Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

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#1526

Message par thewild » 02 févr. 2025, 21:38

CQFD. Adieu.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace

Philippe de Bellescize
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#1527

Message par Philippe de Bellescize » 02 févr. 2025, 21:45

bonsoir,
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 20:48 Si votre foi vous soutient, je n'ai rien contre, bien des gens en ont besoin, mas si je peux me permettre, je pense que la plus belle chose que l'on puisse s'offrir s'appelle ''liberté'' et je ne concois pas qu'elle puisse être vécu à travers une croyance.
Si on peut volontairement collaborer avec Dieu, dans un plein usage de sa liberté et de son intelligence, car Dieu ne veut pas que nous soyons des marionnettes. On peut expérimenter cela à travers les dons de l'esprit. Mais ne vous inquiétez pas je ne me prends pas pour un modèle. D'ailleurs l'imitation comporte beaucoup de travers, à chacun de trouver son chemin dans un plein usage de sa liberté.
Lambert85 a écrit : 25 oct. 2024, 22:23 Amen ! :lol:
Cordialement
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#1528

Message par Jodie » 02 févr. 2025, 21:46

Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 21:25
J'aurais quand même une question à propos de Dieu. Si il a créé les êtres vivants Pourquoi a-t-il créé des animaux qui doivent se nourrir de d'autres espèces, les mangeants vivants, comme si elles n'avaient pas de système nerveux ? Certains sont même cannibales. Il y a aussi ceux qui mettent au monde 2 petits oiseaux, la mère n'en gardera qu'un seule et laissera l'autre se faire manger par un prédateur ? C'est fou, hein ?

La Genèse : ''Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ...''

Il a peut-être manqué d'imagination. Personne n'a jamais répondu à ma question.

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#1529

Message par Dominique18 » 02 févr. 2025, 21:57

Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 21:45 .....
Si on peut volontairement collaborer avec Dieu, dans un plein usage de sa liberté et de son intelligence, car Dieu ne veut pas que nous soyons des marionnettes.

On peut expérimenter cela à travers les dons de l'esprit.
.....
Dieu ne veut pas que...
Comment le savez vous ?
Comment pouvez-vous en être si sûr ?
Qu'est-ce qui vous le fait croire ?

Les dons de l'esprit...
Quels sont-ils ?
Dernière modification par Dominique18 le 02 févr. 2025, 22:36, modifié 1 fois.

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#1530

Message par Jodie » 02 févr. 2025, 22:09

Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 21:45 bonsoir,


Si on peut volontairement collaborer avec Dieu, dans un plein usage de sa liberté et de son intelligence, car Dieu ne veut pas que nous soyons des marionnettes. On peut expérimenter cela à travers les dons de l'esprit. Mais ne vous inquiétez pas je ne me prends pas pour un modèle. D'ailleurs l'imitation comporte beaucoup de travers, à chacun de trouver son chemin dans un plein usage de sa liberté.


Philippe de Bellescize
Si vous le souhaitez, bien évidemment, j'aimerais beaucoup que vous répondiez à ma question sur les animaux. Si vous avez un avis sur cette création de Dieu.

Pour les dons de l'Esprit, si il s'agit de ceux-là : ''Les dons du Saint-Esprit sont la sagesse, l'intelligence, le conseil, la force morale, la connaissance, la piété et la crainte du Seigneur. Ce sont des dons surnaturels qui nous sont donnés au baptême et qui sont scellés dans le sacrement de la confirmation. Ils sont destinés à être conservés."

On peut avoir un haut sens moral sans croire en Dieu, par contre l'avantage c'est qu'on ne craint pas le Seigneur... D'ailleurs pourquoi faudrait-il le craindre ? Remarquez que ca a du être pratique pour punir les enfants et même les violer en leur faisant croire qu'on allait leur montrer ce qui était mal ? Ceux qui portent Dieu dans leur coeur en porte aussi l'odieux.

Pensez-vous un seul instant que l'homme a une conscience intégrale du bien et du mal ? Il ne vous a pas créé parfait et il vous en punie du même coup... Curieux quand on y pense. Il faut dire qu'il ne doit pas avoir beaucoup étudié les divers traumatismes du cerveau, ni la maladie mentale, enfin toutes ces petites choses qui font de l'homme ce qu'il est.

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#1531

Message par Jean-Francois » 03 févr. 2025, 01:49

Dominique18 a écrit : 02 févr. 2025, 21:57Qu'est-ce qui vous le fait croire ?
Ça doit être assez proche de ce qui lui fait croire qu'il apporte quelque chose à la physique. Et comme c'est basé sur de l'irrationnel, il serait tout aussi impossible de l'amener (ou le ramener) à la raison.

Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
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#1532

Message par Philippe de Bellescize » 03 févr. 2025, 04:27

Jean-Francois a écrit : 03 févr. 2025, 01:49
Dominique18 a écrit : 02 févr. 2025, 21:57Qu'est-ce qui vous le fait croire ?
Ça doit être assez proche de ce qui lui fait croire qu'il apporte quelque chose à la physique. Et comme c'est basé sur de l'irrationnel, il serait tout aussi impossible de l'amener (ou le ramener) à la raison.

Jean-François
Le raisonnement c'est un jugement, suivi d'un deuxième jugement, pour arriver à un troisième jugement, et c'est là que certains amis :pingouin: ont du mal à suivre, mais peut-être pas toujours.

