Pepejul a écrit :Pour revenir au fond du sujet :
http://www.echosdansmatete.com/article- ... 28038.html
L'imagerie fonctionnelle du cerveau montre bien une différence d'activité, c'est un fait. Ma question portait sur l'existence d'une différence structurelle identifiable du genre "voilà un cerveau, dites-moi s'il appartient à un surdoué ou pas"
Existe-t-il des structures visibles, identifiables permettant de distinguer un super cerveau d'un cerveau normal ? Est-ce que resussée peut répondre ?
Ah ben voilà, en cherchant un peu, il en trouve... mais j'en ai déjà donné beaucoup qu'il n'a toujours pas lu ou intégré à son système de pensée, par exemple :
- gaine de myéline des neurones plus épaisse;
- plus de synapses par neurone.
Ce sont des différences physiques.
En voici d'autres que j'ai déjà données :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Surdou%C3%A9
Des chercheurs de l'Université McGill, à Montréal, et de l'Institut américain de la santé mentale (NIMH), à Washington, ont étudié le cerveau de plusieurs centaines de jeunes, enfants et adolescents. [réf. nécessaire]
Leurs conclusions sont importantes pour l'évolution des recherches sur les enfants dits surdoués : ils estiment que le cerveau des surdoués se distingue des autres par la rapidité avec laquelle sa partie « pensante » (le cortex préfrontal) s'épaissit et s'amincit durant la croissance.
Le cortex préfontal intervient dans la plupart des tâches d’intelligence abstraites. C'est dans cette partie que se développeraient le raisonnement abstrait, la planification et d'autres fonctions exécutives.
Les enfants présentant un quotient intellectuel au-dessus de la norme se distinguent par un cortex préfrontal qui s’épaissit entre 7 et 11 ans avant de s’amincir au début de l’adolescence. Chez les enfants d’intelligence normale, le cortex préfrontal est initialement épais et s’amincit durant la période 7 à 11 ans (examens réalisés grâce à l'imagerie par résonance magnétique).
Entre 7 et 12 ans, le cerveau se myélinise, les axones s’entourent progressivement de cette gaine qui assure la transmission des signaux électriques. Simultanément, il y a perte des connexions entre les neurones non utilisées et une stabilisation des connexions utilisées pour parler, calculer…
Chez les enfants dans la norme, la perte des connexions inutiles l’emporte sur la myélinisation, ils emmagasinent des connaissances mais le traitement des informations n’est pas très rapide. Les surdoués acquièrent aussi des connaissances, mais la myélinisation plus intense accélère le traitement de l’information. Ainsi les jeunes ayant un quotient intellectuel supérieur à la norme connaissent un schéma de croissance particulier du cerveau.
Pepejul a écrit :Mais l'idée que l'intelligence est directement proportionnelle à la quantité de neuromédiateurs largués au niveau des synapses est-elle confirmée par l'analyse ? C'est ça le coeur de la question.
Je demande à notre interlocutrice d'appuyer un peu ses affirmations...
Encore une fois, je vous renvoie aux résultats des différentes études qui jusqu'à ce jour ont pu être menées par les spécialistes, études concluantes.
L'intelligence n'est pas proportionnelle à la quantité de neuromédiateurs largués au niveau des synapses, mais ce n'est de toute façon pas la question pour ce qui nous intéresse ici : les
EMI.
Les neurones hyper-connectés de surdoués sont bien plus chargés en neurotransmetteurs que ceux des gens normaux.
Quand ils se mettent à "griller" en situation de toxicité, automatiquement les décharges sont plus importantes.
Pepejul a écrit :le lien doctissimo concernait les crises de nerfs, en effet, aucun rapport.
Rapport direct avec la crise de nerfs de Florence à laquelle j'ai répondu par ce lien.
C'est fou comme il faut rabâcher, mettre les points sur les i et toujours remettre son ouvrage sur le métier, par ici.