C'est, selon moi, typiquement le type
de difficultés liées aux échanges parfois problématiques sur les réseaux sociaux et par les moyens d'expression actuels sur le net. Selon moi, il faut faire attention
de ne pas attribuer
de tels problèmes à telle ou telle catégorie spécifique d'opinions, d'appartenance ou autre.
Pour avancer (1) nous devons tenter
de respecter, si possible souvent, des personnes avec lesquelles nous sommes possiblement en désaccord important (souvent plus sur les moyens que sur les objectifs d'ailleurs quand nous écoutons suffisamment bien).
Le problème que révèle ce témoignage me semble présenter un caractère assez général (et non spécifique à telle ou telle catégorie
de personnes, d'opinions ou d'appartenance). Une partie
de ce problème me semble liée au fait que les modes
de communication actuels par les tweeters, facebook... n'ont pas été rodés par des milliers d'années
de pratique et les moyens d'éviter des conflits stériles ou collectivement dommageables. C'est ce que permet, notamment, un échange plus direct et les signaux d'avertissement émis en langage non verbal, et ce, en présentiel.
Ces modes
de communication ne sont pas la seule cause des conflits, mais ils ont parfois tendance à les amplifier et à accroitre les "effets meute" (consistant à "hurler avec les loups" par une sorte d'effet d'entrainement). Les évènements graves qui ont pu succéder à des campagnes d'indignation visant, par exemple, telle ou telle personne ou encore tel ou tel problème en ont apporté la preuve.
(1) et nous en avons particulièrement besoin dans la période très délicate à laquelle nous nous trouvons collectivement confrontés par suite
de choix dont nous n'avons pas encore mesuré toutes les conséquences ni, non plus, notre part
de responsabilité individuelle.