Cordialement
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#1533

Message par Philippe de Bellescize » 03 févr. 2025, 05:15

Bonjour,
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Si vous le souhaitez, bien évidemment, j'aimerais beaucoup que vous répondiez à ma question sur les animaux. Si vous avez un avis sur cette création de Dieu.
Les animaux font partie du grand livre de la vie mais je n'ai pas une réponse à tout.
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Pour les dons de l'Esprit, si il s'agit de ceux-là : ''Les dons du Saint-Esprit sont la sagesse, l'intelligence, le conseil, la force morale, la connaissance, la piété et la crainte du Seigneur. Ce sont des dons surnaturels qui nous sont donnés au baptême et qui sont scellés dans le sacrement de la confirmation. Ils sont destinés à être conservés."

On peut avoir un haut sens moral sans croire en Dieu, par contre l'avantage c'est qu'on ne craint pas le Seigneur... D'ailleurs pourquoi faudrait-il le craindre ?
Faites une recherche sur ce qu'est le don de crainte et vous verrez qu'il n'est pas assimilable à une crainte servile du seigneur.
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Remarquez que ca a du être pratique pour punir les enfants et même les violer en leur faisant croire qu'on allait leur montrer ce qui était mal ? Ceux qui portent Dieu dans leur cœur en porte aussi l'odieux.
Certes tout peut être travesti si on sert l'odieux.
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Pensez-vous un seul instant que l'homme a une conscience intégrale du bien et du mal ? Il ne vous a pas créé parfait et il vous en punie du même coup... Curieux quand on y pense.
Les actes en eux-mêmes peuvent être mauvais ou bon mais on n'en a pas toujours une pleine conscience. Celui qui n'a pas conscience et celui qui a la pleine conscience ne sont pas jugés pareillement.
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Il faut dire qu'il ne doit pas avoir beaucoup étudié les divers traumatismes du cerveau, ni la maladie mentale, enfin toutes ces petites choses qui font de l'homme ce qu'il est.
La lumière de Dieu passe à travers nos fêlures quand elles ont été offertes guéries et reprises par lui.
Lambert85 a écrit : 25 oct. 2024, 22:23 Amen ! :lol:
Cordialement
Philippe de Bellescize
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#1534

Message par Dominique18 » 03 févr. 2025, 06:26

@ Jodie

Qu"obtenons-nous?
Une succession caricaturale de litanies et un défilé de lieux communs.
Persister à vouloir élever l'absurdité au niveau de la raison...
En effectuant une recherche courte, je suis tombé sur...

https://lyc-monnet-lqly.ac-versailles.f ... article498

INITIATION A LA PHILOSOPHIE EN ENSEIGNEMENT D’EXPLORATION CRÉATIONS ET ACTIVITÉS ARTISTIQUES

Intéressant échange philosophique entre des élèves et des professeurs, en section artistique.
Mais, car il y a un gros mais, et c'est sur ce point que les réflexions philosophiques sont complètement hors-sol quand un niveau de connaissance des mécanismes neurophysiologiques en oeuvre est absent du débat.

Les élèves, comme les professeurs, produisent du langage, de la rhétorique, sans jamais se poser des questions sur le plan scientifique, même s'il apparaît, dans la discussion, quelques points abordés très superficiellement. Les lieux communs affluent, pour un énième recyclage langagier.
Assiste-t-on à une élévation du niveau de connaissance ? Une plus-value cognitive ? Non.

Le "don" n'existe pas, être "doué" ne recouvre aucune réalité.
Par contre, il est beaucoup plus constructif et judicieux de se poser des questions sur le plan des stimuli et des réponses adaptatives générées en conséquence.

Cet exemple choisi pour illustrer que les propos de Philippe de Bellecsize se situent dans le même registre.
Un réemploi de stéréotypes avec une bonne couche de prêt-à-penser religieux.
La posture de Philippe de Bellicsize est simple : il ne doute pas parce qu'au plus profond de son intimité il est persuadé sait.
Dernière modification par Dominique18 le 03 févr. 2025, 07:12, modifié 1 fois.

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#1535

Message par Philippe de Bellescize » 03 févr. 2025, 07:12

Dominique18 a écrit : 03 févr. 2025, 06:26 Qu'obtenons-nous?
Une succession caricaturale de litanies et un défilé de lieux communs.
Persister à vouloir élever l'absurdité au niveau de la raison...
Pour ce qui concerne la non invariance de la vitesse de la lumière, ce n'est pas encore un lieu commun, car ce n'est pas la grande majorité des scientifiques qui a compris cela:
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 17:03
Pour que la vitesse de la lumière puisse être invariante, il faut que le principe de relativité de la simultanéité corresponde à ce qui se passe effectivement. Ce qui veut dire aussi qu’il faut donner un sens physique aux lignes de simultanéité en les faisant correspondre à l’existence de corps en mouvement, et c’est à partir de là que l’on s’aperçoit que l’on aboutit à des contradictions. C’est parce que les scientifiques sont dans une démarche purement opérationnelle, en ne donnant pas tout leur sens physique aux lignes de simultanéité, qu’ils ne s’en aperçoivent pas. D’ailleurs, même d’un point de vue mathématique, cela devrait pouvoir être démontré. Le livre ouvre aussi une piste vers une vérification expérimentale. S’il y a une simultanéité absolue, la vitesse de la lumière ne peut plus être dans tous les cas de figure invariante, d’où une révolution pour la physique en perspective. Une nouvelle vision philosophique du monde, très stimulante pour la recherche, devient possible.
Cordialement
Philippe de Bellescize

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#1536

Message par Dominique18 » 03 févr. 2025, 07:14

Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 07:12 ....
Pour ce qui concerne la non invariance de la vitesse de la lumière, ce n'est pas encore un lieu commun, car ce n'est pas la grande majorité des scientifiques qui a compris cela:
.....
Définitivement non.
Plus la peine de s'étendre.

