DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

Tout sur les sciences, que ce soit la chimie, la biologie, l'astronomie etc.
Ghost
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Re: La ron repentance

#976

Message par Ghost » 05 janv. 2008, 12:12

Denis a écrit :Salut Ghost,

Tu dis :
Dans les cas de Bacci, Leslie Flint et Thompson, le moins que l'on puisse dire c'est que les phénomènes de paréidolie sont vraiment surprenants: On arrive à distinguer du bruit parmi les mots!
T'as oublié Keene, le repenti.

J'admets que, pour les cas de voix claires et interactives, l'explication par la paréidolie ne tient pas. Dans ces cas, c'est plutôt la "non repentance" qu'il faut expliquer.

:) Denis
Ho non, je ne l'oublie pas celui-là. Il y a fort à parier que l'environnement sonore des illusions de keene n'ait rien à voir avec les séances Thompson ou Bacci. T'as ouvert grandes tes feuilles en écoutant Bacci? C'est artificiellement inreproductible! ça se situe à mi chemin entre ce que tu appelles la paréidolie et une voix, mais... c'est à coup sûr une voix. Ha, j'oubliais, l'icone du lecteur qui s'affiche ne fonctionne pas sur ton PC. T'as fait l'effort d'y remédier? :roll:

Ghost
Notre cerveau, dont le "métier" est de nous bricoler une présence au monde, a tout ce qu'il faut pour nous en bricoler des imitations pas mal réalistes. (28 avril 2008: prise de conscience de Denis que nous ne sommes pas notre cerveau, Rien n'est perdu! )

Jean-Francois
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Re: Même farine cro-magnonesque.

#977

Message par Jean-Francois » 05 janv. 2008, 16:43

Ghost a écrit :Il n'y a qu'à lire les commentaires sur le pseudo chiffon qui sortirait de la bouche de Thompson: c'est tout sauf un chiffon
Qu'est-ce que vous en savez? Vous le dites parce que Thompson ou Zammit le disent ou parce que quelqu'un a pu analyser le machin?

A mon avis, c'est le premier. C'est comme lorsque vous dites que "Williams" (relayé par Thompson) explique les changements de voix: vous ne faites qu'adhérer à ce que dit Thompson.

Sinon: vous savez qu'historiquement, de nombreux médiums ont été pris à essayer de faire passer du tissu ou des substances moins ragoûtantes pour de l'"ectoplasme". Sauf que vous décidez de ne pas en tenir compte parce que votre but n'est pas de comprendre ce qu'est Thompson - peser des arguments objectifs pour et contre - mais de vous conforter dans votre croyance. C'est aussi pourquoi vous dites que l'environnement sonore que produisait Keene devait être moins convaincant que celui de Flint, Bacci ou Thompson: fondamentalement vous n'en savez strictement rien, mais comme Keene a avoué avoir triché il vous faut nier la prestation qu'il offrait. A mon avis... ou, plutôt: il y a fort à parier que ce qu'il offrait devait être de qualité très similaire à ce qu'offrait au moins Flint; Bacci et Thompson peuvent éventuellement compter sur quelques progrès technologiques et/ou artistiques.
Il n'y a absolument aucune preuve de fraude si ce n'est l'intime conviction de celui qui l'écrit
C'est possible mais comme ce genre de séance n'apportera jamais rien que l'amusement des convaincus, cela ne nous indiquera jamais s'il y a quelque chose après la mort. Cela reste très stérile.
Pour moi, le cas Thompson a très peu de chance d'être une fraude
Pour vous, c'est toujours vrai tant que le fraudeur n'est pas démasqué... et même là :roll: Même Pantel, vous croyiez au messages malgré que vous dites maintenant "toujours" avoir eu un doute (et comme votre "doute" ne repose pas sur une raison sérieuse mais sur le fait que Pantel ne prétendait pas relayer des "esprits" mais des entités d'un autre espace-temps; Pantel aurait prétendu relayer des esprits, vous auriez tout accepté sans problème). Mais, comme Pantel n'a pas avoué, vous pouvez toujours faire comme Gatti et prétendre que c'Est quand même un médium quelque part et qu'il y a une part de vérité cachée dans ses mensonges.
la voix prend des "couleurs" quasiment impossible* à reproduire avec un quelconque appareil électronique...
Du gros n'importe quoi. L'équivalent de "l'homme ne peut pas voler" avant l'invention de l'avion. Un argument par l'ignorance. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas reproduire exactement. Vous nous avez sorti une "analyse" aussi superficielle et subjective pour les voix de Pantel. Ca vaut ce que ça vaut: pas tripette.
Ce qui devrait vous interpeller c'est que ce sont plutôt les pseudo-spirites qui se contentent de peu. Et pour moi cela est très suspect
Votre envie de sortir une répartie vous fait contredire votre message précédent. Je ne connais rien d'Autre que des "pseudo-spirites".
Si après avoir expérimenté dans de bonnes conditions un réel phénomène paranormal, vous n'êtes toujours pas convaincu, c'est vous qui devenez naïf et croyant


Et si on a expérimenté et que les conditions n'ont jamais été "bonnes"... vous invoquerez des excuses ad hoc pour expliquer ces échecs. Mais, concrètement, le spiritisme est une longue suite d'échecs car il n'a jamais rien apporté de tangible à l'humanité: aucun savoir réel. La sous-culture spirite s'auto-entretien certainement, mais ne touche rien d'autre.

Car, si des "bonnes conditions" existaient, il serait possible de démontrer la réalité du phénomène. Sauf que les "bonnes conditions" sont toujours celles qui ne permettent pas de faire la part du vrai de la triche (vous êtes le premier à le défendre quand ça vous convient). Les séances sont conçues pour ne pas permettre l'utilisation des principaux sens:
- la vision est perturbée par le noir ou la forte pénombre.
- le toucher est éliminé par différents moyens (faut se tenir les mains, le médium peut fare tenir une fausse partie de lui par ses voisins afin de libérer un ou des membres, etc.)
- l'audition peut être perturbée par une musique d'ambiance et ou abusée par des illusions sonores.
Bref, tout est fait (volontairement ou non) pour augmenter l'illusion et le manque de repère objectif.
Pour apporter un commentaire à ce sujet il faudrait déjà que vous ayez écouté toutes les révélations
Apportez donc une seule révélation qui vous paraisse très significative et vérifiable. Moi, je ne trouve que des machins zozos du genre de celui que Flamand a posté.
Les voix ne passent pas par un vocoder, ni par un harmoniseur
La technologie vous fascine au point d'oublier que les êtres humains savent et peuvent très bien parler? Que ce soit Thompson ou un comparse qui falsifie les voix est parfaitement plausible. Tout le monde n'est pas André-Philippe Gagnon (imitateur québécois très célèbre), mais Thompson n'a pas à être très bon puisqu'il peut invoquer une pseudo entité pour "excuser" (au moins auprès des croyants) la piètre qualité de certaines voix*.

Jean-François

* Vous n'avez pas écouter Conan Doyle, hein? Et, la voix de Armstrong, je ne la trouve seulement grossièrement resamblante. Mais, cela est très subjectif.
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#978

Message par Jean-Francois » 05 janv. 2008, 16:54

Gatti a écrit :Un forumeur de ce fil
A priori, c'est une femme. Ne serait-ce que par galanterie, vous devriez répondre à vilib dans cette enfilade. Vous devriez aussi être aimable avec elle car elle est plus de votre "coté" que de celui des sceptiques. D'après ce qu'elle prétend, elle serait un de ces chercheurs selon vos goûts et non d'un: "a cause d'eux que la science n'avance pas sur ces questions déterminantes pour l'avenir".

Elle va être très contente de savoir qu'elle pourra se procurer un CD contenant des morceaux choisis de la production bordélique de CASAR. Ca va certainement lui servir de référence sérieuse :lol:

Jean-François
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Y'a rien là

#979

Message par Denis » 05 janv. 2008, 20:04


Salut Ghost,

Tu dis :
T'as ouvert grandes tes feuilles en écoutant Bacci? C'est artificiellement inreproductible! ça se situe à mi chemin entre ce que tu appelles la paréidolie et une voix, mais... c'est à coup sûr une voix. Ha, j'oubliais, l'icone du lecteur qui s'affiche ne fonctionne pas sur ton PC. T'as fait l'effort d'y remédier? :roll:
J'ai pu les entendre.

Comme j'ai déjà dit, avec mon navigateur (Thunderbird), je ne recevais de ton site que des rectangles marrons (non cliquables ). Je viens d'essayer avec mon vieux Internet Explorer et j'ai pu cliquer.

Les voix sont horriblement cochonnées. Tu penses que c'est inreproductible ? Tu as le droit de le penser.

Moi, je pense que cochonner un enregistrement, ça peut se faire d'un zillion de façons. J'admets que je ne saurais pas comment reproduire exactement la façon dont Bacci s'y est pris.

Quant au contenu (le message en italien, je l'ai fait traduire par Babelfish), y'a rien là.

Un fade ragoût sans consistance.

Veux-tu bien me dire ce que tu y trouves de spirituellement saisissant ?

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#980

Message par Adonesis » 05 janv. 2008, 20:39

*


Bonsoir Francis, Ghost, Jean-François, Curieux, Denis, etc.... ! :D



Francis a raison, les gens honnêtes qui n'ont rien à se reprocher agissent à tête découverte,
ils ne se cachent pas la face sous différents pseudonymes ou prénoms seulement, et ils
n'hésitent pas à signer de leur vrai nom, ceci afin d'assumer leurs responsabilités. Francis, que
je connais bien depuis un certain temps, est un homme honnête dans sa recherche de vérité,
et il a au moins le mérite de n'écarter aucune hypothèse, sans préjugés, même s'il peut avoir
sa propre opinion et croyance sur la question. Il a l'immense mérite de tenter de faire fusionner
la science officielle avec les expérimentateurs(trices) qui affirment la réalité objective de certains
phénomènes paranormaux, dont la TCI et la PDP en font parties. La démarche de Francis Gatti
devrait être celle de tout scientifique qui se veut ou se prétend "digne" de ce nom.

