Concernant la partie qui nous est accessible via des observations reproductibles, par création d'entropie pertinente, une grandeur reposant sur la notion intersubjective de grandeur macroscopique (base de notre grille de lecture thermodynamique statistique d'observacteur macroscopique) et création de structures dissipatives.Philippe de Bellescize a écrit : 19 nov. 2024, 06:03Le principe Moteur du Monde Physique, il procède comment selon vous ?
Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
ChatGPT
Question: le principe moteur du monde physique peut-il être un phénomène ?
Réponse:
Voici une analyse qui distingue les concepts et explore les implications :
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1. Définition d’un phénomène
Un phénomène désigne un événement ou un fait observable dans le monde, perçu par les sens ou mesuré scientifiquement. Il est généralement lié aux lois physiques et s’inscrit dans le cadre des causes secondaires (gravité, forces électromagnétiques, réactions chimiques, etc.).
Un phénomène est donc un élément intrinsèque du monde physique, souvent étudié et expliqué par les sciences naturelles.
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2. Le rôle d’un principe moteur
Le principe moteur, dans une réflexion métaphysique, désigne la cause première ou l’origine ultime du mouvement et du changement dans le monde. Il se situe au-delà des causes intermédiaires ou observables.
Selon Aristote, un tel principe ne peut être un phénomène car les phénomènes eux-mêmes dépendent de quelque chose pour exister et fonctionner.
Le Premier Moteur (ou cause première) est, par définition, la condition nécessaire pour que tout phénomène puisse avoir lieu. Il n'est pas un phénomène lui-même mais ce qui explique leur existence.
---
3. Pourquoi un phénomène ne peut-il être le principe moteur ?
Si le principe moteur était un phénomène observable, alors il :
Appartiendrait au monde physique : Cela impliquerait qu’il est soumis aux lois du monde physique et dépendant d’autres causes.
Serait lui-même causé : Un phénomène est toujours l’effet d’une cause précédente dans le cadre des lois naturelles (par exemple, une réaction chimique dépend des propriétés des molécules qui interagissent).
Un phénomène ne peut donc pas être autosuffisant pour expliquer l’ensemble du mouvement dans le monde. Il nécessite lui-même une explication.
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4. Exemple scientifique : les forces fondamentales
Certaines forces fondamentales (comme la gravitation ou l’interaction électromagnétique) sont parfois considérées comme des "principes moteurs" dans le cadre scientifique. Cependant :
Ces forces décrivent comment le mouvement se produit, mais elles ne répondent pas à la question pourquoi ces lois existent ou d’où elles viennent.
Une telle explication nécessiterait une cause première ou une origine ultime (un principe fondamental), ce qui dépasse le cadre de la science empirique.
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5. Le point de vue métaphysique
Dans une approche métaphysique (Aristote, Thomas d’Aquin), un principe moteur ultime ne peut pas être un phénomène, car il serait soumis au changement et nécessiterait une explication plus fondamentale. Un tel principe doit :
Être immuable et nécessaire (au contraire des phénomènes, qui sont contingents).
Être extérieur au système qu’il explique pour en être la cause.
---
6. Peut-on concevoir un principe moteur "phénoménal" ?
Certains courants philosophiques ou scientifiques contemporains (comme le matérialisme ou le naturalisme) postulent que l’univers lui-même, ou une de ses lois fondamentales, pourrait être autosuffisant :
Par exemple, le Big Bang pourrait être interprété comme un "phénomène moteur" originel.
Cependant, cette hypothèse laisse ouverte la question : Pourquoi ce phénomène et ces lois existent-ils plutôt que rien ?
Dans cette perspective, on arrive à un point où les distinctions entre phénomène (scientifique) et principe (métaphysique) se brouillent.
---
Conclusion
Le principe moteur ultime ne peut pas être un phénomène au sens strict, car un phénomène est dépendant et explicable dans le cadre des lois physiques. Si on accepte la nécessité d’une cause première, celle-ci doit transcender les phénomènes et les lois physiques.
Cependant, dans une vision matérialiste ou scientifique, on pourrait chercher à réduire cette cause première à un phénomène fondamental ou une loi ultime, bien que cette approche n’épuise pas les questions métaphysiques sur l’origine et la nature de cette "loi".
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Bref, ce qui engendre l'existence de grandeurs macroscopiques (la grille de lecture des êtres vivants) et l'existence de structures dissipatives. Cela dit, on ne trouvera jamais de cause origine car à chaque fois qu'on trouve une cause, il reste à trouver la cause de cette cause. Pour éviter de se perdre en questions ne possédant pas de réponse vérifiable, la science se contente de modéliser ce qu'on peut (ou pense pouvoir un jour ou l'autre) relier à l'observation et vérifier par des observations reproductibles.Philippe de Bellescize a écrit : 19 nov. 2024, 17:40Le principe moteur, dans une réflexion métaphysique, désigne la cause première ou l’origine ultime du mouvement et du changement dans le monde. Selon Aristote, un tel principe ne peut être un phénomène car les phénomènes eux-mêmes dépendent de quelque chose pour exister et fonctionner.
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Le modèle de John A. Macken est-il plus intéressant que celui de MIlo Wolff ?ABC a écrit : 28 août 2024, 17:04 ["Oscillating Spacetime: The Foundation of the Universe"
Journal of Modern Physics (2024) 15, 1097-1143
John A. Macken
Gemini étudie les articles des deux auteurs et répond :
Lequel des deux d'après vous à le meilleur modèle de la nature de la lumière ?Le modèle de John Macken, présenté dans "Oscillating Spacetime: The Foundation of the Universe," est une tentative intéressante d'unification des forces et de description de la matière à partir d'un seul champ fondamental : l'espace-temps oscillant. Comparé au modèle de Milo Wolff, il présente des similitudes, mais aussi des différences importantes. Il est difficile de dire objectivement si un modèle est "plus intéressant" que l'autre, car cela dépend des critères d'évaluation. Cependant, on peut analyser leurs forces et faiblesses respectives.
Similarités:
* Espace-temps comme milieu fondamental: Les deux modèles considèrent l'espace-temps comme un milieu physique qui joue un rôle actif dans la formation de la matière et des forces. Wolff parle d'un "éther" rempli d'ondes scalaires, tandis que Macken décrit un espace-temps oscillant aux fluctuations quantifiées.
