LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

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bati
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LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#1

Message par bati » 16 sept. 2011, 09:55

Bonjour,

Un petit documentaire sur la prise en charge psychanalytique de l'autisme en France (réalisé par autisme sans frontières).
Le résumé parle de lui-même.

Image
Depuis plus de trente ans, la communauté scientifique internationale reconnaît l’autisme comme un trouble neurologique
entraînant un handicap dans l’interaction sociale. Tous les autistes présentent des anomalies dans une zone du cerveau,
le sillon temporal supérieur, identifiée en l’an 2000 par le Dr Monica Zilbovicius, psychiatre à l’INSERM.
Hélas, en France la psychiatrie qui reste très largement dominée par la psychanalyse, ignore résolument ces découvertes.
Pour les psychanalystes, l’autisme est une psychose, autrement dit un trouble psychique majeur résultant d’une mauvaise relation maternelle.
Sophie Robert a réalisé une longue enquête auprès d’une trentaine de pédopsychiatres-psychanalystes afin de démontrer par l’absurde
(de l’aveu même des principaux intéressés !) l’inefficacité de la psychanalyse comme traitement de l’autisme.
http://www.autistessansfrontieres.com/news.php


Pour voir le documentaire:
http://vimeo.com/28297548

J'ai bien aimé le passage avec la psychiatre et le crocodile:
les dents du crocodile sont les dents de la mère, le stylo pour empêcher l'enfant de mettre la main le phallus du père. :ouch:
C'est presque comique, sauf pour les personnes concernées (dont je fais partie).
Pour rappel, la prise en charge psychanalytique est la plus courante en Fance (voir l'unique), elle est la seul que la sécurité social et les mutuelles prennent en charge.
Une belle Pseudo-science sponsorisé par l'état avec des dégâts irréversibles sur toute une population.
La méthode de traitement de l'autisme en France est un cas unique dans le monde.

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Poulpeman
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#2

Message par Poulpeman » 16 sept. 2011, 10:12

Salut Bati,

Merci pour l'information. Ca m'a l'air très intéressant.
J'irai regarder ça prochainement.

Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire

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BeetleJuice
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#3

Message par BeetleJuice » 16 sept. 2011, 12:26

Je viens de regarder.
C'est édifiant, mais je trouve ça assez mal fait.
Le fait de centrer le documentaire essentiellement sur la parole des psychanalystes fait qu'on en rapidement marre tellement leur discours s'enfonce dans le délire.
D'ailleurs, le bonus qui donne la parole à une psychiatre visiblement formée à la neurologie offre un contraste que j'ai regretté de ne pas voir dans le documentaire même, pour mettre les psychanalyste en porte à faux.
Là où les psychanalyste sont flous, se contredisent, parle pour ne rien dire (il est flagrant qu'ils enrobent dans un discours compliqués et fumeux une méconnaissance complète de ce qu'ils prétendent traiter), la psychiatre est claire, à un raisonnement construit, le tout en admettant dès le départ que la science ne sait pas encore clairement comment se déclenche l'autisme (alors que la psychanalyse prétend le savoir sans savoir l'expliquer clairement.)

Je trouve que ça fait extrêmement peur de penser que 80% des psychiatres en France sont formés à la psychanalyse.

Après, d'un point de vue plus "sociologique", c'est assez amusant quand même d'écouter ces gens, même si on sature vite, parce que ça permet de voir à quel point la psychanalyse est en décalage complet avec les progrès de la science neurologique, mais aussi des sciences du comportement et même de la science sociale.
Ils en sont encore à reproduire des schémas de traitement basé sur des idées finalement héritées du XIXème et de sa société rigoriste et puritaine (la démonstration sur la place du père dont le rôle est d'empêcher la jouissance de la mère et l'inceste et qui construit l'enfant par sa "puissance paternelle" est hallucinante), alors que l'anthropologie et la sociologie ont montré qu'au contraire, le schéma familiale père/mère/enfant n'est qu'un schéma parmi d'autre, ce qui prouve bien toute la plasticité des liens sociaux entre humains, très loin des considération figées des psychanalystes.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

yquemener
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#4

Message par yquemener » 16 sept. 2011, 15:18

bati a écrit :Pour rappel, la prise en charge psychanalytique est la plus courante en Fance (voir l'unique), elle est la seul que la sécurité social et les mutuelles prennent en charge.
C'est vrai ça ? Le coup de la prise en charge ? Il y a un texte officiel qui va dans ce sens ?

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embtw
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#5

Message par embtw » 16 sept. 2011, 15:29

yquemener a écrit :
bati a écrit :Pour rappel, la prise en charge psychanalytique est la plus courante en Fance (voir l'unique), elle est la seul que la sécurité social et les mutuelles prennent en charge.
C'est vrai ça ? Le coup de la prise en charge ? Il y a un texte officiel qui va dans ce sens ?
Bonjour,

Personnellement, j'en doute. Pour moi, le plus courant en France, c'est :

Dès lors que le patient a été voir son médecin généraliste de référence qui l'oriente vers un psychiatre, la consultation de ce dernier est remboursée selon les conditions usuelles de la sécurité sociale ( SECU ), soit conventionné secteur 1, secteur 2, non conventionné etc ...., quelque soit le contenu de la "thérapie".

Et les mutuelles prennent systématiquement en charge ( à taux plus ou moins fort en fonction de son contrat, of course ) tout soin qui aura été pris en charge par la SECU.
Loi de mauricemaltais : Quand on vient de prendre x minutes pour lire un texte de mauricemaltais, on vient de perdre x minutes.
Théorie d'affabulation gattienne : Pour ce qui concerne les DAHUS la physique exotique prévoi la matérialisation de particules imaginaires

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#6

Message par bati » 16 sept. 2011, 16:14

Non c'est vrai,
Pour une prise en charge complète, on est orienté vers les hôpitaux de jours (ou les CAMPS pour les plus jeunes).
Ces 2 services sont à mouvance psychanalytique.
embtw a écrit : Personnellement, j'en doute. Pour moi, le plus courant en France, c'est :
dès alors que le patient a été voir son médecin généraliste de référence qui l'oriente vers un psychiatre, la consultation de ce dernier est remboursée selon les conditions usuelles de la sécurité sociale, soit conventionné secteur 1, secteur 2, non conventionné etc ., quel que soit le contenu de la "thérapie".
Et les mutuelles prennent systématiquement en charge ( à taux plus ou moins fort en fonction de son contrat, of course) tout soin qui aura été pris en charge par la SS.
L'autisme ne soigne pas à cou de Psychothérapie. Par exemple mon fils n'est pas suivi en pédopsychiatrie.
Les soins passent par des éducateurs spécialisés, des psychomotriciens, des neuropsychologue, des ergothérapeutes Ecc... aucune de ces professions n'est remboursé par la sécurité sociale ou par les mutuelles.
Elles sont remboursées que dans les structures officiels (donc les structures a mouvance psychanalytique).

De plus un des parents est obligé d’arrêter de travailler, pour les soins à domicile (exercice quotidien, répéter une action 20 50 100 fois avant que l'enfant la comprenne, organisation de la maison, structuration de l’environnement de l'enfant)
C'est ce que l'on appelle une prise en charge éducative (qui a des résultats prouvés).
Tout ce qui est TEACCH, ABA, PECS, n'est pas du tout remboursé, et pire, on est regardé comme des parasites.

