Bonjour Mireille
Mireille a écrit :Bonjour Emmanuelle,
Je te réponds morcelé, avec le temps que j'ai.
Emanuelle a écrit :
Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, Steven Laureys cherche depuis le début dans cette affaire une explication strictement neurologique.?
Mais je crois que c'est son travail, non ? Et d'après ce que j'ai lu, il se penche sur les parties du cerveau vulnérable quand il y a un manque d'oxygène, comme pour les cas d'arrêt cardiaque ou de traumatisme crânien.
Une petite question quelle est la définition d'une
EMI-like ?
Et une remarque : Dans un extrait que tu rapportais du site du Dr Jordan, tu as écris :
« les EMI s'il s'avère que ces dernières ne peuvent être réduites à une anomalie du fonctionnement cérébral. » Si tu pouvais établir ou expliquer clairement aux bénéfices de ceux qui s’intéressent à ce sujet, ce qui d’après ce que tu sais ne peut être réduit à une anomalie du fonctionnement cérébral.
Je te demande cette question parce que selon ce que j’ai lu dans ce livre, voir chapitre 14 du Dr Benjamin Cretin
https://books.google.ca/books?id=FYr2Aw ... 14&f=false, la recherche en neurologie du moins en est encore à définir les parties possiblement affectées dans le cerveau, donc il m’apparait présomptueux que le Dr Jordan fasse une telle déclaration.
Pour le reste, je te reviens plus tard.
Le critère pour qualifier une
EMI est un score sur l'échelle de Greyson qui est un questionnaire standardisé élaboré par Bruce Greyson, reconnu internationalement. Lorsque ce score est supérieur à 7, on parle d'
EMI.
Mais les
EMI sont mal nommées; elles ont été nommées ainsi parce que les premiers cas recensés sont survenus lors de risque vital. Les chercheurs savent depuis longtemps que ces expériences surviennent sans risque vital. Mais le nom est resté mais il est faux. Donc une
EMI-like est une "
EMI" qui survient dans des circonstances autres qu'un risque vital.
Par exemple: les Fear Death expérience: Les gens vivent la même expérience qu'une
EMI lorsqu'ils croient qu'ils vont mourir. Par exemple ils croient qu'ils vont avoir un accident de la route mais finalement l'accident est évité de justesse.
Donc ils vivent la même expérience sans aucune atteinte cérébrale.
Idem en cas d'orgasme.
Donc il y a des expériences sans aucune perturbation cérébrale.
Mais il y a sans doute ce mécanisme de déconnexion dont j'ai déjà parlé à maintes reprises.
"S'il s'avère ... " c'est un vieux texte ou une façon délicate de parler. le docteur Jourdan n'est pas présomptueux. Il cherche à ce que les scientifiques s'intéressent aux
EMI et découvrent par eux-mêmes ce qu'il en est. Travail qu'il a déjà effectué sur ce point (et sur bien d'autres) !
Tu peux aller jeter un oeil à ce site, dans la rubrique EXTRAITS ( chapitre 2: une expérience mal nommée) et la rubrique LES QUESTIONS)
http://www.deadlinelelivre.fr
Quant à Steven Laureys, je ne peux que répéter que l'article de 2014 est un premier pas pour dire qu'il ne s'agit pas d'hallucinations.
Mais il n'est peut-être pas si facile, après avoir pendant des années, dit, devant tous les médias, qu'il s'agissait d'une perturbation cérébrale comme dans les expériences d'Olaf Blank de dire clairement qu'il n'en est rien.
S'ils sont honnêtes (et réellement je n'en doute pas), leurs conclusions seront de plus en plus claires.
Tu peux aller voir les témoignages que j'ai postés dans le rédico.
"L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence... Voilà l'équation". Averroès
« Il est absolument possible qu’au-delà de ce que perçoivent nos sens se cachent des mondes insoupçonnés. » Einstein