là vous patinez. est=ce anxiogène dans l'ensemble de tout ce qui se dit sur cette pandémie ?
Obersevez
les gens autour. Il suffit
de sortir
de chez pour faire
les courses pour avoir l’impression d’être un mauvais film genre « The walking dead »
Oui, c’est anxiogène d’aller travailler en Allemagne sachant que
les frontaliers ont été molestés par
les sarrois. Insultes, crachats pour avoir osé faire des courses dans LEURS magasins. J’ai une collègue
de travail qui a pris une petite route
de champs pour éviter
de faire un détour
de 40 km. On lui a tendu une embuscade en défonçant le pare-brise et la lunette arrière avec des bouteilles
de bière. Cette femme est traumatisée.
Les gens pètent littéralement
les plombs lorsqu’on ne tient pas la distance
de 1.5m, même accidentellement. La police débarque car
les voisins font
de la délation lorsqu’il y a un barbecue avec plus
de personnes supposés être.
Si vous avez le malheur d’être allergique, vous avez peur
de vous faire lyncher dès lors que vous toussez ou éternuez en public. Même chez collègues que je vois quotidiennement, je constate beaucoup
de sur-réactions à tous
les niveaux. A peine si on vous octroie le droit
de plaisanter sur le sujet.
Tout ce qui est dit et fait est anxiogène, et ce dans
les moindres détails. Et 24/24 H on nous rajoute une couche en communiquant
les nouveaux cas
de décès sans remettre
les chiffres dans leur contexte, en focalisant sur le chaos des hôpitaux du grand et
de Paris sans même se poser la question sur
les vraies raisons pourquoi on en est arrivé là. On nous rajoute une surcouche avec
les théories sur la nouvelle vague épidémique attendue, sur la possibilité d’un virus latent dans votre organisme. Et j’en passe.
Chaque mort est un drame en soi, ne serait-ce que
les proches. C’est la vie, tout simplement.
Sachant le nombre d’humains qui meurent tous
les jours sur la planète, que ce soit par des maladies par centaines,
les accidents, la malnutrition, la guerre, il n’y a pas lieu
de citer des cas isolés
de souffrance liée à notre crise sanitaire actuelle. Car
de la souffrance et
de la grande détresse, il y en a tout autour
de vous.
Il n’y a plus
de contact physique entre
les gens.
Les vieux meurent
de solitude dans
les maisons
de retraite, des petits entrepreneurs qui n’ont plus
de revenu ruinés et surendettés tombent dans
de sévères dépressions et pensent au suicide. Partout, il y a
de grandes souffrances qu’elles soient physiques ou mentales. Ce n’est donc pas la peine
de hiérarchiser la souffrance en focalisant sur quelques cas
de personnes touchés directement par
les symptômes du covid.
Parler
de la valeur d’une vie est un sujet philosophique et ne rime à rien ici. Vous pourriez le faire tous
les sujets médicaux, sociaux,
les accidents
de route, sur le fait
de faire la guerre…Ce n’est point le sujet.
Ici, on parle
de rationalité et d'intelligence quant aux prises
de décisions sanitaires et politiques dans le cadre
de gestion
de la crise.