L'article noir de la psychanalyse.
Publié : 04 nov. 2019, 15:48
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Ça démontre une chose si tel est le cas, je ne consulterais jamais un psychanalyste français. Si tel est le but de l'auteure, c'est réussi.
Français ou pas la psychanalyse reste une pseudoscience qui ne devrait pas avoir sa place dans un parcours de soin et dans les universités, les Freud, Lacan et Jung devraient rester des curiosités littéraires du 20ème siècle, mais en aucun des bases d'études de la réalité.DictionnairErroné a écrit : 04 nov. 2019, 16:10 Ça démontre une chose si tel est le cas, je ne consulterais jamais un psychanalyste français. Si tel est le but de l'auteure, c'est réussi.![]()
Ainsi vous croyez que le psychisme est en dehors de la portée d'études? Pourtant, il existe. Reniez-vous qu'il existe?unptitgab a écrit : 04 nov. 2019, 20:21 Français ou pas la psychanalyse reste une pseudoscience qui ne devrait pas avoir sa place dans un parcours de soin et dans les universités, les Freud, Lacan et Jung devraient rester des curiosités littéraires du 20ème siècle, mais en aucun des bases d'études de la réalité.
Si l'on entend psychisme par fonctionnement du cerveau l'étude de celui-ci par la méthode psychanalytique et aussi foireuse que l'étude des infections virales par la méthode homéopathique, mais cela ne veut pas dire qu'il est impossible de faire des études scientifiques sur le fonctionnement du cerveau.DictionnairErroné a écrit : 04 nov. 2019, 20:24 Ainsi vous croyez que le psychisme est en dehors de la portée d'études? Pourtant, il existe. Reniez-vous qu'il existe?
Comme la neuroscience? À la limite la neuropsychologie?unptitgab a écrit : 04 nov. 2019, 20:42 Si l'on entend psychisme par fonctionnement du cerveau l'étude de celui-ci par la méthode psychanalytique et aussi foireuse que l'étude des infections virales par la méthode homéopathique, mais cela ne veut pas dire qu'il est impossible de faire des études scientifiques sur le fonctionnement du cerveau.
Le diagnostique de neuroscience s'améliore dans le temps.DictionnairErroné a écrit : 04 nov. 2019, 20:59
Comme la neuroscience? À la limite la neuropsychologie?
Et le diagnostic du psychanalyste? Compréhensible et farfelu avec Freud, pas trop compréhensible et encore plus farfelu avec Jung, et complètement incompréhensible avec Lacan.Kant Locke a écrit : 05 nov. 2019, 00:11
Le diagnostique de neuroscience s'améliore dans le temps.
Le diagnostique d'un psychiatre s'améliore avec un langage toujours plus compliqué à comprendre.![]()
Kraepelin a écrit : 05 nov. 2019, 06:30 Est-ce le "centième Djihad lancé contre la psychanalyse sur ce forum?
Es tu fondamentalement en désaccord avec le premier paragraphe de cette tribune ?Nous affirmons que la psychiatrie est une discipline médicale, fondée, comme la psychologie, sur des connaissances scientifiques, devant s’exercer dans le respect du patient et la recherche de son mieux-être, conformément au code de santé publique et au code de déontologie des professionnels de la santé mentale. L’exercice de la psychanalyse à titre privé, pour des requêtes d’ordre existentiel ou philosophique, n’est pas critiquable, sous réserve que cela n’ait pas de conséquences pour la santé physique ou psychique de la personne. Face aux troubles mentaux, cependant, d’autres exigences s’imposent. Notre premier devoir est de proposer un accompagnement adapté, fondé sur les preuves et les données acquises de la science.
Vous avez des preuves de ce que vous avancez?spin-up a écrit : 04 nov. 2019, 16:52 La présence des psychanlaystes parmi les experts des tribunaux est une véritable calamité en France.
Hé, c'est que mon envie de discourir est telle que j'ai du mal à me retenirKraepelin a écrit : 05 nov. 2019, 06:30 Psychosophe
Tu t'en vas où avec des ski? Tu publis des articles sans commentaires. J'imagine que tu partages les idées, mais quel pertinance ici? Est-ce le "centième Djihad lancé contre la psychanalyse sur ce forum?
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Des preuves de la presence de psychanalystes parmi les experts judiciaires? Oui.
Donc tu n'as pas d'opinion tranchée en postant ces 2 liens et tu cherches.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 11:14 Le fait de dire (dans la réponse à la tribune contre) que les "dys" et le TDAH sont le fait de problème sociaux et familiaux (relationnel et émotionnel) bien plus que de déficits cérébraux intrinsèques me convainc assez pour donner du crédit aux psychanalystes qui répondent.