Pour mon fils, je sors 1400 euros par mois (et pourtant il est en ALD 100% et à une carte de handicaper à plus de 80%). Mon épouse a été obliger d’arrêter de travailler. Un enfant autiste c'est un travail du lever au coucher, il a 2/3 rendez-vous par jour. Il faut vraiment le vivre pour le comprendre.

Je milite en association depuis de nombreuses années, je suis toujours surpris de la croyance des gens. L'autisme est très mal pris en charge en France ( a part si on veut suivre une prise en charge psychanalytique qui lui est remboursé à 100%). L'autisme n'est pas un psychose infantile , il n'existe pas de psychothérapie pour le soigné.
yquemener a écrit :C'est vrai ça . Le coup de la prise en charge ? Il y a un texte officiel qui va dans ce sens ?
Quel texte officiel veux-tu qu'il y est ?
Si ton enfant est autiste, on le prend on te le met dans une structure. En France 99% des structure officiel sont à mouvance psychanalytique.
Si tu ne veux pas le mettre dans de telle structure tu assumes toi-même les frais. Ça s’arrête là.
Ne compte pas sur les mutuelles, elle refuse de rembourser les soins d'un enfant autiste (car ce n'est pas une maladie).
Quand je parle de soin, je parle d'une prise en charge éducative, les soins médicaux sont bien sur remboursés comme pour un autre enfant.


Il existe une aide financière de la MDPH (maison de l'handicape), mais elle est faible, et ne couvre qu'une toute petite parti des Frais (40% pour mon cas).

Les gens en France ne connaissent pratiquement rien sur l'autisme.
Il y a 4 ans, quand j'ai commencé à militer, la sécurité sociale de ma région, m'a dit que l'autisme n'existe pas. Qu'il n'y n'avait pas d'enfant autiste dans ma région.
Aujourd'hui, après des efforts considérables de toutes les associations, on dénombre 300 enfants autistes pour 250000 habitants qui sont enfin reconnu comme tel.
L'autisme ne se résume pas à Rain Man.

cordialement,

mauricemaltais
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#7

Message par mauricemaltais » 16 sept. 2011, 17:08

bonjour

À Bati, ce sujet m'intéresse beaucoup. Je pense que la première cause de l'autisme est pysique. Beaucoup de nouveaux nés qui ont eu une une maissance difficile souffre d'autisme. Plusieurs autistes vivent avec des problêmes physiques. On dirait que lorsque la naissance devient difficile l'organisme essaie d'abord d'envoyer le plus d'énergie du coté du cerveau quitte à léser les autres parties. On dirait que même leur aspect physique est prévillégé. J'ai un parent qu'on ne considère pas comme autiste. Si on le classait comme autiste on le considérait comme autiste génial.

Il y a des autistes méconnus qu'ils ont résussi à 'avoir des parents sur mesure et qui été très bien réussie leur vie . Mozart en était peut-être un . Son père était compositeur . Sans lui Mozart autait peut-être été considéré comme un enfant turbulent et sans avenir.Moi j'ai essayé d'aider ce parent mais il aurait fallu que je sois fait sur mesure et malheureusement ce n'est pas le cas.

Je me demande si la première chose à faire c'est de l'aider si il a des problèmes physque et je pense que c'est ce que les parents font.

Quant au point de vue psychique,les opinions de l'ensemble des parents d'enfants d'autistes pourraient aider à tous ces parents. Vos expériences sont surement très utiles aux autres .

Il y a des autistes qui travaillent dans des domaines très difficiles comme la traduction vocale instantanée. J'en ai renconté un qui refusait d'embrasser une très belle femme et qui disait je n'aime même pas emabrasser ma mère.

Graduellement peut-être on va trouver plus de moyens psychiques pour les aider encore plus. Et cela va venir surtout de l'expérience des parents.

Maurice

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Brève de comptoir
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#8

Message par Brève de comptoir » 16 sept. 2011, 19:07

Il est question de l'autisme lourd, pas de celui de Rain man, ça a été précisé juste dans le post précédent...

Donc en gros rien à changé... C'est Francis Perrin qui essaye depuis des années que ça change également. Il était repassé à Envoyé spécial il y a peu et il disait que ça n'avait pas du tout changé...

Il utilise une pratique ABA peu suivi en France apparemment. Qu'est ce que tu peux en dire bati ?

yquemener
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#9

Message par yquemener » 16 sept. 2011, 20:22

bati a écrit :Quel texte officiel veux-tu qu'il y est ?
Si ton enfant est autiste, on le prend on te le met dans une structure. En France 99% des structure officiel sont à mouvance psychanalytique.
Si tu ne veux pas le mettre dans de telle structure tu assumes toi-même les frais. Ça s’arrête là.
Un texte qui dise ça. Qui dise soit que les seuls soins remboursés sont ceux fournis par une structure psychanalytique et que l'on ne peut pas choisir sa structure. J'essaie de comprendre si c'est une situation provoquée par une mauvaise loi disant que seuls les psychanalystes sont abilités à soignés l'autisme ou si c'est une situation de fait causée par le fait que les seules structures reconnue par l'État sont à mouvance psychanalytique mais que rien n'empêche d'autres structures d'exister avec le même statut.

Dans le premier cas, ça veut dire qu'il y a une loi à changer, dans le deuxième cas ça veut dire qu'il faut plus de médecins non psychanalystes dans les structures spécialisés envers l'autisme.

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#10

Message par bati » 17 sept. 2011, 15:27

yquemener a écrit : Un texte qui dise ça. Qui dise soit que les seuls soins remboursés sont ceux fournis par une structure psychanalytique et que l'on ne peut pas choisir sa structure. J'essaie de comprendre si c'est une situation provoquée par une mauvaise loi disant que seuls les psychanalystes sont abilités à soignés l'autisme ou si c'est une situation de fait causée par le fait que les seules structures reconnue par l'État sont à mouvance psychanalytique mais que rien n'empêche d'autres structures d'exister avec le même statut.

Dans le premier cas, ça veut dire qu'il y a une loi à changer, dans le deuxième cas ça veut dire qu'il faut plus de médecins non psychanalystes dans les structures spécialisés envers l'autisme.
Salut,

Je vais essayer d'être clair (ce n'est pas une de mes qualités).

Malgré, que l'on sache que l'autisme est un trouble du cortex.(je résume)
L'autisme est classé en France dans les psychoses infantiles, contre l'avis de la communauté scientifique et de l'OMS.

A partir du moment on l'autisme est considéré comme une psychose, au ministère de la santé, il rentre dans la case psychiatrie.
Donc tout les crédits débloqués pour la lutte contre l'autisme passe par la psychiatrie.
L'autisme étant assez courant entre 1/1000 et 1/300 (selon les sources), il représente une somme importante pour la psychiatrie.
Il faut savoir que le gouvernement paye 600 Euros par demi journée pour un enfant autiste pris en charge en hôpital de jours.
On parle de somme astronomique.
Si la psychiatrie se désavoue, et retire l'autisme de la case psychose infantile, le manque a gagner pour cette dernière est énorme.

A partir du moment ou l'autisme est considéré comme une psychose, les soins apporté sont uniquement psychanalytique, donc la sécurité sociale ou les mutuelles ne remboursent que ce qui est censé être des soins, donc uniquement les prises en charge psychanalitique.

j’espère avoir été clair.

