Jean-Francois a écrit : ↑
03 mars 2019, 13:53
Un petit accès de conspirationnite maintenant? Notez qu'un professionnel est payé par d'autres sources que des gogos et que sa notoriété (et l'argent que ça peut lui rapporter) repose sur des découvertes que des personnes compétentes (ses pairs) trouveront justes. Un archéologue professionnel est soumis au jugement par ses pairs.
Vous parlez certainement de celui-ci
https://www.youtube.com/watch?v=Oj22JVi ... u.be&t=801 que vous citiez.
Dans le cas des incompétents que vous défendez farouchement, il n'y a aucun encouragement à donner un portrait juste des choses. Leur conflit d'intérêt est au contraire souvent flagrant ce qui les pousse au sensationnalisme.
Ici vous parlez de la majorité de tous les archéologues qui étudient l'Égypte depuis 150 ans et du directeur du musé du Caire avant Dr. Tarek Tawfik.
Deux de vos liens conduisent à des pages dont je n'ai pas accès et le troisième ne parle que des crânes déformés artificiellement
Et?
Si vous donnez des liens pour m'encourager à comprendre votre point de vue alors le manque de lien ne me fera pas progresser.
Vous disiez aussi que les archéologues et historiens ne s'intéressaient pas aux crânes déformés et ces références démontrent (à nouveau) que c'est faux. Faudrait quand même remettre en question vos préjugés, hein.
Je ne préjuge pas, je constate que les études ne sont faites que pour les crânes déformés volontairement par les parents des enfants. On y voit d'ailleurs des reproductions fantaisiste de "machines à déformer" Se le foetus ou très jeune bébé au crâne allongé que nous montre M. Foerster a été modelé avec une de ces machines, elles sont très efficaces et doivent avoir un effet immédiat de complète transformation.
À ce propos, comme vous êtes vous-même capable de ne citer que 3 noms de personnes en lien avec des pharaons qui aient eu le crânes déformés, ça ne plaide pas du tout en faveur de vos histoires de lignées de pharaons qui auraient eu le crâne déformé. Une lignée, ce n'est pas juste le père et le fils. Vous av(i)ez une vision faussée de la déformation des crânes dans l'Égypte antique.
Tu fais de la lecture sélective. J'ai précisé que la pluspart des tombes ont été pillées et qu'il ne reste plus de crâne a observer. Les archéologues ont eu de la chance de trouver queslques squelettes complets sur la centaine de pharaons et la centaine de conjointe.
#1028 par Christian » 03 mars 2019, 22:17
Complément après une courte recherche sur Internet: La construction de l’image du corps de l’élite égyptienne à l’époque amarnienne, dans les Bulletins et Mémoires de la Société d’Anthropologie de Paris, 16 (3-4) | 2004 : 2004(3-4).
Le résumé:
De nombreuses hypothèses de maladies ont été faites pour expliquer l’aspect particulier d’Akhénaton dans ses représentations, sans tenir compte de l’importance des données stylistiques, historiques, anthropologiques et médicales qui, tour à tour, permettent de les contredire. La plus récente concerne la maladie de Marfan. Quelques indices laissent effectivement penser que le roi a pu être atteint d’hyperlaxité ligamentaire, une affection banale qui appartient à la symptomatologie de la maladie, mais qui existe aussi de manière isolée. Les auteurs ont également examiné les diverses hypothèses faites au sujet des têtes sculptées des princesses qui présentent un crâne allongé. Leur analyse a permis d’évaluer la complexité des formes allant de la stylisation à une personnalisation qui inclut un certain réalisme anatomique. À l’appui aussi d’indices présents dans les sculptures, les auteurs n’excluent pas la possibilité d’une pratique de déformation crânienne opérée sur les personnes ayant servi de modèle. Les auteurs ont tenu compte dans leur étude des éléments anthropologiques existants, dont les crânes de Smenkhkaré et Toutankhamon. Ils évoquent aussi le contexte idéologique et théologique qui a vu naître ces représentations.
Étude de crânes déformés naturellement ayant comme cause la maladie. Ceci diffère des études de crânes déformés volontairement par les parents.
Il faudrait aussi expliquer par une autre étude la répartition mondiale de cette maladie il y a 3389 ans et avant.