Tous les gens que je connais qui bossent avec des enfants médicalisés sous le terme dys-quelquechose ou TDAH... en reviennent de leur conception neurocentrée et intrinsèque du trouble. Ils en reviennent et donnent la part-belle davantage à l'environnement familial comme raison et levier thérapeutique.
J'ai vu des Pr de psychiatrie... Dont la lecture peut être psychanalytique. Que vous parliez d'un pervers ou d'un psychopathe? quelle différence devant une cours d'assise ou autre? Il y va de la conscience et de la délibération de l'acte... pour la justice. Et quand on voit que la science n'est pas foutu d'apporter de réponse au libre-arbitre... et que quand elle en donne on rejette la possibilité d'une absence de libre-arbitre car cela nous rend fouspin-up a écrit : 05 nov. 2019, 11:29Des preuves de la presence de psychanalystes parmi les experts judiciaires? Oui.
Ici par exemple.
Ou des preuves que c'est une calamité?
La psychanalyse est une pseudo-science. Je trouve trouve que c'est une calamité de baser des décisions de justice qui affectent profondément la vie des gens sur une pseudo-science.
Source Une bibliographie avec des vrais articles scientifiques.Les Systèmes de PASSION/sexuel typiques mâles et femelles. Gravés dans le cerveau des nourrissons au cours des premiers mois du développement (pendant le deuxième trimestre chez l’être humain), ils favorisent l’apparition d’une forme de sexualité chez l’enfant et « prennent vie » à l’adolescence alors qu’une sécrétion massive d’hormones sexuelles produites par les testicules, les ovaires et les surrénales entraîne la maturité sexuelle de façon typiquement féminine et masculine.
Selon cette logique, autant remplacer les psychanalystes par des patrons de bistrot: il sont pas scientifiques et ils connaissent bien les gens.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 12:56J'ai vu des Pr de psychiatrie... Dont la lecture peut être psychanalytique. Que vous parliez d'un pervers ou d'un psychopathe? quelle différence devant une cours d'assise ou autre? Il y va de la conscience et de la délibération de l'acte... pour la justice.
Tu as tort.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 12:56Et quand on voit que la science n'est pas foutu d'apporter de réponse au libre-arbitre... et que quand elle en donne on rejette la possibilité d'une absence de libre-arbitre car cela nous rend foupour organiser une société... alors dites m'en davantage sur la raison de votre gêne...
Sais tu qu'en France des tribunaux valident le placement forcé d'enfants autistes sur la base des theories physchanalytiques imputant la responsabilité à la relation maternelle?LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 12:56 Que les décisions affectent profondément la vie des gens, ça, c'est pas la science qui va changer ou améliorer le sort des gens dans les tribunaux. Qu'un prévenu soit scientifiquement coupable ne l'empêche pas de souffrir atrocement jusqu'à se pendre (et encore, on l'y empêchera au-delà de toute éthique...).
Gros manque de clarté de leur part, donc. Pas le genre de qualité qu'on recherche chez un expert judiciaire.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 12:56Je pense que les dires que l'on prête aux psychanalystes dans les tribunaux sont soit biaisés soit détournés, soit mal compris.
Tu as posté un tribune signée non pas par Sophie Robert mais par une soixantaine de psychologue et psychiaytres,LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 12:56Si Sophie Robert pense que "les enfants n'ont pas de désirs sexuels" ou d'intentions pour être plus précis, elle a un bagage en psychologie de l'enfant encore plus naze que le mien... Intention inconsciente... on en parle?
Je suis ambivalent. Et je cherche une symbiose plutôt qu'une opposition. Opposition qui n'amène à rien dans la clinique auprès du patient. Il y a l'officiel des compte-rendus scientifiques de la recherche et l'officieux qui encadrent tous les jours les patients. Il est bon de faire des compromis.LoutredeMer a écrit : 05 nov. 2019, 12:22
Donc tu n'as pas d'opinion tranchée en postant ces 2 liens et tu cherches.
Dans le 1er paragraphe de ta citation ci-dessus, tu mentionnes "problème sociaux et familiaux (relationnel et émotionnel)" tandis que dans le 2ème, tu ne cites que " l'environnement familial comme raison et levier thérapeutique.". C'est une première contradiction.