Bien sur les chose commence a changer, la situation a quand même évolué, je vais faire un petit historique:

Dans les années 90, l'autisme étant considéré comme uniquement lié à la "structure familiale pathogène", des enfants sont retiré de leurs familles (le plus souvent, la théorie veux que l'on éloigne l'enfant de la mère, c'est du freudisme poussé a l’extrême). Les victimes de cette théorie, sont souvent les parents isolés.
La méthode TEACCH venu des Etat Unis apparaît en France, la méthode est a l'opposé de la psychanalyse, l'une considère qu'il faut apprendre/éduqué l'enfant, lui apprendre l'autonomie, l'autre considère que l'enfant a un blocage psychologique, qu'il faut qu'il se débloque seul en détruisant l'anxiogène familiale, souvent la mère (je résume).
La psychiatrie attaque violemment ces nouvelles méthodes, malgré des résultats prouvés scientifiquement. il caricature ces méthodes en les traitent de dressage. Le TEACCH reste marginale et seul les associations/parents l'utilisent.

En 2002, sous les attaques violentent des familles (plaintes, conseil constitutionnel, rapport scientifique), le gouvernement est obligé de changer la lois, dorénavant, l'internement de force des enfants est interdite, les parent ont le droit de choisir les soins pour leurs enfants, les méthodes éducatives (TEEACH, PECS ) se démocratise dans les cercles privés. La psychiatrie garde les clés de la prise en charge officiel et donc des crédits pour l'autisme. Mais la brèche est ouverte, les professionnels mondial de l'autisme montre la France du doigt. L'OMS accuse la France de mauvais traitement de l'autisme. La vue médiatique de l'autisme change, on s'appercoit que l'autisme existe en France. les maisons de l'handicape commence a prendre au sérieux l'autisme, le nombre de cas explose en France.
Pour exemple, on est passé de 0 autiste (reconnu comme tel) dans ma région, a 300 en 2ans.
Mais la situation de la prise en charge n'évolue pas, la psychiatrie garde toujours la maîtrise des moyens. Les familles demandent de leur coté qu'un plan autisme soit mise en place (état des lieu, état des prises en charge, résultat de la psychiatrie).

Il faut attendre 2009, pour que le plan autisme commandé par le gouvernent, sous la pression des familles, sorte. La psychiatrie est mis a l'index. Le plan autisme parle d'une situation dramatique. Il demande une orientation rapide des prises en charge vers un coté éducatif (ABA, TEACCH Ecc..), l'intégration des enfants dans les structure scolaire, la mise en place de structure adapté et de centre diagnostique. Le gouvernement est obligé d'admettre que l'autisme n'est pas une psychose. Un moratoire sur le packing est voté. La psychiatrie se fait toute petite, elle ne conteste pas les conclusions. C'est une victoire sans égale des familles d'autistes.

Aujourd'hui, la victoire est amère, les crédits qui devait être débloqué, sont partis dans la psychiatrie, 50 ans de croyance des médecins ne s'évapore pas par magie. Le lobbying de la psychiatrie s'est emparé du plan autisme pour le mettre a sa sauce.L'autisme est toujours considéré comme une psychose infantile malgré les promesse du ministre de la santé de l'époque. Malgré tous des associations ont réussis a créer des structures, certain professionnel tel que les psychologues ont changé leur point de vue. Ils travail sur des méthodes éducatif (NON PRIS EN CHARGE). La mentalité de la population a changé. Mais la psychiatrie garde toujours une main d'acier sur les prises en charge.
La psychiatrie a changé de tactique, dorénavant, il refuse de posé un diagnostique "d'autisme", il parle de trouble du comportement, cela leur permet de garder leur part du gâteau. Le diagnostique est très important, elle permet au famille de mettre en place des prises en charge adaptés, sans diagnostique, les familles sont baladés dans les structures psychiatriques.

Face au changement de tactique de la psychiatrie, nous aussi nous avons changé de tactique:
Une prise en charge éducative coûte beaucoup moins chère pour la communauté qu'une prise en charge psychanalytique.
(pour un ordre d'idée une prise en charge éducative coûte ~1500 euros par mois, l'enferment des enfants en Hôpital de jours coûte 600 euros la demi-journée). Nous nous sommes réunit en collectif et on tente de saisir le conseil économique, si on arrive à réunir 500000 signature, le conseil économique sera saisie (modification de la lois 2009). Le conseil économique ne pourra que souligner l'absurdité des dépenses (surtout avec aucun résultat). On pense que se sera le cou fatal porté a la psychiatrie.
http://www.autistessansfrontieres.com/petition.php

De toute façon, les chose ne peuvent que changer. La France est totalement isolé sur la scène internationale. Les associations s'organisent en collectif, les médias prennent parti pour nous, des formations universitaires ABA s'ouvrent. Les chose vont changés, le problème reste le temps que cela va prendre , car pour nous la situation est urgente. On a besoin de crédit pour former les gens, on a besoin de structure. Puis on en a marre de ce battre contre la psychiatrie... On a d'autre chose a faire comme s'occuper de nos enfants.

Voila le résumée de l'historique de la prise en charge de l'autisme ces 20 dernières années en France. Ça semble hallucinant et pourtant c'est une réalité, ca ce passe dans un pays civilisé.
C'est un bonne exemple des conséquences quand une pseudo-science devient une institution.

Pour compléter un trés beau reportage passé sur France 5 au mois de mai, on retrouve en gros ce que je dit avec des témoignages et la réussite d'une prise en charge éducative:
http://videos.france5.fr/video/iLyROoafzAXo.html

Brève de comptoir a écrit :Il est question de l'autisme lourd, pas de celui de Rain man, ça a été précisé juste dans le post précédent...

Donc en gros rien à changé... C'est Francis Perrin qui essaye depuis des années que ça change également. Il était repassé à Envoyé spécial il y a peu et il disait que ça n'avait pas du tout changé...

Il utilise une pratique ABA peu suivi en France apparemment. Qu'est ce que tu peux en dire bati ?
Salut,

La véritable méthode ABA est inapplicable en France,
Il faut travailler 40 heures par semaines avec l'enfant (parent, éducateurs, psychologue formé), le coût de reviens mensuel a la charge de la famille est estimé à 2500 Euros. (Francis Perrin peu la mettre en place)
Donc pratiquement impossible dans ça mise en place, de plus le personnel formé a cette méthode est très faible (ou bien, la famille envois son propre éducateur en formation).
Leurs résultats sont impressionnant (ça en devient presque suspect), j'ai vu des autistes (syndrome d'asperger) parler normalement et poursuivre des haute-étude avec cette méthode.
J'utilise de l'ABA (je suis formé la dessus)avec mon fils mais je le mélange a d'autre méthode. Les Nord Américains sont plus pragmatique que nous, il mélange souvent eux aussi d'autre méthode, il ne reste pas fixé sur une seul méthode.

Maintenant en ce qui concerne les résultats de la méthode annoncés , je suis suspicieux, pour une raison simple, ABA fait une prés-sélection des gamins qu'ils prennent en charge. Il est certain qu'avec cette pré-sélection ils peuvent annoncé 80% de réussite.

Ca reste une très bonne méthode d'appoint (a compléter avec du TEACCH et du PECS pour les non-verbale), les gosses progressent bien.

De toute façon, il n'existe aucune méthode miracle. L'autisme ne se soigne pas, on peu atténué les comportements divergents, ou réussir a intégrer les enfants dans la société.
Mais au final un autiste aura toujours une interaction sociale déficiente.