Quand un meurtre a été commis, la police recueille d'abord les témoignages puis cherche
objectivement la vérité par la recherche de PREUVES SOLIDES. Dans le domaine du paranormal,
la Science officielle devrait agir de la sorte : elle devrait d'abord chercher à écouter tous les
témoins, comme le fit Camille Flammarion de son temps en enquêtant sur des milliers de gens
qui affirmaient avoir vu (parfois à plusieurs en même temps) un fantôme (généralement une
apparition d'un défunt), et c'est ce que fait Francis Gatti ; il prend en considération d'abord
les témoignages qui lui sont donnés, et ensuite, il essaie d'apporter la preuve scientifique de
ces phénomènes. Francis raisonne très intelligemment, tandis que beaucoup d'entre vous sur
ce Forum, à la seule écoute du mot "paranormal" croient immédiatemment (ou presque) au pur
"délire", aux illusions auditives ou visuelles, ou à la supercherie, ne se rendant même pas compte
qu'en pensant ainsi, ils se placent d'entrée sur la piste de préjugés négatifs....

Pour quelle raison voudriez-vous que des milliers de gens qui AFFIRMENT avoir été témoins d'une
apparition fantômatique soient immédiatemment des menteurs, ou ceux qui affirment avoir obtenu
des voix paranormales ? Alors vous sortez le "truc" des débutants en TCI même : la "pareidolie",
autrement dit, la possibilité au témoin, tout en étant honnête, d'être victime de sortes d'illusions
auditives ou visuelles, des sortes d'hallucinations. Bien sûr que ce risque existe réellement dans
le paranormal, mais si vous pensez cela, c'est que n'avez pas du tout approfondi vos recherches
ni vos études sur la question, car prenez l'exemple de la série de voix paranormales que j'ai obtenues
le mercredi 1 er juin 2005 en étant seul chez moi avec mon bébé de 11 jours (enregistrement audio
effectué DANS LE SILENCE TOTAL, voix qui se répètent ("souhaitez-vous dire quelque chose à Sandrine ?"),
où est l'illusion auditive, la "pareidolie" là dedans ??????? N'importe quel professionnel du son de la planète
vous dira que ce sont bien des voix audibles enregistrées, même s'ils elles s'apparentent à des sortes
de chuchottements, MAIS CE SONT BIEN DES VOIX, INCONTESTABLEMENT DES VOIX ENREGISTREES,
et pas des bruits qui auraient l'apparence trompeuse de voix que l'on croirait entendre. Ce sont bien
des VOIX et le décryptage de la première de ces voix a été donné par Thierry Nachtergaële, ingénieur
du son lui-même, qui m'a dit aussi (sans que je le lui dise) : il m'a dit qu'il entend bien :

____________________________________________

" Souhaitez-vous dire quelque chose à Sandrine ? "
____________________________________________


Donc à partir de là, de deux choses l'une : ou bien vous supectez une fraude de ma part (mais vous
n'osez pas le dire), ou bien les voix sont réellement paranormales, car je SAIS personnellement comment
je les ai obtenues (dans des conditions hyper sérieuses, dans le silence TOTAL d'enregistrement en
étant extrêmement attentif durant 11 mn. 50 secondes, même mes voisins les plus proches étaient
au travail en cette fin de matinée quand j'ai obtenu ces voix paranormales).

Personne et encore moins la science officielle ne devrait condamner d'entrée la parole des témoins,
c'est ce que fit Flammarion positivement et ce que fait notre ami Francis Gatti qui a 10 années-lumières
d'avance sur vous tous et sur les scientifiques eux-mêmes. A partir du moment où la science commencera
à apporter du crédit à la parole des témoins, elle envisagera des lors d'expérimenter AUSSI ces phénomènes,
en commençant pas demander la présence des expérimentateurs habitués que nous sommes en TCI, pour
tenter d'obtenir des preuves concrètes "sur le terrain". C'est comme en criminologie, on recueille d'abord la
parole des témoins, on enquête sur toutes les pistes possibles tout en cherchant toutes les preuves solides
existantes. C'est exactement comme ça que fonctionne Francis, c'est à dire intelligemment avec sa tête,
et ce, quels que soient les "éventuels défauts" que vous puissiez lui trouver. Car si chaque fois que quelq'un
manifeste un défaut vous vous arrêtez sur ça, vous n'avancerez jamais, l'essentiel comme vous l'a dit Francis,
c'est de garder en ligne de mire la Lune et non pas le doigt qui la montre...

Dans le premier des liens ci-dessous, allez à la voix paranormale qui répond à Monique SIMONET :
" Oui, je suis Renée ! " (alors qu'elle appelle une femme décédée prénommée justement Renée), n'importe
quel individu parlant le Français y entendra bien le prénom : Renée, donc où est donc votre "pareidolie"
là dedans ? Où ça, je ne la vois pas, et je serai le premier à la dénoncer si ça avait été bien le cas,
d'ailleurs, faisant les sélections de voix paranormales, si j'avais un doute sur le fait que l'on n'entendrait
pas ça, je ne l'aurais pas envoyée au responsable de ce site (Claude Miroux), c'est une question
d'honnêteté dans l'écoute. Alors, si vous entendez aussi : "Oui, je suis Renée ! ", vous suspecterez la
fraude plutôt que d'envisager une étude approfondie et une phase expérimentale sur la TCI, et c'est là
votre big problème, car je connais Monique Simonet, Madame Bec, et chez elles comme chez moi, y a pas
de fraudes possibles, on ne se cache pas d'ailleurs sous des pseudonymes et on fait écouter toutes ces
voix GRATUITEMENT à tout le monde, sans même chercher à devenir "célèbres", préférant à cela l'amour
de la vérité que nous cherchons tout en la défendant (la vérité) lorsque l'on obtient des résultats que
nous considérons comme étant probants en TCI.

Ghost vous a longuement parlé aussi de Marcello BACCI, mais vous ne semblez pas non plus porter crédit
à ce que GHOST vous dit.... Où est donc la "pareidolie" dans les voix aussi fortement AUDIBLES que
BACCI a obtenues devant de très nombreux témoins et scientifiques qui le suivent de près en Italie
depuis des années ??????

Observez-vous intérieurement, et vous verrez que vous suspectez immédiatemment la fraude, sinon
vous préférez camper dans vos préjugés, vous vous dîtes intérieurement : " De toute façon, après la
mort, y a plus aucune vie possible (votre préjugé est bien là) donc toutes ces voix ne peuvent être que
des supercheries ou des illusions auditives... " et vous refusez d'aller plus loin, vous critiquez sans aucun
fondement de valable. La pareidolie, je vous ai démontré qu'elle n'existe pas sur certaines voix qui
sont IDENTIFIABLES comme telles (comme étant de VRAIES VOIX disant bien ce que nous entendons
en TCI). Prenez l'exemple de l'une des plus belles voix (très nette à l'écoute) existant en TCI obtenue
par Marcello BACCI : voix paranormale obtenue en 2006 devant une équipe de Français présents :

La voix paranormale dit :


____________________________________________________

" D'après vous, qui connaît absolument tout sur tout ??? "

____________________________________________________


N'importe quelle personne sur Terre comprenant le Français entendra TRES CLAIREMENT cette phrase
et je mets au défi n'importe quelle personne de la Terre d'honnête et n'ayant pas de problèmes de
surdité, car la voix est on ne peut plus claire à l'oreille, et il faut même être un con pour être de
mauvaise foi à ne pas entendre cette phrase tant elle est VRAIMENT TRES NETTE !!!!

Donc, votre "pareidolie" ne tenant plus la route, comme vous doutez encore, c'est bien la preuve que vous
vous fiez dans votre jugement et votre raisonnement qu'à tous vos préjugés, qu'à toutes vos idées préconçues
sur la question, et tant que vous n'aurez pas fait d'évolution dans ce domaine, vous resterez toujours
plongés dans votre mental obscurci et pessimiste et personne ne pourra rien pour vous. Je sais bien que
le " Droit d'être con " n'est pas interdit par la Loi... Mais ne serait-il pas "temps" de votre part de reconnaître
ici (même sous des pseudos cachés, tant pis, on vous pardonnera ce fait) vos erreurs commises ? Car c'est
des lors où vous aurez cette prise de conscience positive que vous pourrez aller de l'avant et que vous aiderez
même Francis à chercher des scientifiques à l'esprit ouvert pour nous aider tous à faire valoir la vérité de
la réalité objective des voix paranormales. CAR TOUT EST VRAI !!!

Détail à Francis :

Francis, je devais aller chez Madame Bec aujourd'hui, mais ce sera finalement pour demain dimanche, je
vais lui apprendre à se servir du MP3, recopier à la source la voix VACHERESSE avec son magnétophone
qui l'a obtenue en 1997, et peut-être même que nous te téléphonerons dans l'après-midi de chez elle, si
besoin est par rapport à d'autres détails sur le MP3. Bravo encore pour tout ce que tu fais Francis, ton
travail de recherches et de diffusions t'honnore au plus haut niveau, tu es dans le VRAI, continue....

Amicales pensées,

Patrick


____________________________________

VOIX PARANORMALES A ECOUTER :

____________________________________


http://www.outre-vie.com/contacter/Audi ... iaudio.htm

http://www.outre-vie.com/contacter/Audi ... imonet.htm

http://www.outre-vie.com/contacter/Audi ... solite.htm

http://www.outre-vie.com/contacter/Audi ... dfield.htm

:D

Ghost
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#981

Message par Ghost » 06 janv. 2008, 01:08

Salut Patrick,

Message sympa... :)
Je retiens particulièrement ceci: Je sais bien que le " Droit d'être con " n'est pas interdit par la Loi... Mais ne serait-il pas "temps" de votre part de reconnaître ici (même sous des pseudos cachés, tant pis, on vous pardonnera ce fait) vos erreurs commises ?

J'ai bien aimé la formule... :)

Pour le reste t'as mille fois raison! Un jour, un psy est venu sur le forum (Kraepeling, pour ne pas le nommer :) ) nous faire la leçon sur la construction de notre mental. Il a parlé de schèmes mentaux dans lesquels nous sommes enfermés. C'est la première fois que je lisais une vérité intéressante de la part d'un psy.