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#1537

Message par ABC » 03 févr. 2025, 11:44

ABC a écrit : 02 févr. 2025, 11:35vos mesures sont relatives à 2 référentiels inertiels différents, alors que vous évoquez une navette, or votre navette accélère, ce n'est pas un référentiel inertiel. C'est (notamment) là que se trouve votre erreur.
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50Ce n'est pas une erreur c'est tout à fait intentionnel, car c'est en prenant en compte une accélération, que l'on découvre l'erreur d'interprétation...
de Philippe de Bellescize répétée à l'envi malgré les nombreuses explications déjà données.

Je détaille encore un peu plus (et toujours sans espoir) votre erreur :
  • soit e1 l'évènement départ du missile
  • soit e2 l'évènement départ de la navette
  • soit e3 l'évènement arrivée de la navette après son accélération
Maintenant
  • Dans le référentiel inertiel initial de repos R2 de la navette, le départ e2 de la navette est postérieur au départ e1 du missile. Cette postériorité est une postérorité relative car e1 et e2 sont séparés par un intervalle de type espace
    .
  • Dans tous les référentiels inertiels, l'arrivée e3 de la navette est postérieure à son départ e2. Cette postériorité est une postérorité absolue car e2 et e3 sont séparés par un intervalle de type temps
    .
  • Dans le référentiel R2 de repos initial de la maquette, l'arrivée e3 de la navette est donc postérieure au départ e1 du missile. En effet, la chronologie relative à un référentiel inertiel donné est une relation d'ordre (donc transitive)
Par contre, dans le référentiel inertiel R3, tangent au mouvement de la navette lors de son arrivée, le départ e1 du missile est postérieur à l'arrivée e3 de la navette.

Quelle conclusion peut-on tirer de cette "contradiction" ?

D'une part que la chronologie entre les évènements e1 et e3 est relative...
...d'autre part que, nécessairement (si vous n'avez pas commis d'erreur dans votre diagramme), les évènements e1 et e3 sont séparés par un intervalle de type espace, autrement dit que l'évènement e1 de départ du missile est en dehors des cônes de causalité de l'évènement d'arrivée e3 de la navette.

En effet, si les évènements e1 et e3 étaient séparés par un intervalle de type temps (autrement dit si la droite e1-e3 était à l'intérieur du cône de causalité relativiste de e1), donc sujets à un ordre chronologique absolu, cette inversion d'ordre chronologique serait une violation de causalité relativiste.

Donnez vous maintenant au moins un bon mois pour réfléchir et comprendre votre erreur au lieu de répondre en répétant, à toute vitesse, la même erreur sans avoir rien compris (ou, peut-être, sans avoir rien voulu comprendre).
Dernière modification par ABC le 03 févr. 2025, 17:15, modifié 6 fois.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1538

Message par Jean-Francois » 03 févr. 2025, 12:33

ABC a écrit : 03 févr. 2025, 11:44Donnez vous maintenant au moins un bon mois pour réfléchir et comprendre votre erreur au lieu de répondre en répétant, à toute vitesse, la même erreur sans avoir rien compris (ou, peut-être, sans avoir rien voulu comprendre)
Après plus de 10 ans à ressasser la même vision faussée des choses, et de se convaincre qu'il tient quelque chose, est-il psychologiquement capable de ça? À mon avis, poser la question est y répondre. Surtout qu'il a plusieurs fois laissé entendre que les physiciens n'ont rien à lui apprendre: les physiciens sont trop stupides pour comprendre la physique aussi bien que lui. Comme son truc est 100% rhétorique, il n'existe aucun moyen factuel de lui faire remettre en question ses convictions.

Surtout qu'un facteur psychologique aggravant est le fait qu'il mêle la religion à tout ça. Il souhaite très fort "collaborer" avec (son) dieu... ça fini par le rendre plus proche du Témoin de Jéhovah importun, qui s'accroche à son dogme, que du scientifique.

Je trouve qu'il partage certains traits avec des pseudoscientifiques qui cherchent à mêler dieu et science, comme Miteny80 (bien que ce dernier soit plus enfoncé dans son délire et moins articulé*). Le premier d'entre eux étant une forte dissonance cognitive devant les arguments d'autrui, particulièrement les arguments scientifiques puisqu'il ne comprend rien à la démarche scientifique.

S'il était vraiment rationnel, il se serait depuis longtemps intéressé à la base mathématique derrière les idées qu'il défend. Cela parce qu'il ne peut ignorer que c'est ce que ça prend pour devenir convaincant aux yeux des physiciens. S'il se cantonne à la rhétorique, c'est soit parce qu'il a essayé les maths mais n'y comprend rien, soit parce que apporter des arguments convaincants ne l'intéresse pas (ie, il devine que ces arguments risqueraient de le forcer à se remettre en question).

Jean-François

* Quoique, à force de se prendre au sérieux, PhdB pourrait en arriver à un stade similaire.
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1539

Message par Gwanelle » 03 févr. 2025, 14:26

D'une manière générale, lorsqu'on trouve que quelque chose est contradictoire mais qu'on ne sait pas exprimer avec quoi, c'est que c'est avec quelque chose de si profond en nous qu'on en a pas conscience.

l'échappatoire de Philippe est de dire que l'ordre partiel des événements de la relativité est contradictoire "avec lui-même" (lui évitant de se poser la question d'avec quoi il y a contradiction...c'est à dire avec l'ordre absolu ) , mais la contradiction "avec elle-même" n'existe pas . Aucune phrase n'est contradictoire avec elle-même car il existe toujours un niveau d'abstraction supérieur pour lequel il n'y a pas contradiction .

