options est une chose. Mais comment tu te sens a l'interieur, tu n'as guere de controle la dessuss. Le fait que tu te predises "for possiblement lesbienne" indique que tu en es conscient. Il est interessant d'ailleurs que tu choisisses de te définir comme femme pour correspondre aux normes sociales associées a ton nouveau corps, mais que tu n'ailles pas jusqu'au bout en changeant ton orientation sexuelle.
Tu peux pousser la reflexion, en te demandant si tu changerais d'emploi, de hobbies et de comportment en general.
Pour ce qui serait de mon comportement si j'étais transformé en femme, les hormones auraient certainement un efet non négligeable. Au lieu d'être sur un forum scptique, je serais peut-être dans une association féministe !!!!

Je ne crois pas du tout à la dualité corps-esprit. Par contre, j'ai la forte impression que bien des trans y croient (je n'ai pas dit tous), pour avoir l'impression qu'ils ne sont pas nés dans le bon corps!Attention a l'utilisation hative du mot scientifique.
Il me semble que pour toi, ce serait "dieu qui a doté le corps de la mauvaise ame". Ce qui ne me parait pas plus rationnel.
Si on veut parler sur le plan scientifique, il faut commencer par: on en sait encore tres peu sur la biologie de la transsexualité. Et comme en bons sceptiques, nous avons depassé la dualité corps-esprit, l'identité de genre fait partie d'un processus biologique. A l'heure actuelle, on sait a peu près changer un corps masculin/feminin en un corps feminin/masculin. Pour ce qui est de changer le cerveau, j'en suis beaucoup moins sur.
Pour le reste, on est en accord!
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Tout dépend ce à quoi nous référons avec le mot genre, tout de même il en émerge des incongruités.
Le genre n'existe pas, tout dépend de notre ressenti. Pardon? Comment ressentir quelque chose qui n'existe pas?
Le genre doit être défini si nous considérons l'échangiste de l'un à l'autre. Je suis une femme, un homme, à l'intérieur, c'est quoi être du genre féminin, ou masculin dans un monde qui dénonce que le genre est une imposition sociale et culturelle. Un travesti de mâle à femelle pourrait dire, je me sens femme, mais comme femme c'est agir comme un homme puisque c'est ma perception du genre et je conteste l'imposition sociale, culturelle.
Ma tête me tourne et me tourne, elle se dévisse... Oups, je l'ai échappé...
Le genre n'existe pas, tout dépend de notre ressenti. Pardon? Comment ressentir quelque chose qui n'existe pas?
Le genre doit être défini si nous considérons l'échangiste de l'un à l'autre. Je suis une femme, un homme, à l'intérieur, c'est quoi être du genre féminin, ou masculin dans un monde qui dénonce que le genre est une imposition sociale et culturelle. Un travesti de mâle à femelle pourrait dire, je me sens femme, mais comme femme c'est agir comme un homme puisque c'est ma perception du genre et je conteste l'imposition sociale, culturelle.
Ma tête me tourne et me tourne, elle se dévisse... Oups, je l'ai échappé...
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Dico, le genre est encore plus flou que le personnage de ton avatar, à gauche. Le sexe, par contre, est aussi clair que le parapluie.DictionnairErroné a écrit : 12 nov. 2019, 00:54
Ma tête me tourne et me tourne, elle se dévisse... Oups, je l'ai échappé...

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Il s'agit plutôt de pédérastie dans l'Antiquité, ça n'a rien à voir avec l'homosexualité.Horus a écrit : 11 nov. 2019, 23:51 Il me semble de plus en plus que l'attirance sexuelle est influencée fortment par les expériences de la vie et l'environnement social. Les hommes grecs avaient des relations homosexuelles avec des ados, et ils sont hétéros aujourd'hui. S'il y avait un gène d'homosexualité, on devrait trouver plus d'homosexuels en Grèce, non?
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Ben on s'en fou, justement.Nicolas78 a écrit : 10 nov. 2019, 21:53Soit. Mais ce sujet (l'esprit) est le fruit d'un objet purement physique et chimique...On fait quoi du coup ?Dico a écrit :Nous ne pouvons pas étudier l'esprit avec les méthodes scientifiques des sciences dures puisque l'objet d'observation est subjectif, l'indéterminisme.
Prend deux smartphone de même marque et de même modèle dans les mains des premiers hommes, mais les options de volume de son et de luminosité de l'écran sont réglés différemment.
