ABC a écrit : 26 oct. 2024, 17:53
ABC a écrit : 26 oct. 2024, 13:35Un truc dont on pense qu'il qui existe mais reste inobservable ça s'appelle une conjecture.
externo a écrit : 26 oct. 2024, 14:08Cette conjecture a été abandonnée il y a plus de cent ans au profit d'une interprétation qui
se limite à l'hypothèse minimale nécessaire et suffisante pour prédire ce qui est observable : le principe de relativité du mouvement et l'existence d'une vitesse maximale de propagation des interactions isotrope et respectant le principe de relativité du mouvement/équivalence des référentiels inertiels adoptant ainsi le principe du rasoir d'Occam (un rasoir qui a fait ses preuves même si le manier avec discernement est utile pour éviter de couper le blé en herbe).
Pas d'accord, l'hypothèse d'Einstein est une interprétation alternative qui est censé EXPLIQUER la relativité. En particulier la contraction des longueurs est due à un changement de la simultanéité.
Le but d'une théorie n'est pas de prédire mais d'expliquer. Ce qui prédit s'appelle une loi ou un modèle. La loi de Newton n'est pas une théorie car elle n'explique pas mais seulement prédit.
En relativité, ce qui prédit est la transformation de Lorentz, modélisable sous la forme d'un espace de Minkowski. Mais cela n'est pas une théorie. La théorie va consister à interpréter cette transformation du point de vue physique.
Einstein et Minkowski ont interprété cette transformation par la géométrie minkowskienne de l'espace-temps, qui n'a pas d'état de mouvement, et ce que j'ai réfuté.
La seule explication viable est celle de Lorentz, que tu le veuilles ou non c'est ainsi.
Le rasoir d'Ocam a pour vocation de trancher entre deux interprétations physiques du même modèle et non pas entre un modèle et son interprétation physique.
Le référentiel de l'éther peut rester hypothétique si tu veux mais il n'en reste pas moins la seule et unique explication possible de la relativité. L'autre explication, celle d'Einstein et du changement physique de simultanéité étant expérimentalement invalidée.
ABC a écrit : 26 oct. 2024, 13:35L'accélération est absolue. Le principe de relativité du mouvement à la base de la RR ne Tu confonds l'invariance de Lorentz avec l'invariance par difféomorphisme, une invariance que tu n'as d'ailleurs pas comprise. Elle concerne la métrique spatio-temporelle (et tu n'as toujours compris à quelle entité se rapporte une métrique spatiale et sa courbure spatiale associée).
Apparemment tu ne sais pas pourquoi la relativité générale s'appelle la relativité générale.
C'est parce que le principe d'invariance de la vitesse de la lumière a été prolongé aux référentiels accélérés.
Si tu nies que la vitesse de la lumière est localement constante dans un champ de gravitation tu te mets à dos toute la physique mainstream. C'est un résultat fondamental de la relativité générale selon l'interprétation einsteinienne. Si elle est constante dans un champ de gravitation elle l'est aussi dans une accélération, c'est l'interprétation faite par Einstein dès 1907. Donc si tu prétends qu'elle change pendant une accélération tu contredit la relativité d'Einstein.
ABC a écrit : 26 oct. 2024, 13:35
Par contre, les référentiels inertiels tangents successifs dans lesquels est mesurée la vitesse unidirectionelle relative de la lumière ne le sont pas.
Cette phrase ne veut rien dire.
ABC a écrit : 26 oct. 2024, 13:35
Tu devrais te limiter à rester affirmatif dans le domaine de la RR. Dans ce cadre là, le nombre d'affirmations fausses que tu exprimes sans nuance est modéré et essentiellement de nature idéologique (plus une manie de dénigrer des points de vue de physiciens qui, eux, ont une légitimité que tu n'as pas).
Tu devrais te limiter à la RR, parce que tu ne comprends pas ce que dit la RG dans le cadre d'un référentiel privilégié. Si un trou noir est immobile par rapport à l'éther, elle dit que l'éther possède une courbure spatiale physique en forme de paraboloïde de Flamm et que cette courbure spatiale est absolue, les autres points de vue des objets mouvants étant faux. Ensuite, tu peux choisir le système de coordonnées que tu veux, on s'en fiche, ça décrit toujours le même éther courbe.
Suite :
Mais en fait je peux aller plus loin.
Si on se place dans le cadre du point de vue d'Einstein, tout les objets mouvants sont comme dans le référentiel de l'éther. Donc un trou noir qui serait perçu en mouvement serait un espèce de paraboloide de Flamm mouvant contracté dans le sens du mouvement par l'énergie cinétique. La courbure spatiale est absolue quelle que soit l'interprétation. On voit bien dans un diagramme de Minkowski que les intervalles de genre espaces sont contractés dans un champ gravitationnel et que cette contraction ne dépend pas du référentiel. Donc l'absence de référentiel absolu n'a pas d'importance à ce niveau, l'espace est toujours courbe dans la métrique de Painlevé autant que dans les autres. Les coordonnées choisies par la métrique de Painlevé suivent simplement cette courbure et la masquent.
L'erreur d'Einstein en relativité générale est d'avoir pensé que le référentiel physique du trou noir était selon l'axe du temps de l'observateur éloigné, ce qui était nécessaire pour conserver l'invariance locale de la vitesse de la lumière. Cette erreur est sa 2e erreur conceptuelle mais elle découle de la première. La conséquence est que quand on s'enfonce dans le champ gravitationnel il n'y a pas de changement de simultanéité et donc que la simultanéité ne varie pas le long de la courbure spatiale, ce qui explique son univers cylindrique de 1917, dans lequel l'espace est sphérique mais le temps est droit.
Au final la courbure intrinsèque spatio-temporelle à symétrie sphérique autour d'un trou noir est constituée d'une courbure temps-espace extrinsèque, qui représente la divergence ou contraction radiale de l'espace (loi de Newton, effet des marées radial) et d'une courbure espace-espace extrinsèque des deux dimensions spatiales restantes (effet des marées transverse), causée par la symétrie sphérique de la courbure temps-espace, qui est de type rotationnel et qui est une courbure 2D dans la 3e dimension spatiale. Les deux courbures sont unies par le fait que le dénivelé temporel de la courbure temps-espace est identique à la profondeur du dénivelé de la courbure espace-espace dans la 3e dimension, donnant en quelque sorte l'impression que l'espace se courbe physiquement dans le temps.