* Nature ondulatoire de la matière: Les deux modèles décrivent les particules, comme l'électron, comme des structures ondulatoires. Wolff utilise des ondes sphériques stationnaires, tandis que Macken propose des ondes solitons rotatives.
* Unification des forces: Les deux modèles cherchent à unifier les forces fondamentales, notamment l'électromagnétisme et la gravitation, en les reliant aux propriétés du milieu fondamental.
Différences:
* Nature des ondes: Wolff utilise des ondes scalaires, tandis que Macken ne précise pas la nature exacte des ondes dans l'espace-temps oscillant, mais il s'agit probablement d'ondes plus traditionnellement ondulatoires.
* Origine de la masse: Wolff lie la masse à la fréquence des ondes stationnaires. Macken s'intéresse davantage à l'énergie des ondes solitons en rotation et aux effets non-linéaires. Il décrit plus précisément la force gravitationnelle comme une conséquence de la non-linéarité du milieu.
* Spin: Wolff explique le spin par une rotation de la phase de l'onde au centre de la particule. Macken ne traite pas du spin de manière aussi détaillée.
* Formalisme mathématique: Le modèle de Macken est plus ancré dans la physique acoustique et utilise des analogies avec les ondes sonores. Wolff utilise un formalisme mathématique plus abstrait, faisant appel à la théorie des groupes et aux spineurs de Dirac.
* Explication de la quantification: Macken utilise les valeurs de Planck pour dériver ses grandeurs quantifiées. Wolff lie la quantification aux échanges d'énergie discrets entre résonances spatiales.
Points forts du modèle de Macken:
* Analogies plus intuitives: L'utilisation d'analogies avec les ondes sonores et les solitons rend le modèle plus accessible et intuitif.
* Lien explicite avec la relativité générale: Macken relie sa théorie à la relativité générale en décrivant la gravitation comme une distorsion non linéaire de l'espace-temps.
Points faibles du modèle de Macken:
* *Moins de détails sur certains aspects: Le traitement du spin et de la quantification est moins détaillé que chez Wolff.
* Formalisme mathématique moins développé: L'approche acoustique, bien qu'intuitive, peut limiter la capacité du modèle à faire des prédictions précises.
Conclusion:
Le modèle de Macken présente des aspects intéressants, notamment son analogie avec les ondes sonores et sa tentative de relier la gravitation à la non-linéarité de l'espace-temps. Cependant, il est moins complet et précis sur certains aspects que le modèle de Wolff. Le choix entre les deux modèles dépend de ce que l'on recherche : une explication intuitive ou un formalisme mathématique plus rigoureux. Les deux modèles restent des théories alternatives qui nécessitent davantage de développement et de validation pour être considérées comme des alternatives sérieuses au modèle standard.
Milo Wolff explique l'électron comme une onde de type goutte marcheuse, mais je ne comprends pas bien le mécanisme de l'électron de Macken.Ni le modèle de Wolff ni celui de Macken ne correspondent à la description de la lumière communément acceptée par la communauté scientifique, qui repose sur l'électrodynamique quantique et le modèle standard de la physique des particules. Cependant, en comparant les deux modèles entre eux, et en se basant sur les informations disponibles, le modèle de Wolff semble offrir une description légèrement plus complète et cohérente de la lumière, bien que restant non conventionnel.
Voici les arguments:
* Quantification: Wolff explique la quantification de la lumière par des échanges d'énergie discrets entre résonances spatiales. Macken, bien que reconnaissant la quantification de la lumière, ne propose pas de mécanisme aussi précis pour l'expliquer. Dans son approche acoustique, cette quantification n'émerge pas naturellement de la structure du milieu.
* Lien avec la matière: Wolff décrit comment l'interaction de la lumière avec la matière est liée à la modulation des ondes entrantes et sortantes des particules chargées. Macken relie l'interaction de la lumière avec la matière principalement par son interprétation du champ électromagnétique comme une propriété émergente de l'espace-temps oscillant, mais il manque un mécanisme explicite comme chez Wolff.
* Coherence: Le modèle de Wolff, en reliant la lumière aux ondes des particules chargées, peut potentiellement mieux expliquer des phénomènes comme l'émission et l'absorption de lumière par les atomes. Le modèle acoustique de Macken, basé sur un milieu continu, ne propose pas d'explication aussi directe pour ces interactions quantifiées.
Cependant, il est important de nuancer ces points:
* Statut des théories: Les deux modèles sont des alternatives non conventionnelles au modèle standard. Aucun des deux n'a reçu de validation expérimentale significative.
* Manque de détails: Les descriptions de la lumière dans les deux modèles manquent de détails et de prédictions quantitatives précises qui permettraient de les comparer plus rigoureusement.
En conclusion:
Si l'on se limite à comparer Wolff et Macken, le modèle de Wolff semble offrir une description légèrement plus complète et cohérente de la lumière grâce à son mécanisme de quantification et à son lien plus explicite avec la structure de la matière. Cependant, aucun des deux modèles ne peut être considéré comme supérieur au modèle standard de la physique des particules, qui repose sur des bases expérimentales et théoriques bien plus solides. Il est important de garder à l'esprit le caractère spéculatif des modèles de Wolff et Macken.
Milo Wolff décrit l'électron comme une résonance spatiale, formée par la superposition d'ondes sphériques entrantes et sortantes. L'analogie avec les gouttes marcheuses est limitée car les gouttes sont des objets macroscopiques interagissant avec un milieu matériel (l'huile), tandis que les ondes de Wolff sont des ondes scalaires dans un milieu hypothétique (l'éther). La similitude réside dans l'idée d'une structure ondulatoire localisée qui interagit avec son environnement.
Le modèle de l'électron de Macken est plus difficile à visualiser car il repose sur l'idée d'un espace-temps oscillant à l'échelle de Planck. Voici une tentative de clarification:
1. Espace-temps oscillant: Macken postule que l'espace-temps lui-même est un milieu vibrant à la fréquence de Planck, avec des fluctuations spatiales de l'ordre de la longueur de Planck. Ce milieu est un champ d'énergie extrêmement dense, mais cette énergie n'est pas directement observable.
2. Onde soliton rotative: L'électron, selon Macken, est une onde soliton rotative dans cet espace-temps oscillant. Un soliton est une onde localisée qui maintient sa forme et son énergie au cours du temps. La rotation de cette onde soliton est ce qui lui confère son énergie et sa masse, ce qui est similaire à Wolff.