Anecdote : Certains logiciens se sont même exercés (logique "para cohérentes") à inventer des logiques où les phrases du type 'A et non A' ne sont pas contradictoires :a1:
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1540

Message par Lambert85 » 03 févr. 2025, 15:03

Le problème est qu’il pense comprendre la relativité avec des bouquins qui la vulgarisent avec des exemples bébètes (fusée/missile) qui semblent impossibles quand on n’y comprend rien.
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1541

Message par Wooden Ali » 03 févr. 2025, 17:15

Philippe de Bellescize a écrit :La lumière de Dieu passe à travers nos fêlures quand elles ont été offertes guéries et reprises par lui.
Tu rejoins la pensée d'un autre grand théologien, Michel Audiard, pour qui : "Bénis soient les fêlés car ils laissent passer la lumière."
Tu parais aussi à l'aise sur Dieu que sur la vitesse de la lumière !
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1542

Message par Philippe de Bellescize » 03 févr. 2025, 20:00

ABC a écrit : 03 févr. 2025, 11:44
ABC a écrit : 02 févr. 2025, 11:35vos mesures sont relatives à 2 référentiels inertiels différents, alors que vous évoquez une navette, or votre navette accélère, ce n'est pas un référentiel inertiel. C'est (notamment) là que se trouve votre erreur.
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50Ce n'est pas une erreur c'est tout à fait intentionnel, car c'est en prenant en compte une accélération, que l'on découvre l'erreur d'interprétation...
de Philippe de Bellescize répétée à l'envi malgré les nombreuses explications déjà données.

Je détaille encore un peu plus (et toujours sans espoir) votre erreur :
  • soit e1 l'évènement départ du missile
  • soit e2 l'évènement départ de la navette
  • soit e3 l'évènement arrivée de la navette après son accélération
Maintenant
  • Dans le référentiel inertiel initial de repos R2 de la navette, le départ e2 de la navette est postérieur au départ e1 du missile. Cette postériorité est une postérorité relative car e1 et e2 sont séparés par un intervalle de type espace
    .
  • Dans tous les référentiels inertiels, l'arrivée e3 de la navette est postérieure à son départ e2. Cette postériorité est une postérorité absolue car e2 et e3 sont séparés par un intervalle de type temps
    .
  • Dans le référentiel R2 de repos initial de la maquette, l'arrivée e3 de la navette est donc postérieure au départ e1 du missile. En effet, la chronologie relative à un référentiel inertiel donné est une relation d'ordre (donc transitive)
Par contre, dans le référentiel inertiel R3, tangent au mouvement de la navette lors de son arrivée, le départ e1 du missile est postérieur à l'arrivée e3 de la navette.

Quelle conclusion peut-on tirer de cette "contradiction" ?

D'une part que la chronologie entre les évènements e1 et e3 est relative...
...d'autre part que, nécessairement (si vous n'avez pas commis d'erreur dans votre diagramme), les évènements e1 et e3 sont séparés par un intervalle de type espace, autrement dit que l'évènement e1 de départ du missile est en dehors des cônes de causalité de l'évènement d'arrivée e3 de la navette.

En effet, si les évènements e1 et e3 étaient séparés par un intervalle de type temps (autrement dit si la droite e1-e3 était à l'intérieur du cône de causalité relativiste de e1), donc sujets à un ordre chronologique absolu, cette inversion d'ordre chronologique serait une violation de causalité relativiste.

Donnez vous maintenant au moins un bon mois pour réfléchir et comprendre votre erreur au lieu de répondre en répétant, à toute vitesse, la même erreur sans avoir rien compris (ou, peut-être, sans avoir rien voulu comprendre).
Vous me donnez un bon mois pour réfléchir, mais je suis gêné car j'ai dépassé depuis longtemps la limite de temps, puisque j'ai traité cette aporie depuis un bon nombre d'années.
On voit que la continuité de l’existence du missile n’est pas respectée pour l’observateur qui accélère. Pourtant, la navette, pendant qu’elle accélère, peut sans doute très bien calculer la trajectoire du missile vis-à-vis d’elle. Et, de ce calcul, apparaîtra forcément à un moment quelque chose de non conforme avec ce qui est indiqué sur le diagramme d’espace-temps, car, à partir du moment où l’on calcule la trajectoire du missile, on ne peut pas considérer qu’après avoir existé il n’existe pas encore (le missile étant assemblé, dans l’expérience de pensée, au moment du lancer).

Les partisans de la relativité restreinte ont une réponse à cette objection. Ils parlent des événements situés dans l’ailleurs opposés aux événements situés dans les cônes de lumière passé ou futur. Pour les événements situés dans l’ailleurs (intervalle de genre espace (1)), l’ordre temporel pourrait changer. Par contre, on parlera de passé et de futur absolus pour les événements situés dans les cônes de lumière passé ou futur (2).