Cordialement,

mauricemaltais
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#11

Message par mauricemaltais » 17 sept. 2011, 16:49

Bonjour

À Bati, quamd tu dis que que l'autisme ne se soigne pas, tu as raison parce que ce n'est pas une maladie. Plusierurs sont asperger sans le savoir peut-être plusieurs de ce forum peut -être toi même. Il faut découvrir la cause. Selon mon expérience car je peux très bien être aussi être un asperger. Je pense que la première cause est le fait que l'autiste en général a un cerveau qui travaille plus que les autres. On dit que le cerveau de l'autisme est plus gros que les autres Et peut-être qu'il a également plus de neurones. . Plusieurs peuvent avoir des problèmes de santé générale . jJai eu la preuve que de servir de son cerveau inténsément trop lontemps il y a un risque qu'il y aiet un manque de'énergie pour d'autres partie du corps. J'étudiais en même temps deux langues étrangères sans problème, j'ai essayé d'étudier trois langues étrangères toujours en même temps.. J'ai eu dès le début un serrement au coeur. La cause n'etait pas un surplus d'ouvrage pour le coeur mais plutôt un mangue d'énergie qui servait en priorité au cerveau. C'est la même raison pourquoi on trouve différents problèmes de santé aux yeux aux oreilles etc......

Si c'est la cause il faut d'abord que l'autiste le save. Comment faire pour faire une correction. C'est là que le travail commence. D'abord il faut chercher et chercher. Est-ce que lorsque l'autiste emploie les jeux virtuels cela l' aide? L'autiste est souvent distrait. Ces jeux pourraient peut-être l'aider. C'est à suivre.

Maurice

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#12

Message par bati » 17 sept. 2011, 18:36

mauricemaltais a écrit :Bonjour

À Bati, quamd tu dis que que l'autisme ne se soigne pas, tu as raison parce que ce n'est pas une maladie. Plusierurs sont asperger sans le savoir peut-être plusieurs de ce forum peut -être toi même. Il faut découvrir la cause. Selon mon expérience car je peux très bien être aussi être un asperger. Je pense que la première cause est le fait que l'autiste en général a un cerveau qui travaille plus que les autres. On dit que le cerveau de l'autisme est plus gros que les autres Et peut-être qu'il a également plus de neurones. . Plusieurs peuvent avoir des problèmes de santé générale . jJai eu la preuve que de servir de son cerveau inténsément trop lontemps il y a un risque qu'il y aiet un manque de'énergie pour d'autres partie du corps. J'étudiais en même temps deux langues étrangères sans problème, j'ai essayé d'étudier trois langues étrangères toujours en même temps.. J'ai eu dès le début un serrement au coeur. La cause n'etait pas un surplus d'ouvrage pour le coeur mais plutôt un mangue d'énergie qui servait en priorité au cerveau. C'est la même raison pourquoi on trouve différents problèmes de santé aux yeux aux oreilles etc......

Si c'est la cause il faut d'abord que l'autiste le save. Comment faire pour faire une correction. C'est là que le travail commence. D'abord il faut chercher et chercher. Est-ce que lorsque l'autiste emploie les jeux virtuels cela l' aide? L'autiste est souvent distrait. Ces jeux pourraient peut-être l'aider. C'est à suivre.

Maurice
Bonjour Maurice,

L'autisme se compose de 80% de personnes atteint d'une déficience intellectuel associé, 20 % sans déficience intellectuel et de Moins de 1% d'autiste de haut niveau.

Le cerveau de l'autiste n'est pas plus grand que les autres, il n'y as pas plus de neurones.
Heu... le truc de l’énergie, j'ai pas tout compris.

Les jeux virtuels n'ont aucun intérêt pour les autistes car le coté imaginatif est inhibé chez eux.

Quand au faite que Mozart ou Einstein étaient autiste de haut niveau, j'ai un gros doute.
Einstein d’après ces écrits, il ne ressemble pas du tout a un autiste de haut niveau (humour, paraphrase, Ironie ecc... ne sont pas du tout utilisé par les Autistes)
Mozart je ne sais pas mais il n'y as pas besoin d'être autiste pour être un virtuose.

Il me semble que vous pensez que tout les autiste sont de haut niveau, c'est très loin d'être le cas, c'est même exceptionnel.
L'autisme n'as rien d'une qualités, ceux avec qui je discute et qui son conscient de leur autisme, mette en place des moyens détournés assez conséquent pour pouvoir juste dire "bonjours, ca va?". regarder quelqu'un dans les yeux les fatigues rapidement. Ils ont beaucoup de mal a comprendre les changement d'humeur (les codes visuels du visage, innée chez les gens dit normaux)
Ils sont obligés de décortiquer toute leurs actions et faire des plans en plusieurs étape, pour pouvoir vivre en société. Ca n'a rien de sympathique. la moindre contrariété, peu leur faire perdre pieds.

La théorie un peu fumeuse comme quoi beaucoup de monde est "asperger" sans le savoir, je n'y crois pas une seconde. (bien sur des cas existe, j'ai rencontré une généticienne qui sais aperçu qu'elle était autiste, le jours ou elle as eu le diagnostic de sa fille).
Si vous étiez Asperger, vous ne comprendriez pas certaine interaction sociale naturelle, donc vous vous en apercevrez.

Il existe un site web d'une faculté américaine qui en 30 question détermine si vous avez des traits autistiques (je n'ai plus le lien désolé).
Il ne dit pas que vous êtes autiste ou pas.

cordialement,

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Brève de comptoir
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#13

Message par Brève de comptoir » 18 sept. 2011, 09:17

mauricemaltais confond sans doute avec la phobie sociale ou la simple misanthropie qui caractérise certains génies ou artistes. C'est sûr dire qu'on est autiste, ça fait plus "ma mise à l'écart du monde ne dépend pas de moi mais d'une différence innée". C'est pas pour rien qu'on a le mythe passé dans le langage courant quand on dit qu'une personne un peu à l'écart, associable, est... autiste. La moindre des choses qu'on puisse faire, c'est d'essayer de comprendre ce trouble comportemental et d'éviter les mythes. Et par exemple lire qu'un autiste est assez étranger à l'imagination ou qu'il n'est pas familier de l'ironie (sans doute parce que c'est une connivence avec quelqu'un) me parait en dire plus que n'importe quelle définition.

J'ai signé la pétition. Bonne chance.

mauricemaltais
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#14

Message par mauricemaltais » 18 sept. 2011, 17:14

Bonjour

À Bati et brève de comptoir, merci pour la réponse , j'espère que d'autres vont s'y joindre, mon père m'a toujours dit qu'il a plus d'intelligence dans deux têtes que dans une. J'ai dit que peut-être que je suis un autiste. Depuis ma naissance jusqu'à l'âge de six ans j'avais tout pour ressembler un autiste . En plus d'être épyleptique jus'qu'a cet âge je me rappelle pas d'avoir jouré avec un autre enfant. Pourtant la famille est nombreuse. Je passais pour un enfant qui avait un andicap mental. Les adultes trouvaient curieux que je restais assis sur une chaise sans rien faire seulement à penser.

Je pensais à cet âge à beaucoup de choses, je me rappelle beaucoup que je pensais à la croyance en Dieu et à mon avenir. Plus tard je me suis intéressé d'une manière précoce à la politique. Si j'ai semblé être social c'est que pour des raisons comme ,il parait qque je chantais comme un ange et plus tard j'ai été très bon en sport . Ce n'est pas moi qui a été vers les autres . C'est eux qui sont venus vers moi.