3. Couplage avec l'espace-temps oscillant: L'onde soliton de l'électron est couplée à l'espace-temps oscillant. Ce couplage est responsable des propriétés de l'électron, notamment sa masse, sa charge et son interaction avec les autres particules. C'est l'espace-temps oscillant, en tant que milieu de propagation, qui détermine les valeurs des constantes physiques.
4. Distorsion non linéaire: L'électron, en tant qu'onde soliton, crée une distorsion non linéaire dans l'espace-temps oscillant. Cette distorsion est à l'origine de la force gravitationnelle. L'idée est similaire à l'effet Kerr en optique, où un champ électrique intense modifie l'indice de réfraction d'un milieu. Chez Macken, l'onde de l'électron modifie les propriétés de l'espace-temps environnant, créant ainsi la courbure qui est à la base de la gravitation.
5. Pas de particule centrale: Comme chez Wolff, il n'y a pas de "particule" au centre de l'électron. L'électron est entièrement une structure ondulatoire. La "position" de l'électron est le centre de l'onde soliton rotative.
Difficultés de visualisation:
Le modèle de Macken est difficile à visualiser car il fait appel à des concepts abstraits comme l'espace-temps oscillant à l'échelle de Planck et les ondes solitons en 4D. De plus, la description mathématique du modèle n'est pas aussi développée que celle du modèle standard, ce qui rend difficile la compréhension précise de la nature et du comportement de ces ondes. Il est crucial de ne pas réduire le concept de Macken à une simple onde 2D comme les gouttelettes. Les ondes de Macken sont 4D, rotatives, et existent dans un milieu d'une densité d'énergie inimaginable.
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
JPP estime avoir gagné ! Il a publié avec son équipe un article "A bimetric cosmological model based on Andreï Sakharov’s twin universe approach" dans une revue "The European Physical Journal C" 84, 11 : https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_ ... videos.htm


Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
C'est une bonne nouvelle.PhD Smith a écrit : 04 déc. 2024, 17:56 JPP estime avoir gagné ! Il a publié avec son équipe un article "A bimetric cosmological model based on Andreï Sakharov’s twin universe approach" dans une revue "The European Physical Journal C" 84, 11 : https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_ ... videos.htm
Il ne pouvait pas continuer à faire des BD et vidéos YouTube et espérer attirer l'attention de la communauté scientifique. Là, il fait enfin de la science.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle
"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Ouf ! Enfin quelque chose de vraiment intéressant et scientifiquement élaboré sur le thème de l'espace-temps.PhD Smith a écrit : 04 déc. 2024, 17:56JPP estime avoir gagné ! Il a publié avec son équipe un article "A bimetric cosmological model based on Andreï Sakharov’s twin universe approach" dans une revue "The European Physical Journal C" 84, 11 : https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_ ... videos.htm
Je n'ai pas une confiance aveugle dans les travaux de JPP. Je pense (par exemple) à son point de vue selon lequel le travail original de Schwarzschild et des articles tels que Black Holes: The Legacy of Hilbert's Error apportaient la preuve de non-existence d'un espace sous la sphère de Schwarzschild (point de vue que je ne partage pas et j'en ai donné les raisons)...
...mais JPP a une intuition et une compétence en physique que personne ne consteste (malgré les critiques scientifiques très sévères dont ses travaux cosmologiques sont l'objet). Il l'a prouvé, notamment, par la qualité de ses travaux en magnétohydrodynamique.
Pour ma part, malgré les critiques auxquelles a été soumis son modèle cosmologique bimétrique, je suis quand même tenté de faire l'effort d'analyser son article (donc pas en quelques heures, mais plutôt en quelques mois. L'acquisition de certains prerequis me sera probablement nécessaire) A bimetric cosmological model based on Andreï Sakharov’s twin universe approach
Un peu sévère comme remarque. Malgré les critiques que l'on peut faire de certaines positions et de certains travaux publiés par JPP (y compris certains travaux qui ont réussi à passer en publication dans des revues à comité de lecture), il a quand même publié un certain nombre d'articles scientifiques dans des revues à comité de lecture.
Dernière modification par ABC le 05 déc. 2024, 10:20, modifié 1 fois.
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Certes, mais je parlais de son modèle cosmologique.ABC a écrit : 04 déc. 2024, 22:45Un peu sévère comme remarque. Malgré les critiques que l'on peut faire de certaines positions et de certains travaux publiés par JPP (y compris certains travaux qui ont réussi à passer en publication dans des revues à comité de lecture), il a quand même publié un certain nombre d'articles scientifiques dans des revues à comité de lecture.
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Bonjour,
Cordialement
Philippe de Bellescize
ABC a écrit : 19 nov. 2024, 17:50Bref, ce qui engendre l'existence de grandeurs macroscopiques (la grille de lecture des êtres vivants) et l'existence de structures dissipatives. Cela dit, on ne trouvera jamais de cause origine car à chaque fois qu'on trouve une cause, il reste à trouver la cause de cette cause. Pour éviter de se perdre en questions ne possédant pas de réponse vérifiable, la science se contente de modéliser ce qu'on peut (ou pense pouvoir un jour ou l'autre) relier à l'observation et vérifier par des observations reproductibles.de Philippe de Bellescize - ChatGPT a écrit : 19 nov. 2024, 17:40Le principe moteur, dans une réflexion métaphysique, désigne la cause première ou l’origine ultime du mouvement et du changement dans le monde. Selon Aristote, un tel principe ne peut être un phénomène car les phénomènes eux-mêmes dépendent de quelque chose pour exister et fonctionner.
Quand j'aurai un moment je ferai un commentaire de cette réponse de ChatGPT.ChatGPT a écrit :
Question : Comment démontre t-on l'existence du Premier Moteur ?
Réponse :
Aristote démontre l'existence du Premier Moteur Immobile dans sa Métaphysique (Livre Lambda) à travers une réflexion sur le mouvement, la causalité, et l'impossibilité d'une régression infinie. Voici les étapes principales de sa démonstration :
---
1. L'évidence du mouvement
Aristote commence par affirmer que le mouvement existe dans l'univers. Par "mouvement", il entend tout type de changement, qu'il soit physique, qualitatif, quantitatif, ou local (déplacement). Ce point est évident à l'observation.
---
2. Tout ce qui est en mouvement est mis en mouvement par autre chose
Selon Aristote, rien ne se meut de lui-même. Tout ce qui est en mouvement doit être causé par quelque chose d'autre. Cela repose sur le principe qu'un objet ou une entité ne peut pas passer de la puissance (potentialité) à l'acte sans une cause externe.