Image
Les distances apparaissent sur l’axe horizontal, et le temps sur l’axe vertical. Les traits blancs en diagonale représentent la vitesse de la lumière. Le cône de lumière passé : représente le passé absolu, et le cône de lumière futur : représente le futur absolu. D’ailleurs, certains ne considèrent comme passé que ce qui fait partie du cône de lumière passé, et comme futur que ce qui fait partie du cône de lumière futur. Néanmoins, cette position ne tient pas, car un événement distant, avant d’être dans le cône de lumière passé, était forcément dans l’ailleurs. De plus, il s’agit seulement de savoir si le principe de relativité de la simultanéité peut correspondre à ce qui se passe physiquement, car, dans le cas contraire, s’il y a une simultanéité absolue, la conception du temps de la relativité est forcément remise en cause. Et il n’y a pas de tierce possibilité (...).

Pour les événements situés dans l’ailleurs, intervalle de genre espace, il n’existerait pas de rapport causal possible, car, pour relier ces événements avec l’événement présent, il faudrait dépasser la vitesse de la lumière considérée comme une vitesse limite. Ces événements seraient acausaux et donc l’ordre temporel entre les événements pourrait être modifié. La science étudie les rapports entre l’antécédent et le conséquent, mais, en fait, la causalité, ce n’est pas seulement ces rapports, c'est ce qui rend compte de l'existence des choses de leurs structures et de leurs comportements (3) . Et en prenant en compte l’existence des choses, on voit bien que, d’un point de vue physique et même d’un point de vue métaphysique, cette conception n’est pas acceptable. En effet, si l’on pense que la relativité de la simultanéité correspond à ce qui se passe physiquement, la continuité de l’existence du corps éloigné en mouvement n’est pas toujours respectée pour un observateur qui accélère.

On peut critiquer la conception du temps de la relativité restreinte en considérant que :
  • Tout corps pour être en mouvement par rapport à un observateur doit « exister vis-à-vis (4)» de ce dernier même s’il ne peut pas être encore perçu par lui.
  • Il est physiquement et métaphysiquement impossible que ce qui a « existé vis-à-vis » d’un observateur n’a, par la suite, pas encore « existé vis-à-vis » de ce même observateur. C’est pour cela que l’ordre temporel entre les événements ne peut pas changer, même dans un intervalle de genre espace.
Note 1 : Il existe trois types d’intervalle :

Intervalle de genre temps : Deux événements peuvent être reliés par une information allant à une vitesse inférieure à la lumière.
Intervalle de genre lumière : Deux événements peuvent être reliés par une information allant à la vitesse de la lumière.
Intervalle de genre espace : Ce qui n’est pas de genre temps et de genre lumière. Deux événements ne peuvent pas être rattachés par une information allant à une vitesse inférieure ou égale à celle de la lumière.

Note 2 : Cône de lumière : Événements pouvant être reliés par une information allant à une vitesse égale ou inférieure à celle de la lumière.

Note 3 : Pour la philosophie réaliste, la causalité (les quatre causes) c'est ce qui rend compte de l’existence de l’être (pour les causes matérielle et formelle) et ce qui explique son comportement (pour les causes efficiente et finale). Les rapports existant entre l’antécédent et le conséquent impliquent au préalable ces causalités.(...)

Note 4 : La conception du temps de la relativité restreinte rend l’existence relative à un observateur. C’est pour cette raison que j’utilise cette expression. La relativité de la simultanéité implique qu’un corps à la fois existe et n’existe pas du point de vue des trois dimensions.

Et si Einstein s'était trompé sur un point capital dans son analyse aboutissant à la relativité restreinte ? Mars 2017 pour le première publication
Réponse à une critique importante

On peut penser qu’il y a un sophisme à vouloir rattacher l’hypersurface de simultanéité (1) à l’existence des corps. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle nombre de scientifiques, spécialistes de la relativité restreinte, pourraient être amenés à rejeter la conclusion de ce livre. Mais l’hypersurface de simultanéité, telle qu’elle est présentée dans les diagrammes d’espace-temps, est une représentation de la relativité de simultanéité. Il est question, si l’on se place dans le cadre de l’expérience de pensée du train d’Einstein, et si l’on compare le point de vue des deux observateurs, d’une relativité de la simultanéité en ce qui concerne l’émission des rayons lumineux. Cette relativité de la simultanéité est impliquée par le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière.

On part d’une chronologie supposée, en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre lumière, ce qui a des implications, par répercussion, sur une chronologie supposée en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre espace. En effet, si la distance de la source lumineuse et la vitesse du rayon lumineux sont considérées comme connues, à l’instant d’arrivée du rayon lumineux (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’événement réception du rayon lumineux, par définition, de genre lumière), on peut dire à quel instant il a été émis, pour cet observateur, dans son passé (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’observateur en réception, à cet instant-là, de genre espace). Donc, en se servant d’une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre lumière, par reconstruction, on arrive à une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’Einstein a affirmé, dans son expérience de pensée du train, qu’il y avait une relativité de la simultanéité en ce qui concerne les émissions des rayons lumineux.

En affirmant qu’un corps est en mouvement, par rapport à un observateur, on admet implicitement qu’il existe vis-à-vis de ce dernier même s’il n’a pas encore été perçu par lui. Si l’affirmation initiale est juste, alors le corps en question existe bien vis-à-vis de l’observateur. La relativité de la simultanéité en ce qui concerne l’émission des rayons lumineux, que l’on retrouve dans les diagrammes d’espace-temps, suppose donc une relativité de la simultanéité au niveau physique. Ce qui revient à dire qu’il faut prendre en compte l’existence des corps en fonction de ce que nous montrent les diagrammes d’espace-temps. S’il y a un sophisme dans cette prise de position, il est en fait impliqué par le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. En effet, il est dit tantôt implicitement que le corps existe vis-à-vis de l’observateur, car il est censé être en mouvement par rapport à lui, tantôt que le corps n’existe pas pour l’observateur, car il ne peut pas être encore détecté à cet instant par lui (intervalle entre les événements de genre espace). Le verbe « exister » est pris dans deux sens différents, et il faut bien distinguer ces deux aspects pour comprendre que l’invariance de c aboutit au principe de relativité de la simultanéité au niveau physique.