Quand j'ai parlé des jeux virtuels je pensais surtout aux jeux qui demandent beaucoup d'attention. Le manque d'attention a toujours été mon cas. Il me semble qu'on rencontre beauccoup ce défaut chez les autistes. j'ai été obligé de combattre ce défaut. J'ai été obligé de travaillé dans un domaine où il ne fallait pas être distrait pour gagner sa vie. Et j'ai résussi . Il se peut que si les autistes réussissaient à le faire, leur vie pourrait être boulversé en bien. J'ai hâte de lire les commentaires de gens qui ont constaté ce défaut .

Quant à ton opinion concernant l'intelligence il est très difficile de situer l'intelligence de l'autiste. Ma parente ne pourait pas faire un devoir d'école durant que plus que 5 aminutes. Si on insistait elle pleuraiti.Seuls les parents pouvait avoir l'heure juste dans ce domaine. Pourtant elle était très connaissante même en politque à cet âge. ET ce n'était pas seulement concernant nos connaissances. Son cerveau avait des qualité de travail renversante en musique en particulier .

Quant je dis que le cerveau des autistes 'est plus gros que des autres , c'est un fait établi jamais refuté. Je présume logiquement parlant qu'il a plus de neurones .

A propos du lien entre énergie et cerveau c'est la partie du corsps qui demande le plus d'énergie pour fonctioner . Environ 20%.C'est énorme pour une partie si peu volumineux. Il me semble que lors d'un manque d'énergie dans notre corps c'est le cerveau qui a le plus de dommages sérieux. Le cerveau est plein de mystère. En cherchant dans ce domaine d'une manière vraiment scientifique et non pour trouver une thérapie qui rapporte beaucoup d'argent peut-être une solution pourrait être trouvé peut-être dans un temps pas trop éloigné. J'ai hâte de savoir si une très forte intelligence peut avoir des inconvenients comme elle a des bénéfices.

Maurice

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switch
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#15

Message par switch » 19 sept. 2011, 11:36

Emission intéressante.

J'ai trouvé les théories des psychanalystes plutôt terrifiantes, surtout pour les parents d'autiste qui leur feraient confiance. J'avais lu le livre noir, mais là à les entendre délirer et se contredire, c'est un choc.
« La Science est une méthode pour décider si ce que nous choisissons de croire se base ou non sur les lois de la Nature ».

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#16

Message par bati » 19 sept. 2011, 13:12

Salut Maurice,
mauricemaltais a écrit : Les adultes trouvaient curieux que je restais assis sur une chaise sans rien faire seulement à penser.
Un enfant Autiste ne reste pas assis à "penser". L'inactivité est incompatible avec leurs difficultés de concentration. les Asperger ont des stéréotypes qu'ils ne peuvent contrôler. Ils ont des centres intérêts restreints. par exemple pour mon fils, c'était de tourner une roue, il pouvait faire ça pendant des heures. Cette caractéristique se retrouve chez tous les autistes même ceux de haut niveau. L'hyper-activité est aussi une caractéristique forte chez les autistes.
mauricemaltais a écrit :Je pensais à cet âge à beaucoup de choses, je me rappelle beaucoup que je pensais à la croyance en Dieu et à mon avenir. Plus tard je me suis intéressé d'une manière précoce à la politique. Si j'ai semblé être social c'est que pour des raisons comme ,il parait qque je chantais comme un ange et plus tard j'ai été très bon en sport . Ce n'est pas moi qui a été vers les autres . C'est eux qui sont venus vers moi.
Tout ça c'est clairement très loin des traits Autistiques. Déjà un Autiste n'as pas de croyance, a part si on le formate, et encore il ne comprendra jamais. Ils n'ont pas de coté imaginatif, tout ce qui est abstrait est inexistant pour eux. Dieu est un concept hors de leur porté. pour exemple un autiste ne comprendra jamais l'expression tel que "va au pieds de la montagne", pour eux ca n'as pas de sens (la montagne n'as pas de pieds).

Parler d'avenir avec un autiste, idem, ca n'as pas de sens. Ils n'ont pas de concept Passé, présent, Avenir. Tout ca, est bien trop abstrait. Réfléchir a son avenir n'est vraiment pas un trait autistique. L'autiste a un mal fou a se situer dans le temps. C'est un des aspect que je travail beaucoup avec mon fils. Le futur pour eux n'existe pas, c'est un des problème principaux pour faire travailler un autiste, il n'arrive pas du tout a se projeter dans l'avenir (donc le concept de but a atteindre est très difficile a leur apprendre).

Etre bon en sport et en bien chanter, là, je ne comprend pas ou vous voulez en venir. L'autisme ne se caractérise pas par des performances en chant ou en sport. Il faut que vous vous enleviez l'idée que l'autisme offre des qualités physiques. La plus part des autistes ont au contraire des problèmes physiques, difficulté a marcher, sauter, courir. Je ne connais pas d'autiste célèbre pour leur chant ou leur qualités sportif.

Vous avez une vue particulière de l'autisme de haut niveau, très loin de la réalité. Un autiste de haut niveau a certainement des qualités en mathématiques (impressionnante) et un QI largement supérieur a la moyenne. Cela n'en fait pas des gens "intelligents".
Ils ont des difficultés énormes pour s'intégrer, et certain concept naturel chez vous, seront pour eux de véritable concept incompréhensible. L'intégration d'autisme de haut niveau en société est très rare, voir exceptionnel. Leur résistance au changement, leurs préoccupations excentriques, sont des difficultés souvent insurmontable pour leurs intégration.
Il faut que vous fassiez la part de mythe et de réalité. ce que vous dites n'as rien a voir avec de l'autisme.
mauricemaltais a écrit :Quand j'ai parlé des jeux virtuels je pensais surtout aux jeux qui demandent beaucoup d'attention. Le manque d'attention a toujours été mon cas. Il me semble qu'on rencontre beauccoup ce défaut chez les autistes. j'ai été obligé de combattre ce défaut. J'ai été obligé de travaillé dans un domaine où il ne fallait pas être distrait pour gagner sa vie. Et j'ai résussi . Il se peut que si les autistes réussissaient à le faire, leur vie pourrait être boulversé en bien. J'ai hâte de lire les commentaires de gens qui ont constaté ce défaut .
La effectivement c'est ce que l'on appel un trait autistique (ça ne fait pas de vous un autiste). Le manque d'attention se rencontre chez beaucoup de monde non "autiste".