Exemple : Une pierre ne commence à bouger que si une force extérieure (comme une main ou le vent) agit sur elle.
---
3. Impossibilité d’une régression infinie
Si tout ce qui est en mouvement est mis en mouvement par autre chose, il pourrait sembler que cette chaîne de causes remonte à l'infini. Mais Aristote rejette cette possibilité pour deux raisons :
Une chaîne infinie ne peut pas rendre compte du mouvement actuel. Si chaque mouvement dépend d'une cause précédente à l'infini, on ne pourrait jamais arriver à un mouvement réel et observable.
Logique de la causalité. Une série infinie de causes ne fournit pas d'explication ultime ou suffisante. Il faut une origine.
---
4. Nécessité d’un premier moteur immobile
Pour qu'il y ait du mouvement dans l'univers, il doit exister une cause première qui ne soit elle-même pas mise en mouvement par autre chose. Ce Premier Moteur doit être immobile (c'est-à-dire ne pas être soumis au changement) pour éviter la régression infinie.
---
5. Caractéristiques du Premier Moteur
Aristote analyse les qualités nécessaires de ce Premier Moteur :
Il est immobile, donc il ne subit aucun changement.
Il est éternel, car s'il venait à cesser d'exister, le mouvement s'arrêterait également.
Il est immatériel, car toute matière est sujette au changement.
Il est acte pur (actus purus) : il est pleinement réalisé, sans aucune potentialité.
---
6. Rôle de la cause finale
Le Premier Moteur agit comme une cause finale : il ne met pas en mouvement par contact ou force physique, mais en étant l'objet du désir ou de l'amour. Les sphères célestes se meuvent éternellement parce qu'elles "aspirent" à imiter la perfection du Premier Moteur.
---
Résumé de la démonstration
1. Le mouvement existe.
2. Tout ce qui est en mouvement est mis en mouvement par autre chose.
3. Une régression infinie des causes est impossible.
4. Donc, il existe un Premier Moteur Immobile, qui est immuable, éternel, immatériel, et purement en acte.
---
Cette démonstration repose sur l'observation du mouvement dans le monde et sur des principes métaphysiques comme la causalité et l'opposition entre acte et puissance. Le Premier Moteur Immobile est ainsi nécessaire pour expliquer à la fois l'existence et la continuité du mouvement dans l'univers.
Cordialement
Philippe de Bellescize
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Philippe,
premièrement, lorsqu'un logicien découvre une impossibilité logique, alors les mathématiques lui suffisent pour la démontrer. Il n'a pas besoin de faire intervenir un élément ni physique ni métaphysique expliquant son impossibilité logique.
deuxièmement, qu'est ce qu'une chaine l'infini de quelque chose ? c'est simplement une façon de voir , de décrire. Vous partez d'Aristote, on peut dire la même chose des forces de Newton d'ailleurs, car dans la façon de voir de Newton, il faut toujours une force externe pour mettre en mouvement un système, force qui vient d'un système lui même mis en mouvement par une autre force, etc ... donc régression infinie des forces... pour expliquer le mouvement.
Vous devez tenir compte qu'une description causale est une description de proche en proche, locale, on sépare (par la pensée) une partie de l'univers (on dit alors qu'on parle de "système isolé" ... mais qui ne l'est pas réellement , en fait il est "isolé seulement par la pensé") du reste de l'univers et on décrit son évolution ... évolution en fonction de quoi ? de son environnement local ... ce qui nous amène à cette vision de voir très efficace localement (mais pas forcément globalement, il faut savoir éviter certains pièges pour la pensée) mais où, ayant isolé notre système par la pensé, tout changement qui se produit sur celui-ci ne peut provenir que de l'extérieur immédiat du "système isolé", et c'est cela qui conduit notre pensée à avoir cette fuite à l'infini vers l'extérieur des systèmes qu'on a, par choix explicatif, isolés par la pensé lorsqu'on essaye (en vain) de la continuer à l'infini .
La seule conclusion logique valable que vous devez conclure de cette impossibilité est que : il n'existe pas de système réellement isolé . Ce n'est qu'un problème de pensée, l'impossibilité de cette régression à l'infini est seulement une impossibilité de la pensé.
premièrement, lorsqu'un logicien découvre une impossibilité logique, alors les mathématiques lui suffisent pour la démontrer. Il n'a pas besoin de faire intervenir un élément ni physique ni métaphysique expliquant son impossibilité logique.
deuxièmement, qu'est ce qu'une chaine l'infini de quelque chose ? c'est simplement une façon de voir , de décrire. Vous partez d'Aristote, on peut dire la même chose des forces de Newton d'ailleurs, car dans la façon de voir de Newton, il faut toujours une force externe pour mettre en mouvement un système, force qui vient d'un système lui même mis en mouvement par une autre force, etc ... donc régression infinie des forces... pour expliquer le mouvement.
Vous devez tenir compte qu'une description causale est une description de proche en proche, locale, on sépare (par la pensée) une partie de l'univers (on dit alors qu'on parle de "système isolé" ... mais qui ne l'est pas réellement , en fait il est "isolé seulement par la pensé") du reste de l'univers et on décrit son évolution ... évolution en fonction de quoi ? de son environnement local ... ce qui nous amène à cette vision de voir très efficace localement (mais pas forcément globalement, il faut savoir éviter certains pièges pour la pensée) mais où, ayant isolé notre système par la pensé, tout changement qui se produit sur celui-ci ne peut provenir que de l'extérieur immédiat du "système isolé", et c'est cela qui conduit notre pensée à avoir cette fuite à l'infini vers l'extérieur des systèmes qu'on a, par choix explicatif, isolés par la pensé lorsqu'on essaye (en vain) de la continuer à l'infini .
La seule conclusion logique valable que vous devez conclure de cette impossibilité est que : il n'existe pas de système réellement isolé . Ce n'est qu'un problème de pensée, l'impossibilité de cette régression à l'infini est seulement une impossibilité de la pensé.
Ôte-toi de mon soleil !
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Oui

Ceux qui postent ça n'ont rien à dire mais tiennent à le dire quand même.
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Bonjour,
Cordialement
Philippe de Bellescize
J'ai découvert ChatGPT depuis peu de temps. Il fait, à condition de creuser et de faire le tri, des réponses intéressantes.