La relativité de la simultanéité, présente dans les diagrammes d’espace-temps et conséquence du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, implique, dans certains cas de figure, alors que les deux observateurs se croisent, qu’un même corps existe vis-à-vis d’un observateur et pas vis-à-vis de l’autre. C’est ce que j’appelle le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique. À partir de cette constatation, qui n’est d’ailleurs pas la seule possible, on peut remettre en cause, en philosophie réaliste, le principe de causalité de la relativité. En effet, pour la relativité, il y a un rapport causal possible, entre les événements, si l’on se trouve en face d’un intervalle de genre temps ou de genre lumière. Mais, en définitive, ce principe de causalité de la relativité, du fait du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, va impliquer le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, où l’existence des corps n’est pas pleinement respectée (2). Or, le principe de causalité peut se définir, en philosophie de la nature, comme ce qui rend compte de l’existence des corps, de leur structure et de leur comportement. En effet, pour qu’il y ait un rapport entre l’antécédent et le conséquent, il faut bien qu’une réalité se comporte de telle ou telle manière. Le principe de causalité, en philosophie réaliste, prend donc en compte l’existence des corps, ce qui, en définitive, n’est pas totalement le cas, pour la raison exposée ci-dessus, avec le principe de causalité de la relativité.

Certains ont bien vu que le terme « simultanéité », dans l’expression « relativité de la simultanéité », allait soulever, si l’on considère la simultanéité comme quelque chose de physique, le problème que je souligne. Ils proposent de le remplacer par « même coordonnée temporelle ». Ils remarquent très justement que, pour toute paire d’événements, en séparation spatiale, on peut établir un système de coordonnées, dans lequel ils auront une même coordonnée temporelle. Mais on ne peut pas totalement évacuer la question du rapport existant entre ces coordonnées temporelles et le rythme des horloges. Or, dans la synchronisation d’horloges Einstein - Poincaré, on synchronise les horloges en échangeant des rayons lumineux, en supposant connues la distance des sources lumineuses et la vitesse des rayons lumineux. Ces horloges, synchronisées au moyen des rayons lumineux, sont censées tourner simultanément au même rythme. On retrouve donc une simultanéité supposée, ayant un sens physique et étant fonction du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. Ce qui revient à dire, si l’on prend en compte ce qui a déjà été dit précédemment, que la relativité de la simultanéité, dans son sens physique, est bien une conséquence du postulat de l’invariance de la lumière (3). Remettre en cause la relativité de la simultanéité dans son sens physique revient à remettre en cause le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière.

Note 1: Hypersurface de simultanéité : ce qui est censé être simultané pour un observateur. La référence à un observateur dans cette définition a son importance, car ce qui est censé être simultané pour un observateur n'est pas forcément censé l'être pour un autre observateur.

Note 2: Avec le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique on considère, d'un certain point de vue, que le corps existe, d'un autre point de vue, qu'il n'existe pas (…). Pour la relativité quand on se retrouve en dehors de la sphère causale (intervalle de genre espace), l'ordre temporel n'est pas définitif, le passé pouvant devenir futur. Mais cela ne fonctionne plus à partir du moment où l'on prend en compte l'existence des corps, dans l'objection de la navette et du missile prise en compte de l'existence du missile.

Note 3: (…)
Si on utilise l'invariance de la vitesse de la lumière pour synchroniser les Horloges, c'est bien parce que l'on considère que les horloges peuvent être réellement synchronisées par ce moyen là. Certes, la synchronisation des horloges n'est pas une conséquence directe de l'invariance de la vitesse de la lumière, mais une conséquence opérationnelle indirecte. Cette affirmation revêt bien un caractère de généralité, même d'un point de vue opérationnel, car censée, hors champ gravitationnel important, être valable pour n'importe référentiel inertiel.

Paradoxe sur l'invariance de la vitesse de la lumière
Rappel :
Philippe de Bellescize a écrit : 01 févr. 2025, 16:08 Le raisonnement est celui-ci: si cette proposition est vraie, dans telle situation particulière, ne va t-on pas aboutir à une contradiction ?
et :
Pour la relativité quand on se retrouve en dehors de la sphère causale (intervalle de genre espace), l'ordre temporel n'est pas définitif, le passé pouvant devenir futur. Mais cela ne fonctionne plus à partir du moment où l'on prend en compte l'existence des corps, dans l'objection de la navette et du missile prise en compte de l'existence du missile.
A partir du moment où vous prenez comme vrai :
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50 le missile a déjà été émis et a parcouru au moins 100 mètres,
Tout votre raisonnement tombe à l'eau, or c'est comme cela qu'il faut procéder dans une expérience de pensée, il ne faut pas prendre au fur et à mesure la solution qui vous arrange le plus.