Il faut faire la distinction entre "trait autistique" et "autisme".
L'autisme notamment en Amérique du nord, est "victime" d'un lobbyisme. Beaucoup de fantasme et de mythe ont été créer pour se défendre la cause. Certaines pathologies ont été associé sans réel recherche.
Je discute souvent avec des associations québécois d'autiste qui revendique leurs "neuro-différences", je trouve cela très bien. Mais comme toute cause, on a tendance a se mettre en avant (mise en avant des autiste de haut niveau et de l'"intelligence" supérieur).
Le résultat que je constate c'est une caricature de l'Autisme. Et on en oublis tout les défauts associés.
Les autistes de haut niveau sont très minoritaire, la grande majorité des autistes ont une déficience mental associé.

mauricemaltais a écrit :Quant je dis que le cerveau des autistes 'est plus gros que des autres , c'est un fait établi jamais refuté. Je présume logiquement parlant qu'il a plus de neurones .
Ah bon ?
Je n'ai jamais entendu parlé de ce "fait établi". Pourtant l'autisme c'est quand même un domaine ou je gravite depuis de nombreuses année.
Vous avez des sources ?
mauricemaltais a écrit :A propos du lien entre énergie et cerveau c'est la partie du corsps qui demande le plus d'énergie pour fonctioner . Environ 20%.C'est énorme pour une partie si peu volumineux. Il me semble que lors d'un manque d'énergie dans notre corps c'est le cerveau qui a le plus de dommages sérieux. Le cerveau est plein de mystère. En cherchant dans ce domaine d'une manière vraiment scientifique et non pour trouver une thérapie qui rapporte beaucoup d'argent peut-être une solution pourrait être trouvé peut-être dans un temps pas trop éloigné. J'ai hâte de savoir si une très forte intelligence peut avoir des inconvenients comme elle a des bénéfices.
De quel énergie vous parlez ? d'ATP ?

La étude tende à prouver que l'autisme est une défaillance du cortex cérébrale avec un déficit de certaines hormones (donc une base génétique).
Par pitié arrêtez de parler de forte intelligence, l'autisme ce n'est pas une "forte intelligence". C'est des conneries.

Même les autistes de haut niveau ne sont pas plus intelligent. Ils ont un QI beaucoup plus élevé que la moyenne mais ils ne sont pas plus intelligent, Ils ont des difficultés énormes.

Si le sujet vous intéresse, lisez des livres scientifiques ou même des livres de vulgarisation scientifique. Il existe aussi un nombre impressionnant de site internet qui traite du sujet. Arrêter de croire que tous les autistes sont RainMan.
Ça devient lassant.

Dans votre cas, d’après ce que vous dites, vous n'avez rien d'un autiste.

cordialement,

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#17

Message par Etienne Beauman » 19 sept. 2011, 13:25

:shock:
C'est pire que ce que je pouvais imaginer en lisant ce sujet :ouch:
Je signe et fait tourner la pétition.
Bon courage.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

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Jonathan l
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#18

Message par Jonathan l » 19 sept. 2011, 16:08

Maurice, l'autisme a une cause biologique. 2 gènes viennent d'être identifié comme étant reponsable.
Oui il semblerais que chez certain garçon le cerveau serait plus gros. Mais cela ne semble pas être la norme.

http://www.theaustralian.com.au/news/he ... 6131763200


Bati, ce que tu raconte est vrai, mais pour les autistes profonds. Comme l'autisme à différent niveau, certain peuvent avoir un concept du temps très bien dévellopé, très bien structuré, l'imaginaire débordant etc. Même une vie sociale remplie.
Tout ça c'est clairement très loin des traits Autistiques. Déjà un Autiste n'as pas de croyance, a part si on le formate, et encore il ne comprendra jamais. Ils n'ont pas de coté imaginatif, tout ce qui est abstrait est inexistant pour eux. Dieu est un concept hors de leur porté. pour exemple un autiste ne comprendra jamais l'expression tel que "va au pieds de la montagne", pour eux ca n'as pas de sens (la montagne n'as pas de pieds).
Un dicton dit: "Lorsque l'on renconte un autiste, on renconte UN autiste." Cela veut dire que chaque cas d'autisme et d'asperger sont différent. J'ai discuté avec certain qui croient fermement en Dieu, et vivent un spiritualité souvent "meilleure" que la plupart des croyants, qui souvent ne croient que parceque. Les as/au (asperger/autiste) qui croient, on en générale pris le temps d'y réfléchir. Et ceux qui n'y croient pas eux aussi.

Le film Mozart and the whale montre bien par les différent personnages qu'il y a un spectre chez les autistes comme chez les aspies, outre le spectre plus large de l'autisme; autisme/asperger/Rett

Bien qu'éffectivement il n'y a pas beaucoup d'autisme (du moins à ma connaissance) qui soient particulièrement bon en chant (quoiqu'en musique parfois ils sont très bon), pour les aspie c'est le contraire. Beaucoup de chanteur/artiste aspies sont connus.

Danceur autistique (semble un cas léger, apparement que seulement 4 ans auparavant il ne marchait pas.)
James Durbin Asperger/Tourette sur american Idol.
Celle-ci de lui ma donné des frissons
Gary Numan Asperger.
Courtney love Mild autism
Matt savage Autiste


Il est totalement faux de prétendre que les autistes de haut niveau ne s'intègre que rarement en société. C'est archi-faux. Oui il éprouvent certaines difficultés, oui ils peut y avoir des accrocs, mais en général ils fonctionnent très bien. Juste a taper famous people with autism ou asperger dans google pour voir des gens parfaitement intégré en société. Je peux comprendre que si votre fils est lourdement atteint, que les autres que vous voyez en clinique soit aussi de très lourd cas, que votre vision soit-celle des autistes qui sont handicappés lourdement et qui sont un fardeau lourd à porté. Heureusement ce n'est vraiment pas le cas pour la majorité.
Concernant Einstein, certaines de ses lettres suggèrent qu'il aurait été asperger et non autiste. J'ai lu les lettres en question et éffectivement il y a du bon dans cette théorie, Certaines étant particulièrement "troublante", mais bon, cela ne reste que spéculation.
Même les autistes de haut niveau ne sont pas plus intelligent. Ils ont un QI beaucoup plus élevé que la moyenne mais ils ne sont pas plus intelligent, Ils ont des difficultés énormes.
Leurs difficultés sont au niveau social et non intéllectuel. Leur QI élevé "fait" d'eux des gens plus intelligents sémantiquement parlant.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#19

Message par mauricemaltais » 19 sept. 2011, 16:21

Bonjour

À Bati, jusqu'à maintenant , on a eu l'opinion de gens qui vivaient avec des victimes de l'autisme. C'est très instéressant. Mais c'est l'opinion vu de l'extérieur. Plus on entendra l'opinion de ceux qui l'ont vu de l'intérieur plus la recherche fera des pas de geant. Tu crois trop facilement ceux qui essaient de dénigrer les autistes pour se défendre de leur ignorance de ce problème. On entend même des chercheurs dire qu'ils sont des imbéciles intelligents. Quant on les entend dire que le moyen de déceler le niveau d'intelligence en général ne peut pas s'appliquer aux autistes c'est le summum de l'anti-science. Si ce moyen donne pas le niveau d'intelligence pourquoi on le fait.

Les chances sont très grandes que surdoué et autisme de haut niveau c'est l'équivalent. Les surdoués ont des agissements différents des autres. On trouve chez ces gens surdourés des agissement identiques aux autismes, Ches des surdoués on retrouve des gens qui ont de la difficulté à faire des choses qui ne sont pas difficiles à faire pour la majorité des gens. Mozart avait de la difficulté à séparer les lettres majuscules des lettres miniscules. Et pourtant ìl pouvait tout en composant écrire l'orchestration.

Les agissement étranges des autistes de haut niveau on les retrouves aussi chez Enstein et également Mozart. On se rappelle des grimaces de Enstein . Au collège celui qu'on considérait comme comme presqu'un génie, sans être sauvage il parlait très peu aux autres. Et immanquablement dans un certain intervale de temps il faisait un coup pendable. Quand ce coup se faisait attendre on se posait des questions. Il disait que c'était malgré lui qu'il faisait cela. Les autorités trouvait qu'il ne fallait pas se surprendre plus que cela.

