C'est vrai que les contraintes ont été faibles en Suède mais tout laisse à penser qu'il y a eu un changement drastique des habitudes de la population car il y a eu un "effet confinement" sans confinement dans la dynamique de l'épidémie. Je remets l'article que j'avais posté un peu plus haut : Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europejulien99 a écrit : 03 sept. 2020, 09:48Je ne nie pas qu'il y a eu plus de surmortalité que d'habitude. La surmortalité est un facteur saisonnier qui varie d'année en année selon la virulence virale.Vraiment Julien c’est quand même compliqué de ne pas conclure qu’il y a bien une surmortalité cette année en suede.
Je dis seulement que d'après la courbe nous avons actuellement une sous-mortalité par rapport à la moyenne des années précédentes qui pourrait jouer en faveur de mon hypothèse si elle se poursuit jusqu'en fin d'année. Pour être large, j'avais pris une moyenne incluant le pic ce qui fait que ma projection laisse entendre une surmortalité d'environ 10 % de plus par rapport à la moyenne. Ma boule de cristal est un peu terne. Il faudra donc attendre 4 petits mois pour être fixé.
Je sais que chaque décès est de trop vu d’un côté moral, mais statistiquement 10 % ne représenterait certainement pas le signe d'une hécatombe, d'autant plus qu'il faut toujours avoir en mémoire qu’il n’y a eu ni confinement, ni obligation de port du masque pour le pays.
Donc il faut comparer
1) une mortalité moyenne sans changements des habitudes
2) une mortalité en hausse ALORS qu'il y a eu un changement important des habitudes