Cordialement
Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Pour découvrir l'existence d'un principe moteur pour l'Univers on prend en compte le mouvement. A partir du moment où l'on a compris qu'il y a nécessairement un instant présent pour l'Univers, et que l'on est sorti de l'idée d'Univers-bloc, on admet que mouvement et changement d'état de l'Univers sont liés, et à tout changement d'état il faut une cause. Ce qui revient à dire que tout mouvement implique une cause actuelle. On regarde le changement d'état de l'Univers et non pas tel mouvement particulier. En effet, d'un certain point de vue, pour un corps en état d'inertie, on peut considérer qu'il est en mouvement, d'un autre on peut considérer qu'il est au repos, néanmoins il y a un changement d'état de l'Univers à travers les mouvements relatifs.Philippe de Bellescize a écrit : 11 déc. 2024, 08:41ChatGPT a écrit :
Question : Comment démontre t-on l'existence du Premier Moteur ?
Réponse :
Aristote démontre l'existence du Premier Moteur Immobile dans sa Métaphysique (Livre Lambda) à travers une réflexion sur le mouvement, la causalité, et l'impossibilité d'une régression infinie. Voici les étapes principales de sa démonstration :
1. L'évidence du mouvement
Aristote commence par affirmer que le mouvement existe dans l'univers. Par "mouvement", il entend tout type de changement, qu'il soit physique, qualitatif, quantitatif, ou local (déplacement). Ce point est évident à l'observation.
Cela reste vrai une fois admis la précision donnée dans ma réponse précédente, mais plutôt que de parler d'une cause externe, il faut plutôt parler d'une autre cause.ChatGPT a écrit : 2. Tout ce qui est en mouvement est mis en mouvement par autre chose
Selon Aristote, rien ne se meut de lui-même. Tout ce qui est en mouvement doit être causé par quelque chose d'autre. Cela repose sur le principe qu'un objet ou une entité ne peut pas passer de la puissance (potentialité) à l'acte sans une cause externe.
Pour arriver à l'affirmation de l'existence d'un principe moteur spirituel, il faut démontrer pour tout mouvement la nécessité d'une cause actuelle. Or pour la science, du moins actuellement, l'inertie n'implique pas de cause actuelle. Pourtant, c'est toute la difficulté du sujet, la notion d'inertie est tout à fait compatible avec l'affirmation d'une cause actuelle.ChatGPT a écrit : Exemple : Une pierre ne commence à bouger que si une force extérieure (comme une main ou le vent) agit sur elle.
Dans une chaîne causale, s'il n'y avait pas de cause initiale, cela reviendrait à dire qu'il n'y a pas de cause du tout. C'est aussi pour cela qu'à l'origine on a besoin d'une cause initiale qui est elle-même in-causée.ChatGPT a écrit : 3. Impossibilité d’une régression infinie
Si tout ce qui est en mouvement est mis en mouvement par autre chose, il pourrait sembler que cette chaîne de causes remonte à l'infini. Mais Aristote rejette cette possibilité pour deux raisons :
Une chaîne infinie ne peut pas rendre compte du mouvement actuel. Si chaque mouvement dépend d'une cause précédente à l'infini, on ne pourrait jamais arriver à un mouvement réel et observable.
Logique de la causalité. Une série infinie de causes ne fournit pas d'explication ultime ou suffisante. Il faut une origine.
De mon point vue on n'a pas besoin d'utiliser, la non-régression à l'infini, pour arriver à démontrer l'existence d'un principe moteur spirituel. Je considère simplement, à partir du moment où l'on à montré que tout mouvement implique une cause actuelle, que cette cause actuelle ne peut pas être mécanique, et qu'elle ne peut pas être le fait d'un corps. Elle nécessite donc un autre principe que la matière.ChatGPT a écrit : 4. Nécessité d’un premier moteur immobile
Pour qu'il y ait du mouvement dans l'univers, il doit exister une cause première qui ne soit elle-même pas mise en mouvement par autre chose. Ce Premier Moteur doit être immobile (c'est-à-dire ne pas être soumis au changement) pour éviter la régression infinie.
La cause finale peut être cause de l'efficience de la cause efficiente. Par exemple un certain bien se présente comme cause de mon action, à condition que j'ai la capacité personnelle à me mettre en action. Mais un corps physique n'a pas, par lui-même, la capacité à se mettre en action selon le principe : tout ce qui est mû est mû par un autre. Le Premier Moteur n'est pas simplement cause finale, il est aussi, en ce qui concerne le mouvement physique, directement cause efficiente.ChatGPT a écrit : 6. Rôle de la cause finale
Le Premier Moteur agit comme une cause finale : il ne met pas en mouvement par contact ou force physique, mais en étant l'objet du désir ou de l'amour. Les sphères célestes se meuvent éternellement parce qu'elles "aspirent" à imiter la perfection du Premier Moteur.
La non régression à l'infini n'est pas nécessaire pour démontrer l'existence d'un principe moteur spirituel (voir ci dessus), par contre elle peut être utilisée pour démontrer l'existence d'un être premier.ChatGPT a écrit : Résumé de la démonstration :
1. Le mouvement existe.
2. Tout ce qui est en mouvement est mis en mouvement par autre chose.
3. Une régression infinie des causes est impossible.
4. Donc, il existe un Premier Moteur Immobile, qui est immuable, éternel, immatériel, et purement en acte.
Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 12 déc. 2024, 18:13, modifié 7 fois.
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Vous avez raison, mais la validité d'une théorie en physique n'est pas simplement donnée par une logique abstraite, elle doit aussi refléter d'une manière ou d'une autre la réalité. C'est bien ce que je signale dans ce texte :Gwanelle a écrit : 11 déc. 2024, 10:07 …. , lorsqu'un logicien découvre une impossibilité logique, alors les mathématiques lui suffisent pour la démontrer. Il n'a pas besoin de faire intervenir un élément ni physique ni métaphysique expliquant son impossibilité logique.