Mis à part que l'expérimentation du spiritisme est de loin le plus efficace, voici quelques indices qui aident à reconnaitre le vraix du faux:
Si tu vas sur les liens de Bacci, tu as des exemples de bruits sonores très particuliers (un espèce de vent/souffle enveloppé d'un effet "phasing") qui se manifestent avant que la voix intervienne et après qu'elle ait fini de parler. Cet effet sonore très particulier est souvent présent lors de séances avec des médiums de haut niveau. On le retrouve dans les séances avec David Thompson. Ecoute par exemple le passage avec l'entité "Nick" ou même Louis Armstrong.

Amicalement
Ghost
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#982

Message par BeRReGoN » 06 janv. 2008, 01:41

Personnellement, je n'ai pas lu les 40 pages de ce sujet. Quand je visite le forum et que dans la section discussions générales, c'est le seul sujet avec un ou des nouveaux messages, je clique rapidement marquer les sujets comme lu. J'ai fait une exception et je suis pas sur....

Ma question est est-ce que je manque quelque chose et ce sujet méritait ses 40 pages? :)
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#983

Message par DanB » 06 janv. 2008, 03:11

Pas vraiment. Il y a un gars, nommé Gatti, qui pense que c'est difficile de truquer une cassette audio. Évidemment, on fait des tas de films avec des trucages beaucoup plus complexes, mais ça, on ne peut pas ça a l'air! Il croit donc qu'une cassette audio est un preuve irréfutable. Le plus tordant, c'est son ami qui a 700 cassettes de bruit de fond et qui pense entendre des voix!!!
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#984

Message par Ghost » 06 janv. 2008, 14:00

DanB a écrit :Pas vraiment. Il y a un gars, nommé Gatti, qui pense que c'est difficile de truquer une cassette audio. Évidemment, on fait des tas de films avec des trucages beaucoup plus complexes, mais ça, on ne peut pas ça a l'air! Il croit donc qu'une cassette audio est un preuve irréfutable. Le plus tordant, c'est son ami qui a 700 cassettes de bruit de fond et qui pense entendre des voix!!!
Relis le post de Patrick, il ne s'agit pas de bruit de fond.
Si tu n'en as pas la force, alors lis que ceci: Je sais bien que le " Droit d'être con " n'est pas interdit par la Loi... Mais ne serait-il pas "temps" de votre part de reconnaître ici (même sous des pseudos cachés, tant pis, on vous pardonnera ce fait) vos erreurs commises ? ça sera peut-être suffisant pour toi...

Ghost
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Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#985

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 17:26

:D

VICTOR HUGO ET SA FOI EN L' AU-DELA :



par Camille Flammarion ( 1842 - 1925 ) :

Grand scientifique de son époque , célèbre astronome
Français, qui fonda la Société astronomique de France
en 1887 et auteur d'un ouvrage célèbre publié en 1879 :
" Astronomie populaire "

( dans son livre : " La mort et son mystère ", pages 379 et 380 : )
______________________________________________________

Voici un exemple assez curieux d'une apparition qui semble bien
provenir d'un être encore vivant, en train de mourir. La personne
apparue ne dit pas, comme dans bien des cas : " je suis morte ",
mais : " Je m'en vais. "
Cet exemple a pour garant Victor Hugo, qui l'a rapporté dans ses
notes réunies sous le titre de :" choses vues ".
Il est consigné à la date du 5 décembre 1846. Ecoutons le récit :

" Le 27 novembre dernier, une vieille femme appelée Mme Guérin,
âgée de 66 ans, et demeurant rue des Fossés-du-Temple, 34, au
quatrième, était malade d'une maladie qui paraissait peu grave, et
que le médecin avait qualifiée d' indigestion. Il était 5 heures du
matin. Sa fille, veuve, nommée Mme Guérard, qui logeait avec elle,
s'était levée de bonne heure, avait allumée sa lampe, et travaillait,
assise au coin du feu, près du lit de sa mère :
-- Tiens, dit-elle, Madame Lanne doit être revenue de la campagne
( cette Mme Lanne était l'ancienne épicière du coin de la rue Saint-
Louis et de la rue Saint-Claude ) . Il faudra , ajouta Mme Guérard ,
que j'aille la voir aujourd'hui.
-- C'est inutile, dit la mère.
-- Pourquoi donc ?
-- Parce qu'elle morte il y a une heure !
-- Bah ! ma mère, que dites-vous là ? Rêvez-vous ?
-- Non, je suis bien éveillée, je n'ai pas dormi de la nuit, et comme
4 heures du matin sonnaient, j'ai vu passer Mme Lanne qui m'a dit :
" Je m'en vais ; venez-vous ? "
La fille crut que sa mère avait fait un rêve.
Le jour vint, elle alla voir Mme Lanne. Cette femme était morte dans
la nuit , à 4 heures du matin. Le même soir , Mme Guérin fut prise
d'un vomissement de sang. Le médecin appelé dit : " Elle ne
passera pas 24 heures. " En effet, le lendemain à midi, un second
vomissement de sang la prit, et elle mourut.
J'ai connu Mme Guérin et je tiens le fait de Mme Guérard , femme
pieuse et honnête, qui n'a menti de sa vie. "

VICTOR HUGO



Comme tout le monde le sait , le poète habitait alors tout près :
place des Vosges.
Nous avons ici un double fait psychique des plus curieux :
1° : Apparition de la mourante à son amie, et 2° : Invitation à mourir
tranquillement aussi, comme s'il s'agissait d'un petit voyage, ou
même d'une promenade...
Selon toute probabilité, cette femme n'était pas tout à fait morte
lorsqu'elle s'est manifestée à son amie et lui a dit :" Je m'en vais ;
venez-vous ? " La mort de celle-ci, arrivée le lendemain, peut avoir
été la suite du coup reçu par cette apparition.

Camille FLAMMARION
_______________________________________________________

Poèmes de VICTOR HUGO :


" Je vois sans peur la tombe aux ombres éternelles ;
Car je sais que le corps y trouve une prison,
mais que l'âme y trouve des ailes. "
___________________________________________

" Je dis que le tombeau, qui sur les morts se ferme,
Ouvre le firmament,
Et que ce qu' ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement. "

Victor Hugo
___________________________________________

Camille Flammarion :

( Livre : " La mort et son mystère ", page 435 : )


" C'est sur les observations comparées que la plus certaine des
sciences , l'astronomie , a été fondée . Il en sera de même dans la
science psychique, et c'est la seule méthode à employer pour
arriver à la connaissance de la vérité.
Toutes ces observations établissent que l' être humain ne consiste
pas seulement dans le corps matériel visible, tangible, pondérable,
connu de tout le monde en général et des médecins en particulier,
mais, en même temps , en un élément psychique impondérable
doué de facultés intrinsèques spéciales , capable d' agir en dehors
de l'organisme physique et de se manifester à distance, à l'aide de
forces dont nous ignorons encore la nature.
Les conditions quotidiennes du temps et de l'espace ne lui sont
pas imposées. "

Camille Flammarion
_______________________________________________________

Vers la fin de sa vie, Camille Flammarion, après un demi-siècle de
recherches, d'enquêtes, d'analyses scientifiques, d'observations et
réflexions profondes, et, après avoir étudié minutieusement des
milliers de cas d'apparitions de défunts qui lui ont été soumis, il
écrit dans la conclusion de son livre : " Après la mort ", pages 305
et 306 :

" Il s'agissait, avant tout, de prouver par des observations positives,
nombreuses , concordantes , la réalité de la survivance ; ce qui est
fait. "

" Nous possédons désormais la certitude scientifique de l' âme au
delà du dernier soupir terrestre. L' AME EST INDEPENDANTE
DE L' ORGANISME MATERIEL ET CONTINUE DE VIVRE
APRES LA MORT. ( c'est C.Flammarion lui-même qui l'écrit en
lettres majuscules ) Certes, nous sommes loin de tout savoir. Des
difficultés, des incompréhensibilités, restent insolubles pour nos
facultés humaines. Un inconnu sans bornes nous enveloppe : nous
n'atteignons pas la réalité ; si nous en approchons quelque peu,
soyons satisfaits ; au lieu du sommeil de la nuit , nous nous
éveillons à l'aurore.

Comme c'est la première fois qu' un ouvrage de cet ordre est écrit,
( en effet , jamais avant lui , un scientifique n'avait collecté ni
enquêté auprès de milliers de témoignages durant un demi-siècle )
comme aucun mortel n'est parvenu jusqu' ici à soulever le voile
d' Isis, je n'ose m'attribuer la prétention d'avoir résolu entièrement
l'immense problème ; mais j'espère que ce travail n'aura pas été
stérile. Je n'ai fait que défricher le terrain et ouvrir la voie de la
science nouvelle. L' avenir jugera des résultats de cet effort. Nous
avons mis en pratique l' invitation de Jésus : " Cherchez et vous
trouverez. " Quels que puissent être les progrès des découvertes
futures , notre doctrine acquise se résume désormais en ces
termes : Le corps passe. L'âme vit dans l'infini et dans l'éternité. "

Camille FLAMMARION
______________________________________________________

" Ce que je sais n'est rien auprès de ce que l'on sait.
Ce que l'on sait n'est rien à côté de ce que l'on saura.
Ce que l'on saura n'est rien à côté de ce qui est. "

Docteur Peyré

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#986

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 18:36

Camille FLAMMARION : ( 1842 - 1925 )



Grand scientifique de son époque , célèbre astronome
Français , qui fonda la Société astronomique de France
en 1887 et auteur d'un ouvrage célèbre publié en 1879 :
" L' Astronomie populaire ".

Il consacra la moitié de sa vie en tant que scientifique
à enquêter et à chercher d'éventuelles preuves de la
survivance de l'âme après la mort et publia plusieurs
ouvrages à ce sujet dont deux très remarquables :
" La mort et son mystère " et : " Après la mort " ,
recueillant des milliers de témoignages de personnes
ayant vu des apparitions de personnes décédées. Il
sélectionna les récits qui lui parûrent les plus probants
et significatifs. Il enquêta lui-même auprès des témoins
et auprès de leurs proches pour s'assurer de la garantie
morale des témoins et de leur honnêteté . Il fît un
véritable travail d'analyse scientifique pour chaque cas
étudié, en prenant en considération tous les détails
possibles ( ... )

Voici un de ces témoignages passionnants ...
_________________________________________________________

* Livre : " Après la mort " , pages 17, 18, 19 et 20 :


La lettre ( n° 4462 ) transcrite ci-dessous m'a été adressée de Lyon,
le 15 avril 1921.