Quelle est la démarche la plus appropriée ? Celle du gamin qui touche à tout sans méthode et regarde ce qui se passe ou celle du savant qui va chercher à expliquer l'ensemble de l'appareil par sa décomposition physico-chimique ?
Par l'empirisme (ok, c'est aussi un outil de la science) on peut trouver facilement des solutions à certains problèmes (par exemple comment utiliser un smartphone) qui sont extrêmement complexes à trouver par seulement la physique et la chimie (pas besoin d'être électronicien pour affirmer qu'un smartphone est réglable en luminosité et volume du son).
Donc on prend les résultats empiriques comme tels à court terme. On sait. On ne sait pas pourquoi ni comment mais on sait que...
Et on planche sur ces résultats empiriques au long terme pour comprendre un jour ce qu'il y a derrière. Est-ce qu'il y aura toujours un "derrière" ? aucune idée, mais en tout cas le rôle de la science n'est pas de nier les résultats empiriques mais de tenter de les expliquer.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
C'est peut-être précisément parce que le genre est flou que certains trouvent anormal que des stéréotypes y soient accolés.Horus a écrit : 12 nov. 2019, 05:24Dico, le genre est encore plus flou que le personnage de ton avatar, à gauche. Le sexe, par contre, est aussi clair que le parapluie.DictionnairErroné a écrit : 12 nov. 2019, 00:54 Ma tête me tourne et me tourne, elle se dévisse... Oups, je l'ai échappé...![]()
En gros, leur message serait "cessons de différencier le masculin et le féminin". Sous-entendu : les concepts biologiques de mâle et femelle ont leur utilité fonctionnelle (médicale par exemple) mais les comportements devraient pouvoir s'en distancier à volonté sans que ça pose de problème et à fortiori sans avoir à lutter contre une pression culturelle, sociale, législative, commerciale...
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Il ne faut pas rêver en couleurs. Il n'y a pas de représentation mentale (cognitive) sans appel à des catégories et aux stéréotypes qui y sont associés et, par définition, le social et le culturel sont indissociablement liés à des contraintes et des pressions. pas de social sans pression, non! Même le concept des "stéréotype" fait l'objet de stéréotypes. Ainsi, lorsqu'on demande à des personnes de donner des exemples de "stéréotypes", les membres d'une même communauté donneront souvent les mêmes exemples. Ce qui m'amuse (et parfois me terrifie) c'est observer que ceux qui se lèvent pour dénoncer des stéréotypes sexistes n'ont pas formulé trois phrases que je les surprend à faire appelle eux mêmes à des stéréotypes sexistes pour justifier leur acrimonie.jean7 a écrit : 12 nov. 2019, 07:07 C'est peut-être précisément parce que le genre est flou que certains trouvent anormal que des stéréotypes y soient accolés.
En gros, leur message serait "cessons de différencier le masculin et le féminin". Sous-entendu : les concepts biologiques de mâle et femelle ont leur utilité fonctionnelle (médicale par exemple) mais les comportements devraient pouvoir s'en distancier à volonté sans que ça pose de problème et à fortiori sans avoir à lutter contre une pression culturelle, sociale, législative, commerciale...
C'est une des raisons pour laquelle je suis souvent sur les "freins" lorsqu'il s'agit de dénoncer des stéréotypes. Je préfère de beaucoup dénoncer les "injustices" associés à certains stéréotypes.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
La dérive du coton ouaté (Catherine Dorion) résonne dans un milieu féministe. Ce n'est plus le respect d'un code vestimentaire, peu importe le sexe, mais le contrôle du corps de la femme. Il fallait bien s'y attendre, l'appropriation du débat.
Même si Mme Dorion est prise dans une rébellion identitaire de niveau adolescent, je viens de télécharger son livre, Les Luttes fécondes. Pour l'instant ça me semble un bel exercice sur l'individualisme et le collectivisme.
Même si Mme Dorion est prise dans une rébellion identitaire de niveau adolescent, je viens de télécharger son livre, Les Luttes fécondes. Pour l'instant ça me semble un bel exercice sur l'individualisme et le collectivisme.