PLus je crois que notre intelligence est grande plus il y a stress. Dans Rain man on donnait un exemble. L'autiste disait qu'il ne voulait pas prendre l'avion à cette période de l'année parceque selon les statistiques il y avait eu plus de chutes d'avion. Le chanoine de Chardin disait que plus le cerveau est développer plus il est fragile. Si je me fie à mon expérience et ceux de ma parente on pense toujours à prévoir dans notre travail en particulier . Pour moi le present et le futur est presque lié. C'est peut-être en pratique ce qui cause les problèmes et ce n,est pas seulement chez les autistes que cela se produit. Chez Cory Friedman qui avait le syndrome de Gilles de la Tourette il disait que plus il y avai tress plus ses tics étaient nombreux.
http://forums.autismeactus.org/viewtopi ... =12&t=5356

Maurice

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#20

Message par bati » 19 sept. 2011, 19:25

Salut Jonathan
Jonathan l a écrit :Bati, ce que tu raconte est vrai, mais pour les autistes profonds. Comme l'autisme à différent niveau, certain peuvent avoir un concept du temps très bien dévellopé, très bien structuré, l'imaginaire débordant etc. Même une vie sociale remplie.
Alors ils ne sont pas autiste (au sens strict).
Il ne faut pas confondre trait autistique et autisme. C'est un abus de langage très largement répandu.
les troubles envahissants du développement sont multiples mais on ne peu les qualifié tous d'autisme.

Après vous pouvez leur apprendre ces concepts. Mais jamais il ne pourront les concevoir sans aide.
Quand a la vie sociale remplie, c'est exceptionnel, la grande majorité des autistes auront besoin de quelqu'un pour évoluer en société.
Jonathan l a écrit :"Lorsque l'on renconte un autiste, on renconte UN autiste."
100% ok
Jonathan l a écrit :J'ai discuté avec certain qui croient fermement en Dieu, et vivent un spiritualité souvent "meilleure" que la plupart des croyants, qui souvent ne croient que parceque. Les as/au (asperger/autiste) qui croient, on en générale pris le temps d'y réfléchir. Et ceux qui n'y croient pas eux aussi.
Les apergers légers/ trait autistique peuvent comprendre ces concepts, je vous l'accorde.
J'ai généralisé trop vite, je m'en excuse.
Je donnais une règle générale, l'autisme est caractérisé par une absence d'imagination.
Jonathan l a écrit :Le film Mozart and the whale montre bien par les différent personnages qu'il y a un spectre chez les autistes comme chez les aspies, outre le spectre plus large de l'autisme; autisme/asperger/Rett

Bien qu'éffectivement il n'y a pas beaucoup d'autisme (du moins à ma connaissance) qui soient particulièrement bon en chant (quoiqu'en musique parfois ils sont très bon), pour les aspie c'est le contraire. Beaucoup de chanteur/artiste aspies sont connus.

Danceur autistique (semble un cas léger, apparement que seulement 4 ans auparavant il ne marchait pas.)
James Durbin Asperger/Tourette sur american Idol.
Celle-ci de lui ma donné des frissons
Gary Numan Asperger.
Courtney love Mild autism
Matt savage Autiste
Pour Mozart je n'ai pas vue le film, je le regarderais par curiosité.
Aspies (syndrome d'asperger) est un termes très large, on a tendance a faire rentrer un peu tout et n'importe quoi dedans.
Vous trouverez dans toute les professions des aspies (ou des gens avec des trait autistique).
Rien n'empêche un aspie d'avoir l'oreille absolus comme les gens normaux (dans l'assoc ou je suis, un jeunes asperger fait parti d'un groupe de rock)
L'oreille musicale n'as rien a voir avec le faite d'être asperger.


Encore une fois il faut séparer trait autistique et autisme.
Je vie avec un autiste, je vois des autiste tous les jours.
Jonathan l a écrit :Il est totalement faux de prétendre que les autistes de haut niveau ne s'intègre que rarement en société. C'est archi-faux. Oui il éprouvent certaines difficultés, oui ils peut y avoir des accrocs, mais en général ils fonctionnent très bien. Juste a taper famous people with autism ou asperger dans google pour voir des gens parfaitement intégré en société. Je peux comprendre que si votre fils est lourdement atteint, que les autres que vous voyez en clinique soit aussi de très lourd cas, que votre vision soit-celle des autistes qui sont handicappés lourdement et qui sont un fardeau lourd à porté. Heureusement ce n'est vraiment pas le cas pour la majorité.
Concernant Einstein, certaines de ses lettres suggèrent qu'il aurait été asperger et non autiste. J'ai lu les lettres en question et éffectivement il y a du bon dans cette théorie, Certaines étant particulièrement "troublante", mais bon, cela ne reste que spéculation.
Alors la je suis totalement en opposition.
Vous ne parlez pas d'autisme de haut niveau mais d'asperger,
L'autisme de haut niveau est souvent accompagné de trouble important, je ne parle pas pour rien dire, je connais bien le sujet, nous avons un gamin et un adulte chez nous qui sont diagnostiqué autiste de haut niveau (pour le gamin, on as pas encore de diagnostique définitif).
L'adulte a des compétences en mathématique vraiment impressionnante, il parle bien (il ne te regarde pas dans les yeux), mais il est incapable de prendre le bus seul pour aller en ville ou de se faire a manger.
le gamin à 8 ans il est capable de faire des puzzle de 80 pièces en moins de 5/8 minutes sans regarder l'image, mais il ne parle pas et il as des stéréotypes importants.

Des asperger qui s'épanouisse en société c'est possible, mais des autistes de haut niveau qui arrive a vivre en société c'est très rare. Ils calculent en permanence (tout et n'importe quoi), cela les coupe totalement des contacts social. Il est très dur de combattre ce stéréotype. Bien sur avec beaucoup de travail, on peu arrivé a de très bon résultat.
Jonathan l a écrit :Leurs difficultés sont au niveau social et non intéllectuel. Leur QI élevé "fait" d'eux des gens plus intelligents sémantiquement parlant.
Je ne crois pas que le QI détermine l'intelligence. Si le mot "intelligence" vous dérange, je ne l’emploierais plus.
Je ne fait pas dans la dentelle, je marque ce que je pense.
Laissez un autiste de haut niveau dans un endroit qu'il ne connait pas, je peu vous assurez une catastrophe (remarque, avec 90% des asperger on as le même résultat).

Les autiste/asperger avec qui tu discute ou que tu vois a la TV, ce sont ceux qui ont réussit a sortir de leur "monde" de leur stéréotype, Quid de tout ceux que tu ne vois pas ?


Salut Maurice,
mauricemaltais a écrit :À Bati, jusqu'à maintenant , on a eu l'opinion de gens qui vivaient avec des victimes de l'autisme. C'est très instéressant. Mais c'est l'opinion vu de l'extérieur. Plus on entendra l'opinion de ceux qui l'ont vu de l'intérieur plus la recherche fera des pas de geant.


Vu de l'exterieur ?
Escusez-moi, mais ça fait des années que je me bat au coté d'autiste et de famille d'autiste. Je pense savoir de quoi je parle.