" Monsieur et cher Maître,



Permettez-moi de vous déclarer, tout d'abord, que dans ma jeunesse
(elle est loin) je riais de bon coeur lorsque, par hasard, autour de moi,
on causait des manifestations de " l'au-delà " : j'avais le septiscisme
de - disons le mot - l'imbécillité.
La jeunesse passa , l'âge mûr vint , et si parmi les personnes
auxquelles je me trouvais mêlé ces questions étaient agitées, je ne
riais plus , mais je ne croyais pas davantage. Il y avait progrès. Or,
voici ce qui m'est arrivé à moi-même :

Un soir d'automne , la température était déjà froide , j'étais assis
proche de la cheminée où brûlaient quelques bûches. Devant moi,
ma femme, dans un fauteuil, tournait le dos à une fenêtre s'ouvrant
sur la galerie à jour desservant les pièces du premier étage de mon
habitation. Je ne rêvais pas , je vous l'assure , car je venais de
parcourir un traité des " Transformateurs électriques " qui ne prête
guère aux rêveries. J'étais donc loin de penser à des phénomènes
" surnaturels " , quand mon chien, un loulou poméranien , couché
devant l'âtre, se mit à aboyer en regardant la fenêtre, puis vînt se
coucher, toujours grondant, vers mon fauteuil.
Je regardai vivement le vitrage, et je vis se silhouetter derrière, une
ombre aux contours flous, indécis, que l'on aurait dit estompée par
Henner, se diriger vers la porte s'ouvrant dans ma chambre. Je ne
pus retenir une exclamation . Cette ombre , qui était faiblement
traversée par la lumière d'un bec de gaz assez éloigné, s'avançait
lentement, sa démarche indiquait une légère claudication , et malgré
moi je m'écriai : " Tiens, le père ! "

C'était, tout à la fois, le contour corporel, la démarche du père de ma
femme, décédé il y avait deux ans. C'était bien lui. Je me dressai à
la hâte, m'élançant vers la porte que j'ouvris brusquement, et... rien !

Ce ne pouvait être une hallucination , le livre que je venais de
parcourir et que je tenais encore dans ma main n'y prêtait nullement,
puis ma femme, à mon cri, s'était retournée vivement, et comme moi
avait aperçu cette ombre dont le souvenir lui était cher.

Quand je rentrai dans ma chambre, mon chien s'était réfugié sous le
lit et continuait de gronder.

Depuis lors, je n'ai plus rien vu.

Veuillez bien agréer, Monsieur et cher Maître, l'hommage de mon
admiration. "

Monsieur Ballet-Gallifet
12, rue du Greillon, à Lyon.
( lette n ° 4462 )
______________________________________________________

Toutes les lettres que j'ai reçues n'ont pas la valeur de celle-là.
L'observateur est un "scientifique". Son observation spontanée a été
doublée par celle de sa femme, et, ce qui n'est pas négligeable, par
la sensation du chien. Tout cela n'est pas banal.

Suivant mes principes, j'ai voulu faire sur cet incident une enquête
indépendante. Parmi les personnes avec lesquelles je me trouve en
relation à Lyon, l'une m'a paru particulièrement désignée par ses
travaux et sa compétence pour m'aider dans cette enquête : Mme
Rougier, mon honorable collègue de la Société astronomique de
France et de l'institut métapsychique. Je lui écrivis (sans lui donner
les détails sur le sujet ) de vouloir bien aller , sous un prétexte
quelconque, rendre visite à l'auteur de la communication précédente,
d'amener la conversation sur ces sujets, et d'écouter attentivement
le récit personnel qu'il pourrait faire de son observation. J'extrais ce
qui suit de sa gracieuse réponse :

" La lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser m'est arrivée
ce matin 2 mai. Je commence cette réponse à 6 heures moins 5, et
j'ai le plaisir de vous dire que nous arrivons, mon mari et moi, de
rendre visite à Mr Ballet-Gallifet. Ce monsieur nous a cordialement
reçus et n'a pas tardé de nous entretenir de la si étonnante
apparition, vue, avec Mme Ballet-Gallifet, du père de cette dame.
Voici le récit qu'il nous a fait :

" Nous étions, ma femme et moi, à 9 heures du soir, dans notre
maison, lorsque, tout à coup , notre chien donne de la voix en
apercevant quelqu'un qui entrait. C'était un homme qui avançait
doucement. Je fus saisi d'étonnement en reconnaissant mon
beau-père, car non seulement ce personnage était bien lui, mais
encore il boitait comme lui. Mon beau-père était atteint de
claudication. Si je n'avais pas remarqué de suite ce détail qui me fit
le reconnaître , j'aurais été prendre une arme , croyant à un
malfaiteur. Ma femme fut également témoin de l' "apparition" .

Ce sont vos deux derniers livres qui ont poussé Mr B.-G. à signaler
ce fait datant de quinze ans ! Ce lecteur est une "intelligence" qui
qui s'intéresse vivement à tout ce qui constitue le progrès, soit en
science, soit en art ; il nous a paru digne de foi en tous points.
Nous irons ultérieurement saluer sa femme qui n'a pu paraître, vu
le peu de temps que dont disposait mon mari , mais que j'ai
aperçue sans pouvoir l'entendre. "
T.Rougier
( lettre n° 4470 )

" Je puis vous annoncer que le 20 mai j'ai fait une seconde visite.
Madame Ballet-Gallifet, que je n'avais pas pu voir la première fois,
m'a confirmé tous les faits relatés par son mari, et paraît vivement
s'intéresser à l'étude pour laquelle vous exigez des observations
sûres. J'ajoute que Monsieur B.-G. nous a dit encore :" Le fantôme
glissait plutôt qu'il ne marchait. "
T.Rougier
( lettre n° 4514 )


Une autre lettre de Monsieur Ballet-Gallifet m'a donné la date de la
mort de son beau-père : le 19 mars 1904. C'est dans le courant de
l'automne 1906 que l'observation a été faite. Cette annexe est
accompagnée d'un plan ( lettre n° 4484 ) qu'il me paraît superflu
de reproduire.
D'après ces constatations, l'apparition ne peut être révoquée en
doute. Comme nous l'avons remarqué , elle est confirmée par
l'impression du chien . Supposer là une triple hallucination
équivaudrait à nier la réalité de tout ce que nous voyons devant
nous à toute heure du jour.

Que peut-on imaginer ici ? Une hallucination du narrateur, de sa
femme et du chien ? Qu'en pensez-vous ? "

Camille Flammarion
______________________________________________________

Voici une enquête que j'ai menée moi-même le 14 Juillet 2002
sur internet, après avoir fait la connaissance de Monique, une
femme qui affirme avoir vu son père décédé lui apparaître...
________________________________

Patrick : ma recherche est une quête de vérité qui se veut la plus
objective que possible : je cherche la vérité telle qu'elle est et
non "telle" que j'aimerais qu'elle soit...

Monique : je cherche aussi la vérité

Monique : ce que j'ai vécu je l'ai vécu seule ou avec une
seule personne

Monique : j'ai perdu mon père il y a bientôt 7 mois
je voulais, pour lui faire plaisir, planter des légumes
dans son jardin
j'ai planté, arrosé, bichonné...
un jour j'arrive : plus d'eau !
donc plus de possibilité de faire quoi que ce soit
ma mère me dit : " il y a eu une grosse fuite, on a du
couper l'eau "
mes plantes mouraient de soif
j'ai dit zut !
j'ai vu mon père qui a haussé les épaules et m'a dit :
"c'est pas grave", d'un air de dire: " tu as essayé, c'est
bien" avec son sourire habituel, puis il a disparu

Monique : c'était en plein jour, j'étais seule au jardin,
seule à le voir

Patrick : très intéressant !!!

Monique : je ne fume pas la moquette et je ne bois pas

Patrick : tu l'as vraiment vu de tes yeux comme tu vois un vivant ?

Monique : oui, exactement pareil

Patrick : cela m'intéresse énormément, j'ai passé un été à lire des
témoignages comme le tien. Il y a deux auteurs passionnants :
Camille Flammarion et Ernest Bozzano qui ont recueilli des
témoignages comme le tien. Des scientifiques très sérieux !
Il y a des milliers de témoignages d'apparitions dans le monde
et ton apparition me passionne, racontes moi encore...

Patrick : comment était habillé ton père ?

Monique : un pantalon et un polo comme d'habitude

Patrick : l'apparition a duré environ combien de temps ?

Monique : pas longtemps

Monique : quelques instants

Patrick : 1 seconde ou 5 ?

Monique : je ne sais pas

Monique : le temps de dire ces mots

Patrick : ok, et tu es bien sûre d'avoir aussi entendu ces
mots là à tes oreilles : " C'est pas grave" ?

Monique : tout a fait

Patrick : qu'as-tu ressenti après l'apparition ?

Monique : je me suis dit que puisque mon père n'était
plus là pour faire le jardin et que je ne pouvais pas le
faire parce qu'il n'y avait pas d'eau, c'est que les
choses devaient aller comme ça tout simplement

Patrick : quand tu dis l'avoir vu disparaître à tes yeux,
c'était comme si sa forme devenait floue ou s'évaporait
en fumée ?

Monique : comme une image qui apparaît et disparaît
d'un coup

Monique : un léger flou avant

Patrick : oui mais sur un plan personnel, cette apparition
te donne un espoir de survivance ou une certitude de
l' Après-vie ?

Monique : ça ne fait aucun doute pour moi

Patrick : ce que je trouve très intéressant, c'est que tu dis
avoir eu à la fois la vue et le son : " c'est pas grave" , tu
as vu ton père comme si il était solide en chair et en os
le temps d'un instant ?

Monique : oui

Patrick : juste avant l'apparition, tu ne te disais pas :
" ah comme j'aimerais le voir..." ?