Espérant itou, que cet ajout pécuniaire lui permettra d'acheter (vilain mot capitaliste) des guenilles plus propices...Nous sommes pris dans un monde de solitudes, mais il y a dans nos veines une énergie qui cherche à nous redonner les uns aux autres. À transformer la discontinuité en continuité, les petits points isolés en étendue. En politique comme en amour, cette énergie est, la plupart du temps, soigneusement contenue à l'intérieur de cadres qui «organisent» les liens qui nous unissent et qui empêchent les révolutions de prendre pied. Le couple. Nos institutions politiques. Les élections. Comme s'il n'existait pas mille autres manières d'entrer passionnément en contact les uns avec les autres. Ce livre parle du désir qui cherche à s'exprimer entre deux (ou cent-mille) personnes, et de ce qui a été mis en place pour le garder emprisonné. Ce livre est un plan d'évasion.
https://www.renaud-bray.com/Livre_Numer ... 2897592691
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Oui, c'est bien ce que je pense. C'est une estimation subjective qui repose probablement sur un ensemble de déterminants. Je ne pourrais pas te "prouver" que mon estimation est meilleur que la tienne.Horus a écrit : 10 nov. 2019, 02:12 @ Kraepelin
Selon les résultats du Redico, tu sembles défendre l'idée que le choix d'un métier n'est pas lié aux caractères biologiques, mais bien davantage au contexte social.
http://redico.alwaysdata.net/redico/52/
Ainsi, le fait que les femmes soient majoritaires dans les métiers de soins ou d'enseignement (primaire) et les hommes majoritaires dans les techniques, demandant une certaine force, seraient, selon toi, si j'ai bien compris, lié davantage à l'acquis (contexte social) qu'à l'inné (incluant le développement biologique).
Est-ce bien ce que tu penses? Et pourquoi?
Départager la part respective de l'innée-biologique et l'acquis-socioculturel n'est pas chose facile. Tu prends l'exemple des choix d'orientation professionnelle, mais il y a bien d'autres sphères où les garçons et le filles diffèrent sensiblement dans leurs choix et comme la part de l'innée n'est probablement pas le même d'une sphère à l'autre, ça complique encore l'estimation.
Mais, si nous restons sur la question de l'orientation professionnelle, observe que lorsque les obstacles superficiels sont tombés, les femmes se sont ruée massivement dans certains secteurs professionnels traditionnellement réservés aux hommes (droit, médecins, médecine dentaire, pharmacie, autres professions de la santé) au point de dépasser aujourd'hui la représentation masculine chez les finissants.
Comme tu le remarques, dans le secteurs techniques où qui exigent de la force physique, c'est bien moins vrai. Pour aller dans ton sens, j'ajouterais que c'est aussi largement vrai des secteurs "sales"(1) (où l'on ne peut pas venir travailler en bas de nylon) et des champs professionnels où il faut régulariser sa violence. La levé des obstacles superficiels n'a pas provoquer la même ruée. Par ailleurs, on remarque que les filles peu nombreuses qui choisissent ces secteurs présentent souvent un trouble de l'identité sexuelle. Pourtant, bien que rares, les filles qui prennent le risque de briser la glace se révèlent finalement souvent tout aussi compétentes que leurs confrères masculins ce qui me laisse croire que les filles n'ont pas vraiment une grandes indisposition innées.
Une autre chose qui m'influence probablement. c'est la mesure des différences dans les tests de performance intellectuelle, un secteur qui a beaucoup été discuté dans mon domaine au cours des dernières décénies. En bien, à l'heure actuelle, mêmes les chercheuses féministes radicales(2) admettent que des différences sont mesurables bien au delà de l'influence scolaires différentiel. "Mesurable", oui, mais presque négligeable comparativement aux différences entres les individus.
Tout ça pour dire, finalement, que lorsqu'un traits ou une aptitude est mesurable, les différences entre individuelles sont généralement plus importantes qu'entre les genres.
Pour les animaux, je n'ai pas de doute sur le fait que les différences de comportement entre males et femelles sont presque totalement dépendante de l'innée (99,99%). Pour l'ocytocine, je ne sais pas du tout. Je sais, par contre, que les comportements humaines sont beaucoup plus déterminé par l'éducation que c'est le cas de tes campagnols conséquemment l'identité de genre a probablement une grande importance.Horus a écrit : 10 nov. 2019, 02:12 Pour réflexion. Entre le campagnol des montagnes et le campagnol des prairies, il y a des différences comportementales importantes. https://fr.wikipedia.org/wiki/OcytocineEst-ce que des différences au niveau de l'ocytocine (ou d'autres hormones et neurotransmetteurs) pourrait expliquer, chez l'humain, une plus grande affectivité chez la femme, et une plus grande propension à prendre soin des autres, alors que l'homme serait plus indépendant à ce niveau (un peu comme un autiste Asperger)?Chez les campagnols, les comportements sexuels sont en partie associés à l'ocytocine. Le campagnol des prairies présente un attachement familial profond, est sociable et monogame. À la suite de l'accouplement, le couple est très uni et habite le même nid. Les deux parents sont impliqués activement dans les soins des petits pendant une longue période et le mâle défend sa compagne.