Cordialement
Philippe de Bellescize

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PhD Smith
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1543

Message par PhD Smith » 03 févr. 2025, 20:34

Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00 Tout votre raisonnement tombe à l'eau, or c'est comme cela qu'il faut procéder dans une expérience de pensée, il ne faut pas prendre au fur et à mesure la solution qui vous arrange le plus.
Tu fais de la "cueillette de cerises" sans maîtriser les maths de la physique. Einstein avait cette maîtrise.
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#1544

Message par Philippe de Bellescize » 03 févr. 2025, 21:02

PhD Smith a écrit : 03 févr. 2025, 20:34
Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00 Tout votre raisonnement tombe à l'eau, or c'est comme cela qu'il faut procéder dans une expérience de pensée, il ne faut pas prendre au fur et à mesure la solution qui vous arrange le plus.
Tu fais de la "cueillette de cerises" sans maîtriser les maths de la physique. Einstein avait cette maîtrise.
Il y a des physiciens, sans doute pas tous :roll: :pingouin: :roll: , qui peuvent comprendre ce que je dis et qui ont la maîtrise des maths de la physique.

:lol: :lol: :lol:

Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 03 févr. 2025, 23:51, modifié 1 fois.

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ABC
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#1545

Message par ABC » 03 févr. 2025, 21:33

Rappel : dans votre exemple, l'évènement d'arrivée e3 de la navette est séparé de l'instant de départ e1 du missile par un intervalle de type espace. L'évènement d'arrivée e3 de la navette est postérieur à l'évènement de départ e1 du missile dans le référentiel R2 de repos initial de la maquette, mais antérieur à l'évènement e1 dans le référentiel inertiel tangent à la navette en son évènement d'arrivée e3.
Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00La navette, pendant qu’elle accélère, peut sans doute très bien calculer la trajectoire du missile vis-à-vis d’elle.
Non, ce n'est pas possible. Même une fois arrivée en e3, personne dans la navette ne peut faire ce calcul (et ce n'est pas une question de compétence). Savez vous pourquoi ?

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1546

Message par Philippe de Bellescize » 03 févr. 2025, 22:37

Bonsoir,
ABC a écrit : 03 févr. 2025, 21:33 Rappel : dans votre exemple, l'évènement d'arrivée e3 de la navette est séparé de l'instant de départ e1 du missile par un intervalle de type espace. L'évènement d'arrivée e3 de la navette est postérieur à l'évènement de départ e1 du missile dans le référentiel R2 de repos initial de la maquette, mais antérieur à l'évènement e1 dans le référentiel inertiel tangent à la navette en son évènement d'arrivée e3.
Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00La navette, pendant qu’elle accélère, peut sans doute très bien calculer la trajectoire du missile vis-à-vis d’elle.
Non, ce n'est pas possible. Même une fois arrivée en e3, personne dans la navette ne peut faire ce calcul (et ce n'est pas une question de compétence). Savez vous pourquoi ?
Oui je vois une raison « le pendant qu'elle accélère » pose problème, mais c'est une difficulté que j'avais vu et qui peut être contournée. Il vrai, que mon discours à ce sujet pourrait paraître manquer de rigueur, mais tout dépend du sens qu'on lui donne :
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 13:58 Pourquoi vous pensez que le missile retourne réellement sur sa rampe de lancement "pendant l'accélération" de la navette ? Je connais depuis longtemps l'argument, avec ses différentes ramifications, que vous voulez évoquer. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis "pendant l'accélération" entre guillemets. Je répondrais en cas mieux plus tard quand j'aurais un moment..
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50
Philippe de Bellescize a écrit : 01 févr. 2025, 14:35 La navette spatiale ignore peut-être si, dans l'objection de la navette et du missile, le missile a été émis, très loin derrière elle dans l'espace, avant ou après qu'elle ait accéléré. Mais si elle se place dans le cadre ou il a été émis avant qu'elle accélère, la représentation du diagramme d'espace-temps aboutit dans cette objection, comme expliqué précédemment, à une contradiction.
Donc, dans l'objection, on considère comme vrai que le missile a déjà été émis pour la navette et a déjà parcouru 100 mètres, avant que la navette accélère, c'est le premier fait acquis pour la navette. Après on est pas obligé, de considérer le moment de l'accélération, mais on regarde seulement ce que dit le diagramme d'espace-temps après l'accélération. Sur le diagramme d'espace-temps après l'accélération, dans certains cas de figure on peut remarquer que le missile n'est pas encore parti, c'est le deuxième fait acquis pour la navette. A ce moment là la navette a deux faits acquis considérés comme vrais en même temps:
  • le missile a déjà été émis et a parcouru au moins 100 mètres,
  • le missile n'est pas encore parti.
On est pas obligé d'établir un rapport entre « le moment de l'accélération de la navette » avec la trajectoire du missile pendant « ce moment là » ce qui en théorie pourrait être impossible (au moins dans le cadre de la relativité). Mais il suffit de considérer que le missile avait déjà parcouru telle distance avant l'accélération, ce qui est l'affirmation de départ, en effet c'est suffisant pour relever la contradiction.

Cela vous convient comme réponse ?

Cordialement
Philippe de Bellescize

Jodie
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1547

Message par Jodie » 03 févr. 2025, 23:17

Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 05:15 Bonjour,
Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Si vous le souhaitez, bien évidemment, j'aimerais beaucoup que vous répondiez à ma question sur les animaux. Si vous avez un avis sur cette création de Dieu.
Les animaux font partie du grand livre de la vie mais je n'ai pas une réponse à tout.
Vous n'avez aucune opinion perosnnel sur ce sujet ? Ca ne vous gêne pas un tout petit peu de dire que Dieu est en tout et partout et qu'en même temps il permette que les animaux se mangent vivants entre eux ? Dieu est amour pour ces pauvres bêtes déchirer sous des crocs quand ce n'est pas des hommes qui sont mangés. Dieu a bon appétit.