Monique : non, je pensais juste à mes pousses qui
sortaient de terre et qui n'auraient pas d'eau

Patrick : ok, ton témoignage est encore plus intéressant
que je le pensais, donc cette apparition est venue sans
que tu t'y attende : par SURPRISE , tu le confirme ?

Monique : tu fais un recueil ou quoi là ?

Patrick : c'est ma passion, j'enquête

Patrick : je ne suis pas journaliste

Patrick : as-tu été surprise lors de l'apparition ?

Monique : pas surprise du tout c'était " normal" !

Monique : le jardin était son domaine donc je ne
pouvais pas être surprise

Patrick : je veux dire... cela est venu subitement sans
que rien ne te laissait prévoir ça ? tu n'en avais pas
rêvé la veille ou l'avant veille ?

Monique : je n'ai jamais rêvé de mon père

Patrick : ok, dernière question, pardonne-moi la mais
c'est afin de comprendre... tu n'avais pas pris de
médicament ce jour là qui aurait pu avoir des effets
secondaires ?

Monique : je t'ai dit : je ne fume pas la moquette, ne
bois pas et ne prends rien

Patrick : ok alors merci infiniment !

Patrick : ton témoignage respire la sincèrité et je te crois !

Monique : merci

Patrick : j'aimerais garder un contact avec toi

Monique : même si tu ne me croyais pas c'est ce que j'ai vécu

Patrick : tu es quand sur le net ?

Monique : mets moi dans ta buddy

Monique : faut que j'aille dormir j'y vais bye

Patrick : bye et merci encore ! Bonne nuit !

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#987

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 18:48

:D AUTRE APPARITION TRES TROUBLANTE :




Livre : " Après la mort " de Camille Flammarion, pages 203 et 204 :

" L'apparition d'une jeune fille morte depuis un an m'a été signalée,
de Sestri Ponente ( Italie ), dans une lettre du 22 juillet 1899, par Mr
Giuseppe Cavagnaro, sous la foi du serment. Cette jeune fille, morte
à 18 ans, a été vue traversant les chambres, non seulement par le
narrateur, mais encore par d'autres locataires de la maison,
observations faites de sang-froid, qui ne donnent aucune prise à
l'hypothèse hallucinatoire.

Voici cette lettre :

" J'avais 18 ans, et j'étais étudiant à Gênes, où je demeurais chez
mon père. Un matin, vers les 7 heures, pendant que je feuilletais un
livre grec, j'entendis un bruit comme si une porte avait été ouverte ;
je regardai et je vis venir de la cuisine une jeune fille en chemise, d'une
carnation blanche, grande, belle, cheveux longs, châtains et bouclés,
tombant sur le dos. Elle passa devant moi en me regardant, presque
souriante, puis entra dans la chambre de mon père en ouvrant la porte
et la refermant bruyamment. Je restai stupéfait, et je me suis dit :
" Je veux savoir qui c'est et pourquoi elle est ici. "

Environ dix minutes après, mon père sortit de cette même chambre
et, comme c'était son habitude, il passa dans la cuisine pour faire
ses ablutions ; je courus immédiatemment dans la chambre qu'il
venait de quitter...mais je n'y ai trouvé personne. J'ai regardé partout,
sous l'armoire où, d'ailleurs, personne n'aurait pu se cacher à cause
des étagères transversales qui étaient basses ; sous le lit, très bas,
où pas même un enfant n'aurait pu passer ; je visitai aussi les tiroirs !
Je regardai derrière les chaises et dans tous les coins ; en un mot,
j'ai cherché partout. Il était impossible que la jeune fille se fût enfuie
par la fenêtre, car nous habitions au quatrième étage, sur une rue
isolée, Via Edera, n° 4.

Mon père revenant de sa toilette, je lui racontai le fait. Nous courûmes
aussitôt dans l'escalier pour le visiter avec soin, et ne pûmes rien
découvrir. Mon père a dû déverrouiller la porte de la rue qui était encore
fermée ; personne n'était ni entré ni sorti, comme l'assura le concierge.
Nous nous rendîmes alors chez le voisin d'en face, l'avocat Manzini, à
qui nous avons raconté l'évènement. A notre grande surprise, il ne fut
pas étonné du tout de notre récit, reconnaissant dans le portrait que je
lui faisais une jeune fille de 18 ans, morte un an auparavant dans la
susdite chambre de mon père où je l'avais vue entrer. Il ajouta que je
n'étais pas le seul à l'avoir vue et qu'une famille entière, qui avait habité
cette maison avant nous, avait dû abandonner cet appartement à
cause de ces apparitions, qui effrayaient tous ceux qui en avaient été
témoins.

J'affirme sous serment que ce que je rapporte est l'exacte vérité. "

Mr Giuseppe Cavagnaro.
( Lettre n° 767 )




L'enquête que j'ai fait faire sur les lieux m'a prouvé l'authenticité de
l'observation.

Camille Flammarion.

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#988

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 18:53

:D UN TEMOIGNAGE STUPEFIANT !!!


Dans son excellent ouvrage : " La mort et son mystère ",
Camille Flammarion, notre célèbre astronome , nous fait
partager ce témoignage extraordinaire qui a valeur
scientifique, puisqu'il est relaté par un médecin qui en a
été le témoin direct. ( pages 325 à 328 ) :




Dans son ouvrage : "Contribution à l'étude de certaines facultés cérébrales méconnues", le Docteur W.
de Sermyn rapporte un fait remarquable, observé également par lui-même dans sa longue carrière.
L'observation technique que l'on va lire est assurément des plus stupéfiantes. Elle est due à un savant
médecin, excellent observateur. N'y a-t-il, comme le pense l'auteur, que des facultés cérébrales en jeu
dans l'histoire que l'on va lire ?



" Jean Vitalis était un homme robuste, gros, sanguin, marié, sans enfants, jouissant d'une parfaite santé.
Il devait avoir 39 ans lorsqu'il fut subitement pris d'une fièvre violente et de douleurs articulaires. J'étais
son médecin : les symptômes étaient ceux d'un rhumatisme articulaire aigu.

Le traitement actuel de cette maladie par les salicylates n'était pas encore connu. Nous traitions alors par
la quinine, l'opium, le nitrate de potasse, le colchique, les boissons diurétiques, etc., etc. Le mal traînait
pendant six à sept semaines, et se terminait le plus souvent par la guérison. Quelquefois, cependant, la
mort arrivait à la suite de complications cardiaques ou cérébrales.

Je fus surpris, le matin du seizième jour, de trouver Jean Vitalis tout habillé, assis sur son lit, souriant, ayant
les pieds et les mains entièrement dégagés, et ne présentant plus la moindre fièvre.

Je l'avais laissé, la veille, dans un triste état. Les articulations de l'épaule, du coude, des mains, du genou,
des pieds, étaient tuméfiées et douloureuses. Il avait une forte fièvre, et je ne pouvais prévoir que j'allais le
trouver aussi frais et dispos.

D'une façon très calme, il me dit qu'il attribuait sa guérison subite à une vision qu'il avait eue pendant la nuit.
Il assurait que son père, mort depuis quelques années, lui était apparu. Voici, à peu près, ce qu'il me dit :

" Mon père est venu me visiter cette nuit. Il est entré dans ma chambre par cette fenêtre qui donne sur le
jardin. Il m'a d'abord bien regardé de loin, puis il s'est approché de moi, m'a touché un peu partout pour
enlever mes douleurs et ma fièvre, ensuite il m'a annoncé que j'allais mourir ce soir, à 9 heures précises.
Au moment de son départ, il a ajouté qu'il espérait que j'allais me préparer à cette mort, comme un bon
catholique. J'ai fait appeler mon confesseur, qui arrivera bientôt ; je vais me confesser et communier ;
ensuite, je me ferai donner l'extrême-onction. Je vous remercie beaucoup pour vos bons soins, ma mort
ne sera pas causée par un manque quelconque de votre part. C'est mon père qui la désire ; il a sans doute
besoin de moi ; il reviendra me prendre à 9 heures, ce soir. "

Tout cela était dit d'une façon très calme, avec un visage souriant, et une réelle expression de contentement
et de bonheur rayonnait sur ses traits.
-- Vous avez eu un rêve, une hallucination, lui dis-je, et je m'étonne que vous y ajoutiez foi.
-- Non, non, répliqua -t-il, j'étais parfaitement éveillé, ce n'était pas un rêve. Mon père est vraiment venu, je l'ai
bien vu, entendu, il avait l'air bien vivant.
-- Mais, cette prédiction de votre mort à heure fixe, vous n'y croyez pas, puisque vous voilà guéri ?
-- Mon père ne peut pas m'avoir trompé. J'ai la certitude que je vais mourir ce soir, à l'heure qu'il m'a indiquée.

Son pouls était plein, calme, régulier, sa température normale. Rien n'indiquait un malade gravement atteint.
Cependant, je prévins la famille que des morts survenaient parfois dans les cas de rhumatisme cérébral, et le
Docteur R . , un vieux et excellent praticien, fut appelé en consultation. Il arriva et fit devant le malade toutes
sortes de plaisanteries au sujet de son hallucination et de sa prétendue mort prochaine ; mais à part, devant
sa famille réunie, il dit que le cerveau était atteint, et que, dans ce cas, le pronostic était grave.
-- Le calme du malade, ajouta-t-il, est bizarre, et insolite. Sa croyance à l'objectivité de sa vision et à sa mort
prochaine est surprenante. Ordinairement, on a peur de la mort, lui n'a pas l'air de s'en soucier, au contraire,
il paraît heureux et content de mourir. Cependant, je puis vous assurer qu'il n'a pas l'air d'un homme qui va
mourir ce soir ; quant à fixer d'avance le moment de sa mort, c'est de la farce.

Je revins vers midi voir mon malade, qui m'intéressait vivement. Je le trouvai debout, se promenant de long en
large, et cela d'un pas ferme, sans le moindre signe de faiblesse ou de douleur.
-- Ah ! me dit-il, je vous attendais. Maintenant que je me suis confessé et que j'ai communié, puis-je manger
quelque chose ? J'ai une faim atroce, mais je ne voulais rien prendre sans votre permission.
Comme il n'avait pas la moindre fièvre et qu'il présentait toutes les apparences d'un homme en parfaite santé,
je lui permis de manger un beefsteak aux pommes !