À l'opposé, le campagnol des montagnes est asocial et volage, chacun possède son propre nid, la femelle ne s'occupe de sa progéniture que pendant une brève période et les mâles ne s'impliquent pas du tout dans la vie des petits[réf. nécessaire].
Des études pharmacologiques suggèrent que chez la femelle du campagnol des prairies l'ocytocine serait nécessaire pour développer une relation de couple et pour stimuler le comportement maternel20. Ces effets ne sont pas observés chez les campagnols des montagnes, probablement à cause de différences dans la programmation génétique des circuits cérébraux associés à ces instincts. Ces derniers ont une densité plus faible de récepteurs de l'ocytocine que les campagnols des prairies.
(1) et qui n'implique pas des "soins", parce que préposée aux bénéficiaires est aussi une job "sale" et les femmes y sont pourtant nombreuses.
(2) sauf une poignées de féministes particulièrement cinglées qui continuent à prêcher
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Pourquoi les femmes doivent se réapproprier leur colère.
Elle confirme ce qu'elle dénonce?
Colère=RageSelon elle, la colère des femmes est associée à la folie, à l’irrationalité, voire à l’hystérie.
....
“Que faire de toute cette rage?”, s’interroge-t-elle. La faire sienne.
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/ ... c-homepage
Elle confirme ce qu'elle dénonce?
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Un extrait de l'article:DictionnairErroné a écrit : 12 nov. 2019, 21:23 Pourquoi les femmes doivent se réapproprier leur colère.
Colère=RageSelon elle, la colère des femmes est associée à la folie, à l’irrationalité, voire à l’hystérie.
....
“Que faire de toute cette rage?”, s’interroge-t-elle. La faire sienne.
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/ ... c-homepage
Elle confirme ce qu'elle dénonce?
Je ne sais pas ou elle a pris que la colère est valorisée chez la gent masculine. Presque tous les petits garçons apprennent à faire attention lorsqu'ils jouent avec leurs camarades, à ne pas se mettre trop en colère, parce que les coups échangés peuvent faire mal. Perdre à un jeu peut être aussi très difficile à accepter pour certains (c'était mon cas). Il faut apprendre à gérer sa colère, presque en tout temps. Sans cette gestion de la colère chez les hommes, on donnerait des coups de pied partout, on défoncerait des murs, on battrait bien davantage et bien plus fort les femmes, et on serait bien davantage en bataille contre les autres hommes. Une comparaison avec une tribu comme les Yanomamo montre jusqu'à quel point les hommes sont pacifiques dans les sociétés occidentales; mais est-ce l'effet de l'éducation ou de la sélection génétique?Pour autant, la colère des femmes peine à s’exprimer. Comme souvent, il faut regarder du côté de l’éducation, de la socialisation, des stéréotypes genrés profondément ancrés dans la société pour réaliser que la colère est une émotion bien plus valorisée chez la gent masculine.
“Petites, on nous apprend moins à accepter ou gérer notre colère qu’à la redouter, la refouler, la dissimuler et la transformer”, souligne Soraya Chemaly. Elle est en revanche érigée en vertu chez les garçons: “elle autorise alors la disruption, le volume sonore, l’autorité, la vulgarité, l’agressivité et la domination physique”, poursuit-elle.
https://www.lepoint.fr/debats/napoleon- ... qEZBQcijww
Par contre, il est vrai qu'en cas de harcèlement, bien des femmes figent, comme un lapin qui entend un bruit dans la forêt indiquant la présence possible d'un prédateur. Mais il n'y a pas que les femmes qui figent devant des événements imprévus, auxquels on ne sait pas comment réagir. Exemple: j'ai moi-même figé devant un feu dans un laboratoire, au lieu d'aller chercher un extincteur.
