Jean-François a écrit :Si tout le monde est mort au bout d'une heure, l'efficacité est de zéro ce qui contredit votre prémisse.
C'est justement pour ça (raisonnement par l'absurde) que le "95% d'efficacité du vaccin" proclamé sort du chapeau, ce n'est qu'une illusion ! Je tente d'être plus clair en détaillant ce raisonnement :
Hypothèse : Dans l'expérience vécue, on constate que les malades sont dispatchés 95% dans le groupe placebo et 5% dans le groupe vacciné.
Conclusion
de Pancrace : ces données sont insuffisantes pour en déduire un pourcentage d'efficacité du vaccin, il manque la prise en compte
de la durée
de l'expérience et/ou du pourcentage total
de malades (relativement à la taille
de l'échantillon).
Preuve par l'absurde : supposons donc qu'on puisse déduire le "95% d'efficacité du vaccin" indépendamment
de la durée
de l'expérience et du pourcentage total
de malades. On peut alors faire varier ces paramètres et le "95% d'efficacité du vaccin" doit rester vrai. Supposons alors que l'on ait affaire à un virus extrêmement virulent. On réalise la même expérience qui donne le même dispatching
de malades, 95% dans le groupe placebo et 5% dans le groupe vacciné (donc l'hypothèse est satisfaite), mais avec une durée d'expérience très courte (une journée mettons), et un pourcentage
de malades très élevé. Pour fixer les idées, échantillon
de 4000 personnes, 100 malades dans le groupe vacciné et 1900 dans le groupe contrôle. Si la progression est
de plus supposée linéaire tous les vaccinés seront malades au bout
de 20 jours, c'est donc absurde
de dire que le vaccin a 95% d'efficacité.