Je revins vers 8 heures du soir. Je voulais être auprès du malade pour voir ce qu'il allait faire lorsque les 9 heures
seraient venues.

Il était toujours gai ; il prenait part à la conversation avec entrain et raisonnablement. Tous les membres de sa
famille se trouvaient rassemblés dans sa chambre. On causait, on riait. Son confesseur, qui se trouvait là, me
dit qu'il avait dû céder aux instances réitérées du malade, et qu'il venait de lui administrer l'extrême-onction.
" Je ne voulais pas le contrarier, ajouta-t-il, il insistait tellement ! Du reste, c'est un sacrement que l'on peut
administrer plusieurs fois. "

Il y avait une pendule dans la chambre, et Jean, que je ne perdais pas de vue, y jetait de temps en temps des
regards anxieux. Lorsqu'elle vint à marquer 9 heures moins une minute, et pendant que l'on continuait à rire et
à causer, il se leva du sofa sur lequel il était assis et dit tranquillement :
-- " L'heure est venue. "
Il embrassa sa femme, ses frères, ses soeurs, puis il sauta sur son lit avec beaucoup d'agilité. Il s'y assit,
arrangea les coussins, puis, comme un acteur qui salue le public, il courba plusieurs fois la tête, en disant :
-- " Adieu, adieu ! ", s'étendit sans se hâter, et ne bougea plus.

Je m'approchai lentement de lui, persuadé qu'il simulait la mort. A ma grande surprise, il était mort, sans
angoisse, sans râle, sans un soupir : il était mort d'une mort que je n'ai jamais vue.

On a d'abord espéré que ce n'était qu'une syncope prolongée, une catalepsie ; l'enterrement a été longtemps
différé, mais il a fallu se rendre à l'évidence devant la rigidité cadavérique et les signes de décomposition qui
s'ensuivirent. Jean Vitalis était mort.

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#989

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 19:03

:D Le 6 ème sens des animaux :

Témoignages ...


Durant 5 ans, Rupert Sheldrake, scientifique mondialement connu,
Docteur en Sciences Naturelles à l'Université de Cambridge et
chercheur titulaire à l' Institut des Sciences Noétiques de Californie,
a enquêté sur certains pouvoirs apparemment inexpliqués qu'auraient
les animaux, il a effectué des centaines de tests et d'expériences
sur des animaux, des chiens notamment et des perroquets, tout
se déroula selon un protocole scientifque rigoureux, tout fut filmé,
noté minutieusement, durant ces 5 ans, Rupert Sheldrake a reçu
des milliers de témoignages dont il a pris soin pour beaucoup d'entre
eux de vérifier les sources d'informations, de se déplacer, d'enquêter
auprès des propriétaires, des maîtres-chiens de la police criminelle,
auprès des aveugles, des vétérinaires, etc.... Jamais auparavant un
tel travail scientifique n'avait été effectué avec autant de sérieux.
Certains chiens très attachés à leurs maîtres semblent avoir la
capacité d'anticiper avec joie leur retour en se mettant devant la
porte d'entrée ou en regardant par la fenêtre en remuant la queue
et en fixant du regard la grille d'entrée donnant accès au garage,
attendant la voiture de leur maître....

Bien sûr, les premières objections faites à ce type de comportement
sont que les chiens agiraient par habitudes, à des heures précises,
ou flaireraient tout simplement leurs maîtres rentrant à la maison.
Or, même si cela peut être le cas dans certaines fois, ces hypothèses
ne tiennent pas la route, scientifiquement parlant, car les maîtres-chiens
de la Police criminelle affirment que les chiens ne peuvent flairer un être
humain à plus d' 1, 6 Km et à la seule condition qu'à une telle distance
le vent souffle dans la bonne direction. Or, de nombreux chiens se mettent
fous joyeux devant l'entrée ou la fenêtre donnant au garage 10 à 20 minutes
avant l'arrivée de leurs maîtres, alors donc que ceux-ci se trouvent en
voiture à plusieurs kilomètres de chez eux et sur le chemin du retour à la
maison. L'hypothèse selon laquelle les chiens agiraient par de simples
habitudes ne tient pas la route non plus, car de très nombreux témoignages
proviennent de propiétaires de chiens ayant des professions où ils peuvent
rentrer chez eux à n'importe quelle heure, tels que des représentants, des
médecins, des infirmières, des hôtesses de l'air, des avocats, etc....

Rupert Sheldrake, en bon scientifique intelligent, ne s'est pas contenté de
milliers de témoignages reçus, mais a fait ses propres expériences chez
certains propriétaires qui ont voulu collaborer à ce travail scientifique,
plusieurs caméras étaient placées dans leur maison à des endroits très précis
où le chien attendait joyeux son maître et à l'endroit même où le maître
arrivait à la maison, à pieds ou en voiture. Ces expériences ont duré sur
plusieurs mois, les scientifiques fixaient eux-mêmes le moment où le maître
devait commencer à prendre son véhicule (ou parfois en bus ou en taxi) à des
heures chaque fois différentes et à des moments différents de la journée (matin,
après-midi et soirs), et le bilan de ces résultats fut plus qu'étonnant : un très
fort pourcentage de résultats probants fut obtenu, le chien commençait à se
placer aux endroits précis où il attendait son maître à partir du moment où
son maître commençait lui-même à prendre la direction de sa maison....
Le chien, lié affectueusement par la pensée à son maître, semblait
télépathiquement savoir à quel moment précis son maître se décidait à rentrer !

Il y a quelques années de cela, j'ai moi-même vu à la télévision Française un
reportage sérieux sur ces expériences faites et on voyait bien l'attitude du chien
attendant son maître à partir du moment où l'ordre fut donné au maître de prendre
la direction de sa maison.

Et comment expliquer ces animaux qui, perdus ou abandonnés à des
centaines de kilomètres de chez eux parfois, parviennent seul à retrouver
leur chemin ? Ce fait est réel et je connais moi-même un tel cas d'un chat
qui suite au déménagement de ses maîtres à 30 Kms de là (en région
Parisienne en plus ! ) prit aussitôt la fuite pour finalement revenir à son
ancien lieu d'attachement, sa maison où il avait ses bonnes vieilles
habitudes et où les voisins qui le connaissaient bien le reconnurent et
avertirent les maîtres du chat de son incroyable retour... 1 mois après sa
disparition ! Les animaux semblent dotés d'un réel 6 ème sens auquel
la Science officielle, du moins certains scientifiques ouverts et intelligents,
commencent à s'y intéresser de près...


Voici quelques exemples tirés du livre remarquable : " Les Pouvoirs
inexpliqués des animaux" de Rupert Sheldrake, aux Editions J'ai Lu
( 444 pages : 7 Euros ) :


Témoignage de Teresa Preston, habitant Suffolk en Virginie :

" Mon mari était susceptible de rentrer à n'importe quelle heure. Au moment
où le bateau rentrait au port, Jackson commençait à donner des signes d'excitation,
allait à la porte et demandait à sortir. La plupart du temps, il allait s'asseoir au bout
du trottoir et fixait la direction d'où il savait que surgirait la voiture. Il était devenu
tellement imbattable qu'il m'était impossible de ne pas le remarquer et je me basais
parfois sur ce signal pour me remaquiller avant le retour de mon mari ! Si j'étais en
train de préparer le dîner et que je m'interrogeais sur le nombre de couverts à mettre,
je me fondais sur ce pressentiment et agissais en conséquence. "

Témoignage du Général Charles West ( New-York ) et de son épouse :

" Nous habitions au 4 ème étage d'un immeuble et chacun de nous rentrait à des
heures différentes, venant de directions elles aussi différentes. Ni la nounou ni notre
petit garçon ne savaient quand nous allions arriver ; pourtant, 10 à 15 minutes avant
notre retour, le chien s'excitait beaucoup, se précipitait à une fenêtre et fixait la rue ;
il gémissait de bonheur et remuait la queue comme un fou. La nounou savait ainsi
toujours que l'un de nous allait rentrer : ce qui lui permettait de dire en plaisantant
qu'elle était avertie du moment où il fallait baigner l'enfant avant le retour des parents.
Ce comportement de notre chien (un Kerry-blue-terrier) n'était pas occasionnel ;
il s'est répété jour après jour, semaine après semaine, pendant des années."

Témoignage très étonnant de Joseph Duller, de Graz en Autriche :

" Mon beau-père possédait une petite ferme et un chien de garde nommé Sultan.
Un jour, il est tombé malade et on l'a emmené à l'hôpital en ambulance. Il y est mort
peu après et a été enterré au cimetière communal, à 5 kilomètres de la ferme.
A quelques semaines de là, le chien a disparu pendant quelques jours. Cela nous a
paru curieux parce que Sultan n'était pas fugueur ; nous n'étions pas spécialement
inquiets. Un dimanche, un ancien employé de la ferme qui vivait à côté du cimetière
est venu nous rendre visite. " Imaginez-vous, nous a t-il dit, que l'autre jour, en
traversant le cimetière, j'ai trouvé Sultan couché devant votre caveau de famille ! "
Je n'ai pas réussi à comprendre comment il avait trouvé son chemin tout au long de
ces 5 kilomètres, alors qu'aucune trace de pas de son maître n'avait pu le guider. Et
il n'était jamais allé au cimetière auparavant, pas même dans les champs alentour
puisque son travail consistait à garder la maison. Comment a t-il bien pu trouver la
tombe de son maître ? "

Témoignage très troublant de Christine Vickery de Sacramento en Californie :