Les femmes doivent apprendre à réagir devant les harceleurs, soit en leur disant qu'ils harcèlent, soit en les frappant si le harcèlement est trop grave. Mais on apprend à tout le monde à déléguer au pouvoir en place, alors que les cas les moins graves peuvent souvent se régler immédiatement sur place par une réponse appropriée. Mais faut quand même pas exagérer dans l'autre sens, en donnant, par exemple, un coup de pied dans les couilles d'un garçon qui siffle une fille. C'est d'ailleurs aussi ce que soutient la féministe Laura Kipnis dans son livre Le sexe polémique (voir le fil de discussion sur ce sujet): il faut apprendre aux femmes à réagir. J'ajouterais: il faut apprendre à réagir, comme on apprend comment répondre à certains problèmes dans tous les corps de métiers.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Bonjour Kraepelin
Quant à l'ouverture de bien des métiers qui étaient presque exclusivement masculins, ça démontre que oui, les femmes peuvent être aussi compétentes (peut-être plus dans certains domaines) que les hommes, mais tout ça fait suite au contrôle des naissances et au développement de métiers ne demandant plus autant de force musculaire. Sans l'inhibition d'un facteur biologique important (la conception), ce choix de "métiers d'homme" ne serait possible que chez femmes "fidèles" impliquées dans des couples stériles (on peut ajouter aussi d'autres exceptions, mais tu vois bien ce que je veux dire), et chez celles qui ont fermé boutique (ménopausées, etc.). Dans notre société, on a juste court-circuité le naturel... et ouvert des possibilités!
Et ça va plus loin... En donnant la possibilité de faire des conversions de sexe, on a soulevé toute cette question du genre, qui était assez marginale dans bien des sociétés avant aujourd'hui.
Alors, quelle est la part du social et du naturel??? Est-ce une fausse question quand les deux sont aussi interreliés, quand la part sociale est aussi dépendante du naturel?
On ne peut pas généraliser à partir d'un petit échantillon de "filles qui brisent la glace". Ça ne démontre en rien que les femmes ne pourraient pas avoir de disposition génétique favorisant les métiers de soins et d'éducation. J'imagine qu'on est bien d'accord là-dessus. Ces femmes qui vont dans des métiers d'hommes qui demande de la force musculaire sont fort probablement bien plus fortes que la moyenne des femmes (et probablement aussi de la moyenne des hommes).Kraepelin a écrit : 12 nov. 2019, 19:27
Pourtant, bien que rares, les filles qui prennent le risque de briser la glace se révèlent finalement souvent tout aussi compétentes que leurs confrères masculins ce qui me laisse croire que les filles n'ont pas vraiment une grandes indisposition innées.
Quant à l'ouverture de bien des métiers qui étaient presque exclusivement masculins, ça démontre que oui, les femmes peuvent être aussi compétentes (peut-être plus dans certains domaines) que les hommes, mais tout ça fait suite au contrôle des naissances et au développement de métiers ne demandant plus autant de force musculaire. Sans l'inhibition d'un facteur biologique important (la conception), ce choix de "métiers d'homme" ne serait possible que chez femmes "fidèles" impliquées dans des couples stériles (on peut ajouter aussi d'autres exceptions, mais tu vois bien ce que je veux dire), et chez celles qui ont fermé boutique (ménopausées, etc.). Dans notre société, on a juste court-circuité le naturel... et ouvert des possibilités!
Et ça va plus loin... En donnant la possibilité de faire des conversions de sexe, on a soulevé toute cette question du genre, qui était assez marginale dans bien des sociétés avant aujourd'hui.
Alors, quelle est la part du social et du naturel??? Est-ce une fausse question quand les deux sont aussi interreliés, quand la part sociale est aussi dépendante du naturel?
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Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Je peux comprendre qu'elle associe colère et rage, pourtant c'est très différent, du moins les hommes en font une distinction. Socialement la colère féminine est refoulée et ne peut être exprimée que sous sa forme primale lorsqu'elle apparaît. De même pour l'homme avec les émotions. Existe-t-il une différence biologique à cette pulsion? Sûrement, mais je crois qu'elle est principalement sociale et culturelle.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Stéréotype de genre, vraiment ?
Heureusement qu'elles ont des hommes comme toi pour leur expliquer ca.Horus a écrit : 12 nov. 2019, 22:11 Les femmes doivent apprendre à réagir devant les harceleurs, soit en leur disant qu'ils harcèlent, soit en les frappant si le harcèlement est trop grave.
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