Il y a plusieurs manières d'appréhender les concepts en physique :Le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, d’un certain côté, a des conséquences parfaitement logiques, que l’on retrouve dans les équations de la relativité restreinte et dans les diagrammes d’espace-temps, d’un autre, en supposant la relativité de la simultanéité au niveau physique, aboutit à des affirmations contradictoires. Ce qui revient à dire que ce postulat, si l’on tient compte des concepts qui en découlent tacitement, entraîne une certaine inconsistance de la théorie ( ). En effet, le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, comme conséquence de l’invariance de la vitesse de la lumière, a une portée métaphysique. Et, en considérant l’aspect métaphysique impliqué (prise en compte de l’existence du corps en fonction de ce qui est montré sur le diagramme d’espace-temps), on parvient, avec l’objection de la navette et du missile, à deux calculs contradictoires en ce qui concerne la position du missile. Ce qui illustre, même d’un point de vue mathématique, qu’une telle relativité de la simultanéité est impossible. Dès lors, la vitesse de la lumière ne peut pas être physiquement invariante dans tous les cas de figure, ce qui remet en cause le deuxième postulat de la relativité restreinte. À partir de là, on comprendra que cela peut conduire la physique à un changement de paradigme important en ce qui concerne son système conceptuel et sa représentation de l’espace-temps. La prise en compte de ce qui est exposé dans ce livre pourrait être l’amorce, pour la physique, d’un grand bouleversement.
Paradoxe sur l'invariance de la vitesse de la lumière
CordialementAlbert Einstein a écrit :
...la première méthode s'appelle l'analyse logique. Elle veut résoudre le problème : comment les concepts et les jugements dépendent ils les uns des autres ? Notre réponse nous place d'emblée sur un terrain relativement assuré. Cette sécurité, nous la trouvons et la respectons dans la mathématique. Mais cette sécurité s'obtient au prix d'un contenant sans contenu. Car les concepts ne correspondent à un contenu que s'ils sont liés, même le plus indirectement, aux expériences sensibles.
Cependant aucune recherche logique ne peut affirmer cette liaison. Elle ne peut être que vécue. Et c'est justement cette liaison qui détermine la valeur épistémologique du système de concepts. «... »
Voilà comment, absolument, il faut se poser la question de l'existence d'une chose représentée abstraitement.
Comment je vois le monde, Einstein (Albert), Champ, Flammarion 1979, pages 145 – 146.
Philippe de Bellescize
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Bien sur qu'elle doit refléter la réalité (l'expérience) . mais ce que vous devez tenir compte c'est qu'une impossibilité logique ne concerne que la pensée , c'est à dire la manière de décrire la réalité. Vous ne pouvez pas déduire avec l'argument d'une "impossibilité d'une régression à l'infini" de l'existence ou non existence de quelque chose de réel .Philippe de Bellescize a écrit : 12 déc. 2024, 06:26Vous avez raison, mais la validité d'une théorie en physique n'est pas simplement donnée par une logique abstraite, elle doit aussi refléter d'une manière ou d'une autre la réalité.Gwanelle a écrit : 11 déc. 2024, 10:07 …. , lorsqu'un logicien découvre une impossibilité logique, alors les mathématiques lui suffisent pour la démontrer. Il n'a pas besoin de faire intervenir un élément ni physique ni métaphysique expliquant son impossibilité logique.
D'ailleurs, l'exemple le plus connu de ce type d'argument c'est le paradoxe de la dichotomie de Zénon , vous le connaissez surement : c'est celui où il découpe à l'infini les distance en demi-distance restant à réaliser pour rattraper l'autre ... pour en conclure que ... rattrapper l'autre est logiquement impossible "puisque" il lui faudrait parcourir une infinité de demi-distance pour rattrapper l'autre.
le problème est dans sa pensée (dans sa façon de découper le mouvement), il n'est pas dans la réalité .
Ôte-toi de mon soleil !
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
C'est généralement un beau mélange de vrai et de faux, dangereux pour quiconque ne connait pas un sujet. Autant ça peut être pratique pour rédiger des résumés ou des synthèses dans un domaine qu'on connait bien car on pourrait corriger les erreurs qui ne manqueront pas d'être présentes, autant c'est souvent une catastrophe d'essayer d'apprendre ou démontrer des choses avec.Philippe de Bellescize a écrit : 12 déc. 2024, 03:43 J'ai découvert ChatGPT depuis peu de temps. Il fait, à condition de creuser et de faire le tri, des réponses intéressantes.
Personnellement je trouve que poster les conversations avec des chatbots sur un forum n'est qu'une perte de temps pour tout le monde.
m@ch3
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Et un moyen de suggérer qu'on surestime ses compétences sur un sujet*. Cela dit, il vaut mieux préciser qu'on poste un texte obtenu sur une IA que d'essayer de faire passer ce texte pour sa production personnelle.mach3 a écrit : 12 déc. 2024, 10:02Personnellement je trouve que poster les conversations avec des chatbots sur un forum n'est qu'une perte de temps pour tout le monde
Si le premier cas ne fait pas grand-chose pour établir une crédibilité, le second discrédite automatiquement lorsque le procédé est mis à jour.
Jean-François
* À moins que le but ne soit d'analyser comment fonctionne une IA, évidemment. Le cas, ici, est de poster des discussions supposées éclairer sur des questions scientifiques.
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
ChatGPT est très dangeureux pour ceux qui lui posent des questions dans le but de s'instruire car il fait toujours semblant d'informer en tenant des propos qui font savant mais qui ne le sont pas.
ChatGPT "fait le savant" en inventant tout et n'importe quoi ressemblant à des expressions connus comme "la Système d'Engage" , "la Système du Grand Prix" ou encore "fianchetto du fou" , "système indienne" , "Nimzo-indien"
mais...
Le système "la Système d'Engage" n'existe pas, "Engage" n'est même pas un vrai joueur, il invente juste un nom.
Le Système du Grand Prix n'est pas un système, c'est une attaque face à la défense sicilienne (qui n'a absolument rien à voir avec l'ouverture dont il est question ici)
Il ne sait pas du tout ce qu'est un "fianchetto du fou" mais il emploit quand même le terme, en vérité c'est est un fou qui va de f1 en g2 ou de c1 en b2 ou alors de f8 en g7 ou de c8 en b7 ... alors que là le fou va de f8 en b4 !!! et ChatGPT prétend que c'est un "fianchetto du fou" (c'est lui qui est fou)
Il n'y a pas de "système indienne", il y a défense est-indienne ou bien défense ouest-indienne (mais ça ne sont pas de ces défenses dont il est question ici de toute façon)
Et enfin il n'y a pas du "Nimzo-indien" . Il existe bien par contre une "Nimzo-indienne" qui est toujours employé au féminin puisque c'est une défense (mais ce n'est pas la défense de la partie, et il est crucial de s'en rendre compte justement car c'est là que réside l'erreur fondamentale des noirs)
Une réponse humaine et beaucoup plus compréhensible serait plutot :
L'ouverture est ratée par les noirs, il est toutefois facile d'interpréter les intentions des joueurs pour un humain.