" Le soir du 1 er décembre, mon mari (un mordu de la forme, 52 ans, très costaud)
est rentré à 18 h 30 comme à son habitude. Au lieu de courir pour l'accueillir, mes
chiens Smokie et Popsie sont restés dans leur panier dans une autre pièce. Il les a
appelés. Ils n'ont pas bougé. A 21 heures, les chiens sont venus dans le living et se
sont assis à ses pieds en le regardant fixement. Il était troublé et se demandait
(comme il l'a dit ensuite) "ce qu'ils savaient et que je ne savais pas". Ce curieux
rituel s'est poursuivi les 5 jours suivants. Dans la nuit du 6 décembre, le plus vieux
des chiens, Smokie, est venu caresser la jambe de mon mari avec sa truffe ; Popsie
lui a donné sa patte. A 1 h 30 du matin, le 7 décembre, mon mari est mort dans son
sommeil. J'enviai mes chiens. Ils l'avaient su et lui avaient dit au revoir. "

Témoignage très émouvant de Jane Penney, vivant en Cornouailles :

" Un jour, alors que ma chienne dormait profondément, j'ai pensé : " Réveille-toi
et apporte-moi ta balle bleue et nous irons jouer dans le jardin." Maggers s'est
réveillée, elle est allée vers la bassine dans laquelle sont rangés ses jouets et s'est
mise à fouiller à la recherche de la balle bleue (qu'elle n'aime pas beaucoup) ; elle
me l'a apportée et s'est dirigée vers la porte arrière (non, elle n'avait pas envie de
faire pipi). Une autre fois - c'était vers la fin de sa vie - je suis tombée à cause de
ses jouets qu'elle avait laissés traîner partout (je n'ai pas un bon équilibre et je suis
arthritique). Je n'ai rien dit (la pauvre bête dormait), mais j'ai pensé que ç'aurait été
bien si elle avait pu les ramasser. Lorsque je suis redescendue, elle était couchée
au milieu du living à côté de la bassine à jouets où ils étaient tous rangés ! "

Témoignage très troublant d'un aveugle : Mike Mitchinson, de Bath :

" Je marchais avec mon chien-guide vers un magasin situé à 20 minutes à pieds
de chez moi. Au croisement de la rue, je me revois me disant mentalement : " Il ne
faut pas que j'oublie mon rendez-vous chez le dentiste à 10 heures jeudi (nous étions
lundi)." Et je continuais mon chemin, en confiance, sans savoir vraiment où nous étions.
Imaginez ma surprise quand j'ai été entraîné sur la gauche et que j'ai senti crisser le
gravier sous mes pas. Nous étions chez le dentiste ! "

Autre témoignage troublant d'un non-voyant : John Collen, de Southend-on sea :

" Un matin, je passais par une rue commerçante en pensant que l'après-midi j'irais chez
l'épicier acheter quelques pommes, lorsque je me retrouvais justement chez l'épicier ! Le
chien m'y avait conduit. J'ai dit au marchand que je n'avais fait que penser à entrer dans
la boutique parce que je n'avais pas envie de me trimbaler avec des pommes et que je
reviendrais dans l'après-midi, mais que le seul fait d'y avoir pensé avait suffi à Pedro."

Autre témoignage d'un non-voyant : Peter Neely, de Kummock en Ecosse :

" Quand je travaille avec Sam, le labrador noir, mon chien-guide depuis 2 ans, je me
dis qu'il existe entre nous, sans aucun doute possible, une communication télépathique
parce qu'il sait d'avance où je veux aller. Il est capable d'anticiper lorsqu'en cours de route
je change d'idée. Je crois que quand vous êtes propiétaire d'un chien-guide, et qu'en plus
vous adorez les chiens, il se crée une sorte de lien, un cordon ombilical invisible entre
vous et l'animal à travers lequel voyagent vos sentiments et les siens. Certaines personnes
diront que la pression que vous exercez sur le harnais change et que c'est cela que ressent
le chien, mais franchement je ne crois pas que c'est ce que je fais."

Autre témoignage d'une non-voyante : Sarah Craig, de Bridgend :

" Paxton, un labrador noir, est mon 2 ème chien. Il m'a fallu 2 ans pour m' habituer à lui.
J'ai effectivement, plusieurs fois le sentiment qu'il est capable de capter des signaux que
je ne donne pas consciemment, des ordres que je n'ai pas formulés. Si je pense : " Nous
devrions tourner à droite tout de suite." , eh bien nous tournons à droite, même si je n'ai
rien dit. Il devine beaucoup de choses que je pense ou que je sens. J'ai parfois voulu le
mettre à l'épreuve, et j'ai délibérément songé à prendre telle ou telle direction dans ma tête
tout en allant le plus droit possible. Et malgré ça, il a tourné là où je pensais. Mais ce n'est
systématique. A certains moments, il est davantage à l'écoute qu'à d'autres. Parfois, il est
distrait, ou alors c'est moi qui ne pense pas assez clairement et qui ne lui donne pas des
instructions mentales suffisamment précises. "
______________________________________________________________________________

Tous ces fabuleux témoignages ne sont que quelques uns parmi tant d'autres, parmi des
milliers d'autres à travers le monde entier, qui prouvent que nos amies les bêtes semblent bien
avoir un 6 ème sens... Que de mystères qui nous intriguent et qui font notre émerveillement !

Bien Cordialement,

Patrick

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#990

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 19:11

:D CAS REMARQUABLE DE TELEPATHIE ANIMALE :

__________________________________________________________________


MESSAGE TROUVE SUR INTERNET :


J'ai une petite histoire rigolote mais véridique.
Je pense qu'un de mes chats lit dans mes pensées.
A chaque fois que je me dirige vers le frigo en voulant prendre du jambon,
il accourt et saute sur la table pour attendre un petit morceau. Au début,
je croyais à une coïncidence, mais c'est systématique. Quand je vais vers
le frigo pour prendre des tomates, du fromage...il n'est jamais là, mais pour
le jambon, toujours. Maintenant, avant même d'ouvrir le frigo pour du jambon,
j'attends, et il arrive dans les 30 secondes !

D'un autre côté, il n'est pas au point pour la télépathie : ça ne marche pas
avec des steacks, du poisson... ! Il a encore du boulot ce petit chat malin !

Bye !

Kitiara
________________________________

Cher Mr Flamand,



Bonjour !

Je suis très flattée de l'intérêt que vous portez à ma petite histoire.

Elle est en effet véridique : quand je pense à sortir du jambon du réfrigérateur, mon
chat Molloch arrive pour quémander lorsque j'ai à peine la main sur la poignée, c'est
systématique. Et cela à n'importe quelle heure de la journée, de façon indépendante
de leurs heures de repas ou des notres, aucun lien avec les petites habitudes
quotidiennes.

Je ne sais pas vraiment si on peut appeller ça télépathie... peut être préscience,
les chats ( comme tous les animaux d'ailleurs ) ont un " 6 ème" sens qui leur
permet d'anticiper certains évènements. J'ai vu un chat, couché sur un radiateur,
sauter et s'enfuir à toute vitesse sans raison apparente. Surpris par son attitude,
on a compris quelques minutes plus tard : un gros bas relief en plâtre, très lourd
était au dessus du radiateur, s'est décroché et est tombé avec perte et fracas.
Prémonition, ou le chat avait-t-il entendu la ficelle céder...? Il a en tout cas évité
d'être écrasé.

Pas une histoire de chat mais de chevaux : mes 2 chevaux, en train de manger,
se sont immobilisés et ont tourné la tête vers la forêt. J'étais étonnée car au
moment du repas rien ne pouvait les distraire de leurs granulés. Ils sont restés
immobiles, comme des statues pendant environ 30 secondes. Puis la foudre est
tombée tout près dans la forêt et ils n'ont même pas sursauté ( contrairement à
moi, j'ai eu une sacrée trouille ! ). Mais il y a beaucouop d'anectodes sur ce
thème : les saumons au Japon qui servent à prévoir les raz de marée, les chiens
qui sentent la mort de leur maître à des kilomètres... Les chats perdus aussi ( ou
abandonnés ) qui retrouvent tout seul leur chemin, parcourant jusqu'à des centaines
de kilomètres parfois, pour retrouver leur domicile et leurs maîtres......

Télépathie, préscience, prémonition... c'est en effet un mystère intéressant.

Pour en revenir aux chats, j'ai déjà essayé l'expérience que vous me proposez :
de les appeler par la pensée, malheureusement, je n'ai jamais eu de résultats
significatifs. En pensant fort à leurs noms, mes chats ne me répondent pas
systématiquement et quand cela arrive je pense plus à des coïncidences.

Par contre, j'ai un chat, récupéré à la SPA ( complètement psychotique ! )
avec lequel j'ai développé des contacts très forts, d'autant plus qu'il est sourd
( étant albinos, c'est fréquent ) mais c'est plus par des regards, des attitudes,
je pencherai plus pour de l'empathie que de la télépathie.

Après ce ( long ! ) laïus, je vous remercie encore de votre intérêt, je vous
souhaite bonne chance pour la poursuite de votre étude qui est très intéressante.
J'aimerais beaucoup connaître les développements de vos recherches et suis
toujours à disposition pour parler et échanger sur animaux charmants que sont
les chats.

Avec toutes mes amitiés,

Kitiara

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#991

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 19:16

:D UNE BIEN TROUBLANTE APPARITION ...




CAMILLE FLAMMARION : ( 1842 - 1925 )

Voici un témoignage intéressant, tiré du livre : " La mort et son mystère "
( Editions : J'AI LU ) de Camille Flammarion, entre les pages 425 et 427 :




Toute singulière et dramatique qu'elle est, l'apparition que l'on va lire n'est
pas plus contestable que les précédentes.

Monsieur Gaston Fournier, demeurant à Paris, 21, rue de Berlin, écrivait à
la date du 16 octobre 1885 :


" Le 21 février 1879, j'étais invité à dîner chez mes amis, Mr et Mme B.
En arrivant dans le salon, je constate l'absence d'un commensal ordinaire
de la maison, Mr d' E., que je rencontrais presque toujours à leur table.
J'en fais la remarque, et Mme B., me répond que leur ami, employé dans
une grande maison de banque, était sans doute fort occupé en ce moment,
car on ne l'avait pas vu depuis deux jours. A partir de ce moment, il ne
fut plus question de lui. Le repas se passa fort gaiement et sans que la
maîtresse de maison eût donné la moindre marque visible de préoccupation.
Pendant le dîner, nous avions formé le projet d'aller achever notre soirée au
théâtre. Au dessert, Mme B., se lève pour aller s'habiller dans sa chambre,
nous laissant à table, à fumer nos cigares. Tout à coup, nous entendons un
cri terrible. Nous nous précipitons dans la chambre, et nous trouvons cette
dame affalée dans un fauteuil, prête à se trouver mal.

