Dominique18 a écrit : 25 mars 2022, 12:03
Tu devrais être intéressé, comme Lambert.
jroche devrait perdre ses dernières illusions.
Les deux généraux ont souligné le "sans-faute"
de Poutine sur trois points :
- réanimer l'OTAN
- ressouder la cohésion européenne
- réunir
les ukrainiens
Synthèse, bilan et conclusion provisoire : Poutine dispose désormais
de tous
les éléments pour mesurer ses faiblesses et en tirer
les conséquences.
Apparemment, c'est 20 %
de pertes dans l'armée russe engagée, toutes catégories confondues.
Merci des liens. Oui, c'est intéressant et ça confirme en gros
les dernières analyses actuelles
(enfin, celles qui tiennent la route, je ne parle pas des extraits complètements pétés proposés par Jroche).
Et je pense aussi qu'il est très optimiste
de dire qu'on peut changer
les illusions
de Jroche
Par contre, j'ai tendance à penser que c'est une erreur
de dire que Poutine a "tous
les éléments". Son cercle
de gouvernement est très restreint, opaque et il est très difficile
de savoir ce qui se passe là-haut et quelles données lui sont rapportées. Ensuite, Poutine est quand même dans une démarche messianique comme le précise Lambert un peu plus haut et donc n'a sans doute pas une approche pragmatique telle qu'on peut l'espérer (ou le craindre).
Du point
de vue des experts militaires, l'aventure russe en Ukraine est un large échec militaire au regards des rapports
de force annoncés avant l'invasion.
Aucune victoire militaire* n'a été remportée par l'armée russe (sinon éventuellement la prise
de Kherson)
Par contre,
les capacités
de massacre et
de destruction restent très importantes et le bilan humain sera très lourd pour l'Ukraine (et ce n'est pas fini)
Dans ce sens, c'est bien que l'Otan déclare devoir intervenir en cas d'attaque chimique (ou plus grave). Et je me demande si, malgré des risques, il n'aurait pas fallu intervenir avant pour limiter
les massacres en cours.
*
La destruction d’hôpitaux, de théâtres et d'écoles ne compte pas.
Ah, Gazprom demande à l'Inde
de payer le gaz en Euro.
De toute façon,
les pays européens ont clairement fait savoir qu'ils ne paieraient pas en rouble.
- Il faudrait pour cela revoir
les contrats (et certains pays en serait très content en plus).
- Aujourd'hui, rien, sinon la volonté
de chaque état, limite
les achats
de gaz ou
de pétrole russe et un ban complet semble peu probable. Par contre, l'achat en masse
de rouble fera l'objet
de sanction car faisant partie des interdits ou limites validés par
les différents états.
je pense que cette annonce va inciter davantage l'Allemagne à se passer des hydrocarbures russes et ceci très vite.
Donc à part l'effet d'annonce propre à réjouir
les pro-Poutine, c'est un sujet complexe dont l'avantage pour
les russes n'est pas évident.