Je vous transmets sans trop de filtres les observations rigoureuses de mes collègues spé. enfance. Il va de soi que ces collègues ont fait en parallèle de leurs acquis rationnels sur l'enfance (l'école et les formations) un acquis personnel via une très longue thérapie (ethos et pathos, j'y tiens, et Aristote me soutient, nac! (je sais ici la place de la philo
Ensuite, concernant TDAH et "dys", il semble maintenant prouvé qu'il y a une origine neurologique ou physiologique. Et il faut les séparer ama des autres pathologies comme les comportements schizoïdes et paranoïaques par exemple, dont l'origine semble nettement plus compliquée (inné ou acquis, ou les deux)? Je rêve peut etre mais j'ai l'impression que la recherche en 2019 est très peu avancée en la matière et que c'est une question de laxisme des états (en tout cas l'état français), de conflits d'intérêts entre les différents secteurs de la santé mentale, de budget, autre?
Oulà!
Enfin, tu es toi-même psychothérapeuthe je crois, pourquoi veux-tu assimiler psychanalyse freudienne, lacanienne et youngienne avec les formes de psychothérapie actuelles? Celles-ci me semblent incontournables et toujours enrichissantes pour le patient (a condition de faire peut etre le bon choix entre différentes méthodes) alors que la psychanalyse ne fonctionne qu'avec le levier (toi qui parles de levier) de la culpabilité, du rejet de la faute sur l'autre et de la misogynie? (correspondant a l'etat d'esprit judéo-chrétien d'une époque révolue et qui tente de réapparaître).
Le peu de psychanalyse et psychanalystes que je connais... sont très loin d'une bien... jenesaisquoi... Je crois qu'on prête aux psychanalystes/psychanalyse tous nos fantasmes obscures... et c'est bien le jeu de leur côté "secret"...Il faut ama ne pas tomber dans ce piège qui fait partie de l'état d'esprit résurgent actuel de bienséance, bien-pensance, politiquement correct dont les représentants de la psychanalyse pourraient parfaitement s'emparer pour la remettre au goût du jour.
Les esprits fins s'attardent sur la finesse des mots et leurs sémantiques.spin-up a écrit : 05 nov. 2019, 13:40
Tu as posté un tribune signée non pas par Sophie Robert mais par une soixantaine de psychologue et psychiaytres,
Et voici la citation exacte:
"Nous refusons que soient instrumentalisées la psychiatrie et la psychologie pour légitimer des dogmes aussi néfastes que prêter des intentions sexuelles aux bébés, prétendre qu’un enfant puisse être consentant à un inceste ou un rapport sexuel avec un adulte, affirmer que tout rapport sexuel serait du registre de la perversion et du rapport de force, prétendre qu’un crime sexuel n’aurait pas de conséquence grave sur sa victime, et déresponsabiliser les auteurs de violences sexuelles."
Au meme titre que la graphologie, le reiki, l'homeopathie ou le tarot, la psychanalyse est une pseudo-science qui n'a sa place ni dans l'expertise judiciaire, ni dans les universités, ni dans le systeme de santé.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 14:10Qu'il y ait des abus des psychanalystes à l'ancienne... oui, je suis le premier à le dire car j'en vois bien souvent mais de là à faire une chasse aux sorcières... emprunt de généralités et d'incompréhension...
Aucne idée de qui tu parles. Mais un des signataires est Nicolas Gauvrit, une figure très connue de ce forum du milieu sceptique francophone.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 14:10Je connais très bien un des psys qui a signé et vous savez quoi, je ne suis pas du tout étonnéJe ne dirais pas son nom mais un va t'en guerre a la guerre qu'il désire... Et ça renforce l'égo.
Tu as oublié l'"hermétisme" dans ta liste... parce que certains des psychanalystes interviewés par Robert dans Le Mur emploient tellement bien la "langue des oiseaux" qu'ils pourraient rendre jaloux un Jacques Grimault. Mais, pour être précis, il faudrait peut-être parler de "psychanalyse freudo-lacannienne à la française". Comme Sophie Robert le dit dans l'entrevue, la vision qu'on les psys anglo-saxons de la psychanalyse est assez différente, plus proche de la psychothérapie.spin-up a écrit : 05 nov. 2019, 14:41Au meme titre que la graphologie, le reiki, l'homeopathie ou le tarot, la psychanalyse est une pseudo-science qui n'a sa place ni dans l'expertise judiciaire, ni dans les universités, ni dans le systeme de santéLePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 14:10Qu'il y ait des abus des psychanalystes à l'ancienne... oui, je suis le premier à le dire car j'en vois bien souvent mais de là à faire une chasse aux sorcières... emprunt de généralités et d'incompréhension...
Une autre personnalité notable est J. van Rillaer qui est l'auteur de plusieurs ouvrages critiques exposant les tromperies de Freud.Mais un des signataires est Nicolas Gauvrit, une figure très connue de ce forum du milieu sceptique francophone.