shisha a écrit : 04 oct. 2022, 11:59
Tu as dit "pinaillage" en pensant à mes messages qui eux même renvoyaient en partie à Maïden. Ensuite tu mets en lien le message d'Inso que je venais
de répondre en donnant des arguments...
Bref comme souvent, tu parles dans le vide. Si tu n'es pas d'accord avec une des mes affirmations, tu la cites sinon je vais penser que tu trolles quand tu écris
de cette manière.
Ça porte un nom, ce genre d'attitude, plutôt émotionnelle. Je ne développe pas, parce que ça ne représente aucun intérêt.
Ce que je constate, c'est que tu ne relis pas attentivement, et tu interprètes. Ce n'est pas la première fois, d'ailleurs. Passons.
Quant à vouloir me traiter
de troll, avec la phrase que j'ai mise en gras, tu n'exagères pas un peu ?
Dans mon intervention, je me plaçais plutôt dans une dynamique telle l'arbre qui cache la forêt. Ou le diable réside dans
les détails.
La situation russe, avec le clan Poutine aux manettes, est très complexe, sur un plan global, avec des tas
de détails qui sont cachés dans tous
les coins, et il y a plutôt intérêt à bien connaître
les dossiers, ce que je ne prétends aucunement à mon niveau. Je me garderai bien
de toute affirmation. A titre d'anecdote, une certaine Hélène Carrère d'Encausse n'a pas arrêté
de se tromper, elle qui prétend connaître la Russie. Comme quoi, on a beau être fine lettrée, on n'est pas pour autant à l'abri des erreurs.
Tu as écrit ce qui suit, qui alimente pour partie la base
de tes réflexions, me semble t'il.
Dans quelques siècles, il y aura probablement des descendants tibétains/hongkongais (taïwanais?)qui continueront d'avoir certaines revendications mais seront de plus en plus minoritaires car l'assimilation aura eu le temps de passer par là (ils deviendront comme les Bretons en gros).
La guerre et la conquête sont à l'origine des pays du monde actuel, et à ce titre des minorités culturelles ont été éradiqué ou continuent de l'être à petit feu (pas forcément par les guerres, mais plutôt par les lois centrales qui vont favoriser/defavoriser le développement de telle ou telle identité ou valeur).
Et être dans un pays démocratique n'empêche pas forcément cela.
C'est là toute la problématique
de la construction des nations. Une nation, d'essence démocratique est et restera un édifice fragile, aux pieds d'argile, parce qu'elle repose, intrinsèquement sur une somme
de compromis, aboutissant à une notion
de bien commun avec des services afférents : santé, éducation, sécurité, travail, et des valeurs. Des institutions, un corpus
de lois, sont censées garantir ce bien commun, au profit
de tous, et ce, avec une notion
de confort, souvent oubliée, pourtant omniprésente.
Se posent, comme toujours,
les problèmes entre majorité et minorités, le traitement des revendications, légitimes, ou pas, suivant
les cas, et en fonction
de l'angle d'approche...
Prendre la défense des minorités est certes louable, mais représente un sujet toujours très épineux, certaines configurations n'y aident pas.
Les parties ne forment pas un tout, surtout dans le cas
de figure d'une nation complexe.
Et le tout n'est jamais la somme des parties. C'est pour cette raison que je parlais
de compromis nécessaires sans cesse réajustés.
Ce que je sous-entends, c'est que
les facteurs sont multiples, dans ce conflit, et que la question principale qui doit
les dépasser, temporairement, est, actuellement : quand cette guerre va-t-elle se terminer ? Comment ? Quelle en seront l'issue et
les répercussions au niveau local et international?
Il y a l'Ukraine, et ce qui se prépare, l'Afrique.
En Afrique sont également ancrées
les bases islamistes. Avec
les fous furieux comme Wagner, qu'est-ce que ça va bien pouvoir donner comme résultats?
Les chinois sont également présents en Afrique, depuis plusieurs décennies. Ils sont plutôt discrets, on ne
les entend pas trop.
Les occidentaux sont
de plus en plus réduits aux abonnés absents.
Ce qui aboutit à un gros paquet d'incertitudes pour le futur. C'est plutôt préoccupant, non?
Poutine fait régner un état
de tension schizophrénique qui n'est pas pour arranger
les choses et faciliter
les raisonnements.
N'oublions pas qu'il réécrit l'histoire ou la fait disparaître. Rien ne sera simple.