L'article Wiki donne l'ambiguïté du personnage. D'une part, il a conseillé la politique de privatisation de l'URSS et de la Russie sous Eltsine, ce qui a donné les oligarques russes et Poutine. La pauvreté issue des réformes de Sachs en Russie a contribué à l'émergence de Poutine, et à la haine de l'Europe et de l'Occident. Curieusement, la Pologne l'a remercié.
Wikipédia a écrit :En 2007, la journaliste canadienne Naomi Klein a sévèrement critiqué l'action de Jeffrey Sachs en tant que conseiller économique. D'après elle, la « thérapie de choc » qu'il a préconisée en Bolivie (1985), Pologne (1989) et Russie (1991) a eu des conséquences désastreuses. Si une petite partie de la population a pu chaque fois s'enrichir, le traitement de choc du « docteur Sachs » a entraîné un appauvrissement considérable des sociétés bolivienne, polonaise et russe. Ces mesures ont d'ailleurs été très mal accueillies par ces populations. En Pologne, sous la pression populaire, l'équipe dirigeante (issue de Solidarność) dut mettre fin à une vague de privatisations et à une politique contraires au programme du syndicat Solidarność. En Bolivie et Russie, il fallut des manœuvres fort peu démocratiques (qui iront jusqu'au bombardement du parlement ordonné par Boris Eltsine), pour contraindre les populations à accepter cette nouvelle politique économique. Jeffrey Sachs évite de parler de ces sujets gênants lorsqu'il retrace sa carrière de conseiller économique.
L'universitaire américain Kenneth D. Lehman écrit qu'en Bolivie, à la suite de l'application en 1985 du « décret suprême 21060 » conçu par Jeffrey Sachs et son équipe « le pouvoir d’achat moyen a chuté de 70 % en 1986. (…) Le chômage a atteint entre 20 et 25 % [de la population active], alors qu’on supprimait presque toutes les protections sociales dont jouissaient jusque-là les ouvriers ».
Il faut mentionner cependant que, en Pologne, pays où ses stratégies ont été payantes à plus long terme, sa contribution majeure a été reconnue plus tard. En 1999, le gouvernement polonais lui a décerné l'ordre Polonia Restituta (ordre de la Renaissance de la Pologne), la seconde plus haute décoration civile polonaise.
Depuis 2007, il est diplômé honoraire de l'université d'économie de Cracovie, le plus grand établissement de ce type en Pologne. En 2007, la journaliste canadienne Naomi Klein a sévèrement critiqué l'action de Jeffrey Sachs en tant que conseiller économique. D'après elle, la « thérapie de choc » qu'il a préconisée en Bolivie (1985), Pologne (1989) et Russie (1991) a eu des conséquences désastreuses. Si une petite partie de la population a pu chaque fois s'enrichir, le traitement de choc du « docteur Sachs » a entraîné un appauvrissement considérable des sociétés bolivienne, polonaise et russe. Ces mesures ont d'ailleurs été très mal accueillies par ces populations. En Pologne, sous la pression populaire, l'équipe dirigeante (issue de Solidarność) dut mettre fin à une vague de privatisations et à une politique contraires au programme du syndicat Solidarność. En Bolivie et Russie, il fallut des manœuvres fort peu démocratiques (qui iront jusqu'au bombardement du parlement ordonné par Boris Eltsine), pour contraindre les populations à accepter cette nouvelle politique économique. Jeffrey Sachs évite de parler de ces sujets gênants lorsqu'il retrace sa carrière de conseiller économique.
L'universitaire américain Kenneth D. Lehman écrit qu'en Bolivie, à la suite de l'application en 1985 du « décret suprême 21060 » conçu par Jeffrey Sachs et son équipe « le pouvoir d’achat moyen a chuté de 70 % en 1986. (…) Le chômage a atteint entre 20 et 25 % [de la population active], alors qu’on supprimait presque toutes les protections sociales dont jouissaient jusque-là les ouvriers ».
Il faut mentionner cependant que, en Pologne, pays où ses stratégies ont été payantes à plus long terme, sa contribution majeure a été reconnue plus tard. En 1999, le gouvernement polonais lui a décerné l'ordre Polonia Restituta (ordre de la Renaissance de la Pologne), la seconde plus haute décoration civile polonaise.
Depuis 2007, il est diplômé honoraire de l'université d'économie de Cracovie, le plus grand établissement de ce type en Pologne.
Wiki donne des références sur un discours retranscrit par Médiapart au Parlement européen le 19/2/2025 :
https://blogs.mediapart.fr/jean-lucien- ... traduction