Il s'agit de l'ouverture anglaise, que le joueur ayant les noirs semble très mal connaitre, par conséquent celui-ci essaye de revenir à une ouverture qu'il connait mieux, il a l'air de tenter la défense nimzo-indienne, mais
les noirs ne réalisent pas tout de suite que dans cet ordre de coups ce n'est plus possible car les blancs n'ont pas joué d4, le joueur ayant les noirs est donc rapidement "puni" dés le 4ème coup (4.e5 !) l'obligeant à faire revenir piteusement son cavalier sur sa case d'origine.
Par conséquent, cette ouverture est tellement mauvaise qu'elle n'existe tout simplement pas en théorie, elle n'a donc pas de nom, et s'il peut y en avoir quelques unes dans les bases de données ça n'est certainement pas à partir d'un certain niveau.
Mais ChatGPT dit: "Oui, je connais cette ouverture d'échecs" , donc si on est ignorant au départ, on l'est encore plus aprés avoir écouté ChatGPT, tout en croyant en savoir plus (il s'agit donc de désinformation)
Plutot que de répondre que la Guyane vénitienne n'a jamais existée, ChatGPT conforte l'interlocuteur dans son ignorance, et en essayant de répondre quand même il est amené à répondre quelque chose de faux quelque soit la guyane !! (la capitale de la guyane anglaise n'est pas Londres par exemple)Moi :
Bonjour, quelle est la capitale de la Guyane vénitienne ?
ChatGPT :
La capitale historique de la Guyane vénitienne (ou Vénétie), une région qui faisait partie de la République de Venise avant sa disparition au début du XIXe siècle, était Venise elle-même.
Outre le fait qu'il ne répond pas à la question (la réponse à cette question est oui ou non, elle devrait être simple), et que le mot système est masculin.Moi :
bonjour, connais tu une partie d'échecs commençant par les coups suivant : 1.c4 e6 2.Cc3 Cf6 3.e4 Fb4 4.e5 Cg8
ChatGPT :
Bonjour ! Oui, je connais cette ouverture d'échecs. La séquence de coups que tu mentionnes :
c4 e6
Cc3 Cf6
e4 Fb4
e5 Cg8
est typique d'une variante dans la Système d'Engage ou la Système du Grand Prix dans les ouvertures anglaises.
Les coups 1.c4 et 2.Cc3 mènent vers des structures assez ouvertes, mais la réponse de l'adversaire avec 3... Fb4 (qui est un fianchetto du fou, typique de certaines structures du système indienne ou du Nimzo-indien) marque l'un des plans possibles dans l'ouverture anglaise.
ChatGPT "fait le savant" en inventant tout et n'importe quoi ressemblant à des expressions connus comme "la Système d'Engage" , "la Système du Grand Prix" ou encore "fianchetto du fou" , "système indienne" , "Nimzo-indien"
mais...
Le système "la Système d'Engage" n'existe pas, "Engage" n'est même pas un vrai joueur, il invente juste un nom.
Le Système du Grand Prix n'est pas un système, c'est une attaque face à la défense sicilienne (qui n'a absolument rien à voir avec l'ouverture dont il est question ici)
Il ne sait pas du tout ce qu'est un "fianchetto du fou" mais il emploit quand même le terme, en vérité c'est est un fou qui va de f1 en g2 ou de c1 en b2 ou alors de f8 en g7 ou de c8 en b7 ... alors que là le fou va de f8 en b4 !!! et ChatGPT prétend que c'est un "fianchetto du fou" (c'est lui qui est fou)
Il n'y a pas de "système indienne", il y a défense est-indienne ou bien défense ouest-indienne (mais ça ne sont pas de ces défenses dont il est question ici de toute façon)
Et enfin il n'y a pas du "Nimzo-indien" . Il existe bien par contre une "Nimzo-indienne" qui est toujours employé au féminin puisque c'est une défense (mais ce n'est pas la défense de la partie, et il est crucial de s'en rendre compte justement car c'est là que réside l'erreur fondamentale des noirs)
Une réponse humaine et beaucoup plus compréhensible serait plutot :
L'ouverture est ratée par les noirs, il est toutefois facile d'interpréter les intentions des joueurs pour un humain.
Il s'agit de l'ouverture anglaise, que le joueur ayant les noirs semble très mal connaitre, par conséquent celui-ci essaye de revenir à une ouverture qu'il connait mieux, il a l'air de tenter la défense nimzo-indienne, mais
les noirs ne réalisent pas tout de suite que dans cet ordre de coups ce n'est plus possible car les blancs n'ont pas joué d4, le joueur ayant les noirs est donc rapidement "puni" dés le 4ème coup (4.e5 !) l'obligeant à faire revenir piteusement son cavalier sur sa case d'origine.
Par conséquent, cette ouverture est tellement mauvaise qu'elle n'existe tout simplement pas en théorie, elle n'a donc pas de nom, et s'il peut y en avoir quelques unes dans les bases de données ça n'est certainement pas à partir d'un certain niveau.
Mais ChatGPT dit: "Oui, je connais cette ouverture d'échecs" , donc si on est ignorant au départ, on l'est encore plus aprés avoir écouté ChatGPT, tout en croyant en savoir plus (il s'agit donc de désinformation)
Ôte-toi de mon soleil !
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Donc non, aucun intérêt d'un truc qui fait des erreurs, de l'à-peu-près et qui doit être creusé, vérifié et trié.Philippe de Bellescize a écrit : 12 déc. 2024, 03:43 J'ai découvert ChatGPT depuis peu de temps. Il fait, à condition de creuser et de faire le tri, des réponses intéressantes.
J'ajoute que chat GPT et autres chats par IA en l'état actuel sont des fabriques de décérébrés :
ENQUETE. "La moitié de la classe utilise ChatGPT"
Deux ans après l'ouverture en accès libre de ChatGPT, de nombreux élèves ont appris à s'en servir, parfois comme une simple aide à la rédaction, parfois pour écrire des devoirs entiers à leur place.