Pour ce qui est du don de crainte, j'ai suivi votre bon conseil et pris le temps de faire une recherche. Le don de la crainte concerne les péchés. Prenons un péché très répandu: Pensez-vous que la colère est une émotion qui peut se maîtriser chez tous ? Saviez-vous que cette émotion peut très bien être un signe de dépression ? Personnellement, je suis bonne pour l'enfer. On en prend un autre, juste pour le plaisir : La gourmandise, saviez-vous que l'absence de sensation de satiété est un problème de santé ? Encore un: l'orgueil, un péché qui peut être utile surtout à ceux qui ont quelque chose à prouver.

Vous m'avez aussi répondu, je vous cite: ''Celui qui n'a pas conscience et celui qui a la pleine conscience ne sont pas jugés pareillement.''

C'est pas de chance pour ceux qui ont de graves problèmes de santé mental et en sont conscients... Hop ! en enfer. Si Dieu existe, les hôpitaux psychiatriques se videraient et les psy ferait faillitte.

Vous n'avez pas besoin de me répondre.

Si je peux au moins vous apporter un petit quelquechose, je vous dirais de vous méfier de vos interprétations. Ce n'est pas ce qu'on vit qui est un problème, c'est ce qu'on pense.

Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1548

Message par Philippe de Bellescize » 04 févr. 2025, 00:49

Bonsoir,
Jodie a écrit : 03 févr. 2025, 23:17 Si je peux au moins vous apporter un petit quelquechose, je vous dirais de vous méfier de vos interprétations. Ce n'est pas ce qu'on vit qui est un problème, c'est ce qu'on pense.
Et si l'on pense à ce que l'on vit ?

Pardon, pardon,
juste un clin d’œil ;)
avant d'aller dormir..

Cordialement
Philippe de Bellescize

Jodie
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1549

Message par Jodie » 04 févr. 2025, 01:43

Philippe de Bellescize a écrit : 04 févr. 2025, 00:49 Et si l'on pense à ce que l'on vit ?
Parfois, vaut mieux ne pas trop penser.

Dormez bien, tout ça, cette discussion est de si peu d'importance au fond.

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Dominique18
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1550

Message par Dominique18 » 04 févr. 2025, 07:14

Jodie a écrit : 04 févr. 2025, 01:43
Philippe de Bellescize a écrit : 04 févr. 2025, 00:49 Et si l'on pense à ce que l'on vit ?
Parfois, vaut mieux ne pas trop penser.

Dormez bien, tout ça, cette discussion est de si peu d'importance au fond.
Ce n'est pas parce que nous disposons de cette conscience que nous contrôlons et que nous savons pour autant.
Ça a déjà été expliqué maintes fois.
La question des miracles: dès que l'appareil critique et les investigations scientifiques sont mises en oeuvre, il n'en reste rien.

Dès que l'on commence à s'interroger sur l'inconscient cognitif, sur ce qui constitue fondamentalement notre être, les notions de religions deviennent absurdes parce que contradictoires avec les faits. Le dogme religieux reste: ne pas connaître, ne pas savoir.

Quelques manifestations, dans le débat public, que ces postures dogmatiques peuvent générer:
contre l'IVG, contre l'assistance pour la dignité de la fin de vie *, contre l'homosexualité, contre la contraception, contre le mariage pour tous, contre les recherches sur le vivant,...
La liste est très longue et remarquable.
Les derniers discours du pape, même s'il a avancé, et qu'il est plus progressiste que ses prédécesseurs, s'inscrivent toujours dans cette ligne de conduite.

La position de l'église catholique fut toujours arriérée et rétrograde pour bien des dossiers. Elle a été obligée de s'adapter, opportunément, touours contrainte et forcée, jamais de son plein gré.

* j'ai toujours en tête, des paroles d'une cruauté et d'une imbécilité sans nom, entendues lorsque j'étais enfant, dans une clinique clinique du Saint-Coeur...) prononcées par deux sœurs, dans deux circonstances différente: Des patients souffraient, suite à des interventions ou à des prises en charge:
- "Vous souffrez. Pensez â Notre Seigneur, â ce qu'il a enduré sur la Croix pour vous."
- idem, pour le deuxième cas, mais cette fois il était question de la Vierge Marie.
C'est beau l'abnégation face à la souffrance de l'autre...

Quand, sur le plan des connaissances, on a pleine conscience des mécanismes de la douleur qui peuvent, si cette douleur n'est pas inhibée, conduire à des complications post-opératoires, ou suite à des traitements intrusifs (chimiothérapie), générer des perturbations, les discours hirs hors d'âge, on les passe à la trappe!
Le gros souci, avec les religieux un peu trop présents, c'est qu'ils trouvent toujours des occasions et des prétextes pour la ramener.

Édit...
Vu et feuilleté ce matin...

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C'est du lourd. "Valeurs actuelles", magazine clairement affiché sans complexe d'extrême-droite, qui ramasse tout ce qui traîne, avec en fer de lance les cathos intégristes.
Fatima, le suaire de Turin,... c'est pas triste.
Du recyclage opportuniste.
Les "miracles" inexpliqués par la science. Ça c'est du vendeur, ça plaît, ça flatte.
J'ai failli l'acheter pour me marrer, mais à 11 € l'exemplaire, non merci, il ne faut pas exagérer.

Verrouillé

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