L'autisme c'est 80 % de personnes atteint de déficience mental associé

Depuis le début vous me parlez des 1 % d'autiste de haut niveau, c'est vraiment lassant et absurde,
L'autisme ce n'est pas RAINMAN.
mauricemaltais a écrit :Tu crois trop facilement ceux qui essaient de dénigrer les autistes pour se défendre de leur ignorance de ce problème.
Bien sur, j'ai fait une dizaine de formation sur l'autisme avec des nom connu, j'ai suis former en ABA en TEAACH
et en PECS.Je ne compte pas le nombre de conférence que j'ai fait, je suis membre actif d'une association qui lutte contre l'autisme.
Et je crois les ignorants ???

Vous avez un point de vu totalement tronquer sur l'autisme, vous trouvez ça cool depuis que vous avez vu rainman.
Vous m'avez même sorti que vous étiez meilleur en sport et musique comme si c’était des traits autistiques.
mauricemaltais a écrit :Les chances sont très grandes que surdoué et autisme de haut niveau c'est l'équivalent. Les surdoués ont des agissements différents des autres. On trouve chez ces gens surdourés des agissement identiques aux autismes, Ches des surdoués on retrouve des gens qui ont de la difficulté à faire des choses qui ne sont pas difficiles à faire pour la majorité des gens. Mozart avait de la difficulté à séparer les lettres majuscules des lettres miniscules. Et pourtant ìl pouvait tout en composant écrire l'orchestration.
Surdoué = autisme de haut niveau ?
J’arrête la...

Je vous conseil fortement de venir travaillé dans une association, et voir par vous même ce qu'est l'autisme, le vrai pas celui que vous fantasmez. Vous verrez quand vous aurez expliqué 50 fois la même consigne, fait 50 fois le même geste (peu importe le niveau d'autisme).

l'autisme c'est ça:
http://www.youtube.com/watch?v=539LhGua ... re=related
j'ai pris la première vidéo que j'ai trouvé.

cordialement,

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Jonathan l
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#21

Message par Jonathan l » 19 sept. 2011, 23:34

Je ne crois pas que le QI détermine l'intelligence. Si le mot "intelligence" vous dérange, je ne l’emploierais plus.
Je ne fait pas dans la dentelle, je marque ce que je pense.
Laissez un autiste de haut niveau dans un endroit qu'il ne connait pas, je peu vous assurez une catastrophe (remarque, avec 90% des asperger on as le même résultat).

Les autiste/asperger avec qui tu discute ou que tu vois a la TV, ce sont ceux qui ont réussit a sortir de leur "monde" de leur stéréotype, Quid de tout ceux que tu ne vois pas ?
Pas du tout. Certain sont très stéréotypé et fonctionne quand même bien.
Pour en revenir au QI, le fait d'être plus intelligent donne le QI plus élevé. Tu ne peux pas avoir un intelligence moyenne ou médiocre et avoir un QI élevé.

Je craint que tu ne confonde aussi autisme de haut niveau avec autisme profond. Les spécialistes pense en fait que la seule différence entre haut niveau et asperger soit les difficultés de language par les hauts niveau dans la jeune enfance, contre une absence de difficulté chez les aspies. Problème qui dans le cas des autistes de haut niveau se rêgle avec le temps.

Temple Grandin est un exemple d'autisme haut niveau. Et tu conviendra avec moi qu'elle n'est pas, absolument pas d'un QI médiocre, et qu'elle fonctionne bien.

http://en.wikipedia.org/wiki/Controvers ... telligence
Researchers[who?] suspected that the WISC relied too heavily on language to be an accurate measure of intelligence for autistic individuals. The neurotypical children scored similarly on both tests, but the autistic children fared far better on the RPM than on the WISC.
A 2006 review questioned the common assumption that most children with autism are mentally retarded
http://www.eric.ed.gov/ERICWebPortal/se ... o=EJ758007


Le problème avec les association, en amérique surtout, en France je l'ignore, c'est qu'elle on une approche fataliste, mensongère et se sont souvent des "curebies". Ils emplifient les côtés negatifs à l'extrème pour aller cherchez plus de dons. Certaines sont notament reconnu comme ne laissant pas ou très peu la parole au personnes autistique ou aspie. Autism Speak est l'exemple le plus flagrant de tous ce qui ne marche pas (ou presque) dans la lutte à l'autisme. Ce qu'ils veulent c'est ni plus ni moins qu'un génocide. Pouvoir détecté in vitro l'autisme et ou le guérir. Personne chez Autism speak n'est autistique ou aspie.
Les groupes de personnes autistique et aspie sont presque tous fermement opposé à cette approche. ASAN, AFF, WRONGPLANET etc.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#22

Message par Hallucigenia » 20 sept. 2011, 02:04

Salut bati,

Tu dis :
bati a écrit : J’arrête la...
Comme je te comprends !

Argumenter seul face à deux gugusses de ce calibre, c'est pas de la tarte. Je m'en veux un ti'peu de ne pas te prêter main forte dans ce débat.

Mais je me console lâchement en me disant que les lecteurs de ce sujet sauront mesurer la justesse de tes arguments face à ceux de Maurice et Jonathan.

Amicalement,
Hallucigenia

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#23

Message par Kraepelin » 20 sept. 2011, 03:17

Je suis surpris que des médecins psychiatres français entretiennent encore un discours pareil sur l’autisme. Il est vrai qu’en France la médecine est une communauté étrange. On a qu’à penser aux médecins homéopathes

Au Canada, la chose ne se voit jamais. Je ne connais aucun pédopsychiatre d'ici qui dirait que l’autisme est causé par la relation maternelle, pas même le Dr Mailloux.

Pour ce qui est du classement de l’autisme dans les psychoses infantiles, c’est un fait. L’autisme, comme tous les TED, est répertorié dans le DSM IV. Mais c’est une pure question de classement et cela ne présume rien sur les causes. Par ailleurs, d’autres psychoses sont aussi probablement causées (en parti) par de micro lésions cérébrales. L’autisme n’est pas une exception.

Il est plus important de trouver des traitements efficaces. Au Québec, TEACCH domine depuis plusieurs années. J'ai observé des résultats spectaculaires même pour des autistes ayant une déficience intellectuelle concomitante.
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Fair
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#24

Message par Fair » 20 sept. 2011, 04:45

Hello bati,
Hallucigenia a écrit :Je m'en veux un ti'peu de ne pas te prêter main forte dans ce débat.
Idem pour moi. J'ai travaillé quelques temps avec des enfants autistes et j'appuie votre analyse. De plus, ma copine a aussi la même vision (bizarre) de l'autisme que mauricemaltais : il sont surdoués, plus "intelligent"*, beaucoup de génies sont autistes, beaucoup de personnes sont autistes sans le savoir. Beaucoup de légendes urbaines courent à ce sujet (peut-être à cause de Rainman ?).

Après quelques discutions, je lui ai dis à peut près la même chose, c'est à dire d'aller "travailler (faire du bénévolat) dans une association, et voir par elle même ce qu'est l'autisme, le vrai pas celui qu'elle imagine.

A+ :a1:

* Un a discuté longtemps sur un autre "topic" au sujet du "QI = Intelligence". Je ne crois pas, personnellement, qu'il y a une relation (cela dépendant, en final, de votre définition d'intelligence). Les tests de QI ne calculs que certains "types d'aptitudes". J'ai rencontré des personnes au QI élevé que je ne considérais pas comme "intelligentes".
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Très jolies, tes formules

#25

Message par Denis » 20 sept. 2011, 06:12


Salut Hallu,

Très jolies, tes formules. Merci.

L'élégance des lois de la nécessité ne cesse de m'enchanter.

:) Denis
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