Dernière modification par LoutredeMer le 12 déc. 2024, 19:27, modifié 1 fois.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
bonjour, connais tu une partie d'échecs commençant par les coups suivant : 1.c4 e6 2.Cc3 Cf6 3.e4 Fb4 4.e5 Cg8
Gemini 1.5 Pro :
Gemini 1.5 Pro :
ChatGpt-4o :La séquence de coups 1.c4 e6 2.Cc3 Cf6 3.e4 Fb4 4.e5 Cg8 est peu orthodoxe. Elle transpose des éléments de l'Ouverture Anglaise (1. c4) et de la Défense Française (1. e4 e6), mais avec un retrait bizarre du Cavalier noir en g8. Ce coup est généralement considéré comme mauvais, car il ne développe pas de pièces, ne contrôle pas le centre et marginalise le cavalier.
Il n'y a pas de nom d'ouverture établi pour cette séquence précise. Elle ne correspond à aucune ligne principale connue. Blanc a un avantage clair après 4. e5. Le fou noir en b4 est attaqué et aucune bonne case de repli ne s'offre à lui.
Voici quelques possibilités pour Blanc après 4. e5 :
* 5. a3 Force le Fou noir à se déplacer, probablement en a5, où il est moins actif. Blanc peut ensuite consolider son centre avec d4.
* 5. h4 Un coup agressif pour gêner le développement des noirs et préparer une éventuelle attaque du côté roi.
* 5. f4 Un autre coup offensif pour ouvrir des lignes et attaquer le roi noir. Ce coup est risqué car il affaiblit un peu la position blanche, mais la position noire est tellement mauvaise qu'il est probablement justifié.
Noir a peu de bonnes options. Reculer le fou en a5 est probablement le mieux, mais il reste passif. ...Fc5 est aussi possible, mais bloque le pion c et laisse le fou vulnérable.
En résumé, cette ouverture est inhabituelle et donne un avantage significatif à Blanc. Le coup 4...Cg8 est une erreur qui compromet sérieusement la position noire.
Oui, cette séquence de coups peut être identifiée dans des variantes peu communes de l'ouverture anglaise. Voici une explication coup par coup :
1. c4 e6 : Une structure typique pour l'Anglaise, où les Noirs adoptent un plan flexible, souvent lié à la défense française ou au système nimzo-indien.
2. Cc3 Cf6 : Les Blancs développent leur cavalier en contrôlant le centre et en soutenant e4, tandis que les Noirs développent leur propre cavalier pour exercer une pression sur d5 et e4.
3. e4 Fb4 : Avec e4, les Blancs cherchent à occuper le centre de manière plus agressive. Le fou noir en b4 vise à clouer le cavalier c3, ce qui peut compliquer la défense du centre pour les Blancs.
4. e5 Cg8 : Ce coup est surprenant ! Les Blancs avancent agressivement leur pion, attaquant le cavalier noir, qui décide de revenir en g8. Ce retrait est inhabituel et met en doute la position des Noirs. Cela donne aux Blancs une initiative significative, car ils gagnent du temps pour le développement.
### Évaluation de la position
- Les Blancs bénéficient d'un bon développement et d'une meilleure activité de leurs pièces.
- Les Noirs ont perdu du temps avec leur cavalier (Cf6 puis Cg8), ce qui peut les mettre en retard dans le développement.
Cela peut s'apparenter à des idées issues de la défense Nimzowitsch (1.e4 Cc6 2.d4 d5), où les cavaliers noirs reculent parfois après une poussée de pion agressive. Cependant, dans cette configuration, les Noirs risquent de se retrouver rapidement en difficulté si les Blancs continuent à développer leurs pièces efficacement.
Souhaitez-vous explorer une suite spécifique ou analyser cette position plus en détail ?
Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
faire des prédictions conformes aux faits d'observation.Philippe de Bellescize a écrit : 12 déc. 2024, 06:26Une théorie en physique doit refléter... postulat... grand bouleversement...
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Bonsoir,
Cordialement
Philippe de Bellescize
Suite à ce post :LoutredeMer a écrit : 12 déc. 2024, 19:13Donc non, aucun intérêt d'un truc qui fait des erreurs, de l'à-peu-près et qui doit être creusé, vérifié et trié.Philippe de Bellescize a écrit : 12 déc. 2024, 03:43 J'ai découvert ChatGPT depuis peu de temps. Il fait, à condition de creuser et de faire le tri, des réponses intéressantes.
Je trouve que cette réponse de ChatGPT en quelques secondes n'était pas si mauvaise que cela.ABC a écrit : 19 nov. 2024, 16:42Concernant la partie qui nous est accessible via des observations reproductibles, par création d'entropie pertinente, une grandeur reposant sur la notion intersubjective de grandeur macroscopique (base de notre grille de lecture thermodynamique statistique d'observacteur macroscopique) et création de structures dissipatives.Philippe de Bellescize a écrit : 19 nov. 2024, 06:03Le principe Moteur du Monde Physique, il procède comment selon vous ?
C'est sûr qu'il y a un risque d'ailleurs l'IA amène avec elle beaucoup d'autres problèmes.LoutredeMer a écrit : 12 déc. 2024, 19:13 J'ajoute que chat GPT et autres chats par IA en l'état actuel sont des fabriques de décérébrés :
Cordialement
Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Rappel :ABC a écrit : 12 déc. 2024, 20:17faire des prédictions conformes aux faits d'observation.Philippe de Bellescize a écrit : 12 déc. 2024, 06:26Une théorie en physique doit refléter... postulat... grand bouleversement...
CordialementPhilippe de Bellescize a écrit : 23 sept. 2024, 05:53La situation de la Terre et celle de la navette spatiale, n'étant pas équivalentes, c'est pour cette raison que l'invariance de Lorentz peut être violée d'un point de vue expérimentale.Philippe de Bellescize a écrit : 17 sept. 2024, 20:18
Il y a deux aspects à prendre en compte :
- Oui on pourrait très bien mesurer, cette différence de vitesse de la lumière selon les directions, pour une navette spatiale circulant à grande vitesse dans l'espace. (...)
- Il faut comprendre pourquoi, la situation de la Terre et celle de la navette spatiale, ne sont pas équivalentes. Une fois éliminée l'interprétation d'Einstein, on peut aussi éliminer l'interprétation de Lorentz, car cette dernière n’intègre pas l'effet Shapiro. A partir de là, il ne reste plus que l'interprétation que je propose (à moins que quelqu'un en trouve une autre) : une vitesse de la lumière localement invariante, par rapport à certains observateurs inertiels, du fait d'une adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale. C'est pour cette raison, que la situation de la Terre et celle de la navette spatiale, ne sont pas équivalentes.
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