Mais
je fais confiance aux psychanalystes pour poursuivre cette recherche scientifique du fonctionnement de l’esprit qui tienne compte de cette spécificité.

A+
L'interdisciplinarité, dans laquelle pourrait intervenir la psychanalyse, serait un élément de réponse.
La psychanalyse seule ? Non,
je ne pense
pas.
Cf. documents que j'ai cités, avec E. Roudinesco, et S. André entre autres.
Un autre élément, découvert hier soir :
https://m.youtube.com/watch?v=WhfnQ-JLtj4
La vidéo met l'accent sur ce qu'on pourrait appeler un paradoxe bien français. Une recherche de sens, mais une hyper-intellectualusation des situations qui nuit aux résultats escomptés. Il faut que
je la revoie, avec prise de notes à la clé.
Ensuite, il
ne faut
pas oublier que nous
ne sommes que les autres, que ce qui fait notre personnalité n'est que la somme et le produit des autres, que nous avons rencontrés, intériorisés, engrammés,
tout au long du parcours que nous avons réalisé, et qui n'est
pas terminé.
Nous faisons également partie d'un environnement, d'une niche écologique, avec laquelle nous sommes continuellement en interactions, le plus souvent de façon
tout à fait inconsciente, car une multitude de processus sont automatisés. La plupart du temps (encore lui!), nous n'avons
pas conscience de ce qui se passe. Nous pouvons toujours prétendre essayer, une bonne partie sera inaccessible.
Rien que la circulation cardiaque, la respiration, ce genre de fonctionnement... Ils déterminent, à leur niveau d'organisation, une bonne part du reste.
Le propre d'un être, c'est d'être. Sans cela, il n'y aurait
pas d'être.
Un cerveau
ne sert
pas à réfléchir,. Il sert à agir sur son environnement, pour se maintenir en vie.
Nous appartenons et dépendons d'un conditionnement, à jamais.
Alors vouloir quelque peu échapper (ou fuir?), le temps, l'espace... pourquoi
pas... Mais alors, comment procède-t-on en ce cas?
Nous avons un fil à la patte, me semble-t-il, et
pas n'importe lequel.
Échapper à cet environnement ? Une solution : la mort, et encore, notre corps sera intégralement "recyclé".
Le conscient, disait entre autres Henri Laborit,
ne sert que d'alibi à l'inconscient, mais
pas celui freudien. Il s'agit de
tout autre chose, même si des rapprochements peuvent être opérés.
Par la création, l'imagination, nous pouvons développer des trésors de stratégie, déployer des ruses, pour prétendre nous enfuir. Mais, pour un observateur extérieur, ce sera toujours une belle illusion. L'intérieur nous appartient, du moins le pensons nous, et nous pouvons en disposer comme bon nous semble.
Du moins, le croyons nous...
Le propre d'un individu
ne serait-il
pas, au fond, d'avoir des illusions ?