Nous nous empressons autour d'elle, elle se remet peu à peu et nous fait le
récit suivant : " Après vous avoir quittés, je m'habillais pour sortir, et j'étais en
train de nouer les brides de mon chapeau devant ma glace, quand tout à coup
j'ai vu, dans cette glace, Mr d' E., entrer par la porte. Il avait son chapeau sur
la tête ; il était pâle et triste. Sans me retourner, je lui adresse la parole :
" Tiens, vous voilà ! assayez-vous donc. " ; et comme il ne répondait pas, je
me suis retournée et je n'ai plus rien vu. Prise alors de peur, j'ai poussé le cri
que vous avez entendu. "

Mon ami, pour rassurer sa femme, se met à la plaisanter, traitant l'apparition
d'hallucination nerveuse, et lui disant que Mr d' E. serait serait flatté d'apprendre
à quel point il occupait sa pensée ; puis, comme elle restait toute tremblante,
pour couper court à son émotion, nous lui proposons de partir tout de suite,
alléguant que nous allions manquer le lever de rideau.

" Je n'ai pas pensé un seul un instant à notre ami, nous dit cette dame, depuis
que Mr Fournier m'a demandé la cause de son absence. Je ne suis pas
peureuse et je n'ai jamais eu d'hallucination ; je vous assure qu'il y a là quelque
chose d'extraordinaire, et, quant à moi, je ne sortirai pas avant d'avoir des
nouvelles de notre ami ; je vous supplie d'aller chez lui : c'est le seul moyen
de me rassurer. "

Je suis du même avis, et nous partons tous les deux chez Mr d' E., qui
demeurait à très peu de distance. Tout en marchant, nous plaisantions
beaucoup sur les frayeurs de Mme B.

En arrivant, nous demandons au concierge si notre ami est chez lui.
-- " Oui, il n'est pas descendu de la journée. " Il habitait un petit appartement
de garçon, et n'avait pas de domestique. Nous montons, nous sonnons à
plusieurs reprises, sans avoir de réponse. Nous sonnons plus fort, puis nous
frappons à tour de bras, sans plus de succès. Mr B. , émotionné malgré lui,
me dit : " C'est absurde, le concierge se sera trompé ; il est sorti. Descendons. "
Mai le concierge nous affirme qu'il n'est pas sorti, qu'il en est absolument sûr.
Véritablement effrayés, nous remontons avec lui, et nous tentons de nouveau
de nous faire ouvrir ; puis, n'entendant rien bouger dans l'appartement, nous
envoyons chercher serrurier. On force la porte, et nous trouvons notre ami
couché sur son lit, tué de deux coups de revolver, le corps encore chaud.

Le médecin, que nous faisons venir aussitôt, constate qu'il avait d'abord tenté
de se suicider en avalant un flacon de laudanum, et qu'ensuite, trouvant sans
doute que le poison n'agissait pas assez vite, il s'était tiré deux coups de revolver
à la place du coeur. D'après la constation médicale, la mort remontait à une heure
environ. C'était une coïncidence presque absolue avec la soit-disant hallucination
de Mme B. Sur la cheminée, il y avait une lettre de lui, annonçant à Mr et Mme B.
sa résolution, lettre particulièrement affectueuse pour Mme B. "

GASTON FOURNIER


Ce témoignage a également été relaté dans les ouvrages suivants :
--" Hallucinations télépathiques " : page 224
-- " Annales des Sciences psychiques " : Tome 1 : page 22
___________________________________________________________________

Commentaire de Camille FLAMMARION :

L'explication est la même que pour les cas précédents. Le désespéré a projeté sa
pensée vers Mme B., et cette projection a produit l'image de l'ami en visite.

chaispaquichui
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#992

Message par chaispaquichui » 06 janv. 2008, 19:19

Elle est en effet véridique : quand je pense à sortir du jambon du réfrigérateur, mon
chat Molloch arrive pour quémander lorsque j'ai à peine la main sur la poignée, c'est
systématique. Et cela à n'importe quelle heure de la journée, de façon indépendante
de leurs heures de repas ou des notres, aucun lien avec les petites habitudes
quotidiennes.
On peut donc en conclure que le chat est relié télépatiquement au jambon ? :mrgreen:

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#993

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 19:20

:D CAS TROUBLANT D'UNE NDE :





Dans son ouvrage : " Des enfants dans la lumière de l'au-delà " ( Editions Robert Laffont - 1992 ), le
Docteur Melvin Morse, pédiatre, raconte le cas d'une NDE extrêmement troublante qui changea sa vision
de la vie et l'orienta vers des recherches approfondies sur la compréhension de ce curieux phénomène.

La petite Krystel Merzlock, âgée de 7 ans, morte à la suite d'une noyade dans la piscine, ne donna aucun
signe cardiaque et cérébral pendant plus de 19 minutes !!! ...
________________________________________________________________________________________

Le Dr MORSE : " Lorsque je l'ai vue arriver aux urgences en 1982, je me suis dit : "aucune chance".
Je contemplais le corps inanimé de Krystel dans le service de réanimation, et je me demandais
si cette petite fille pouvait être sauvée. Les machines auxquelles elle était désormais branchée
ne laissait rien présager de bon : un scanner avait révélé un oedème massif du cerveau, tous les
réflexes pharyngés avaient disparu et Krystel ne respirait plus qu'avec l'assistance d'un poumon
artificiel. Dans le jargon cru du service des urgences, on aurait pu dire qu'elle était "bonne à envoyer
à la casse". Même après coup, j'estime qu'elle n'avait pas plus de 10 % de chances de survivre.
Finalement, on a réussi à la ramener et je me demande encore comment. Après ses trois jours de
coma, elle s'est rétablie de sa mort momentannée sans aucune séquelle, bien que son cerveau n'ait
pas été alimenté pendant 20 minutes. "
________________________________________________________________________________________

Lorsque Krystel revint à la vie, elle raconta aux médecins qu'après être tombée dans la piscine elle s'était
sentie bien parce qu'une femme s'était présentée à elle sous le nom d' Elisabeth et l'avait gentiment emmenée
voir le Père Céleste et le Christ .... Le Dr Morse s'inquiéta et cru que le manque d'oxygène avait bien détruit
des zones de son cerveau, mais en tant que pédiatre, il joua le jeu en lui demandant qui donc était Elisabeth ?
Et la petite Krystel lui répondit : " c'est mon Ange gardien", puis elle lui raconta son périple avec l'Ange et
comment le Père Eternel lui avait demandé si elle voulait rester avec Lui ou bien retourner chez ses parents.
Krystel avait regardé sa mère ( d'en haut ) et décidé de rester avec Lui. Cependant, Il lui donna une " vision"
de ses frères et soeurs en train de jouer et à ce moment, elle changea d'avis et voulut retourner à la maison.
Sans autres formalités, elle se retrouva dans son corps. A la surprise générale le coeur reprit son rythme.
Les médecins n'eurent qu'un seul mot : " miracle ", pour qualifier son rétablissement. Avec 19 minutes de
mort clinique, la mort biologique avait largement eu le temps de commencer son processus de destruction.
Mais non. Elle se remit comme une fleur, sans aucune séquelle.

Le Docteur Morse ne s'en laissa pas conter : lui, médecin pédiatre, ne pouvait pas se laisser influencer par
une gamine de 7 ans et décida d'effectuer une enquête auprès des parents pour vérifier si ceux-là ne lui
avaient pas parlé de tunnel, de lumière blanche, d'Anges gardiens, ect .
________________________________________________________________________________________

Le Dr MORSE : " Lorsque Krystel est arrivée aux urgences sur une civière, j'avais 27 ans et je n'exerçais
que depuis 2 ans. Je n'avais jamais lu un seul livre sur le sujet comme celui de Moody et même, jamais je
n'avais entendu parler de NDE. Lorsque Krystel me parla de sa rencontre avec le Père Céleste, je n'ai pas
pensé qu'elle était devenue folle par manque d'oxygène très longtemps parce qu'elle m'avait donné des
descriptions absolument étonnantes, avec des détails précis de ce qui s'était passé pendant l'intervention,
comme par exemple sa réanimation. J'étais impressionné. D'habitude, les patients ne se souviennent pas
de leur réanimation et le fait qu'elle s'en souvienne m'avait déjà intrigué. Mais elle était trop sincère, et son
expérience trop vivante, trop détaillée. Un petit détail m'a donné la preuve qu'elle ne mentait pas, celle du
tuyau que je lui avais placé dans le nez. Je considère ce détail comme ma preuve irréfutable parce que
la majorité des médecins n'intubent pas de cette façon. Cela ne provenait pas non plus de la télévision car
à la télé, les malades ou les victimes sont intubés par la bouche, simplement parce que les acteurs n'ont
aucune envie de sentir ce tuyau dans leur nez. Et Krystel m'a déclaré en toute innocence : " Je t'ai vu mettre
un tube dans mon nez. " J'ai jugé cela stupéfiant parce qu'à ce moment-là, elle était totalement inconsciente,
en fait morte. Elle aurait pu me dire : " Je t'ai vu mettre un tuyau. " Et, trois jours plus tard, lorsqu'elle reprit
conscience, elle n'avait plus ces tuyaux dans le nez. Par ailleurs, elle ne disposait d'aucun moyen
physique au moment de l'intervention pour savoir, percevoir ou sentir que je lui mettais un tube
dans le nez.

Ma mère était juive ; j'ai donc reçu une éducation juive. Mais il n'y avait pas de véritable engouement religieux
chez mes parents. Je pense que même eux n'y croyaient pas. Les seules fêtes que nous célébrions étaient des
fêtes "sociales" comme la pâque juive ou le grand pardon. Pour ma part, je n'ai jamais remis les pieds dans une
synagogue. Alors imaginez ma tête lorsque les parents de Krystel se sont installés autour du lit pour prier. Je me
suis dit que c'est sans doute ce qui expliquait ce phénomène parce que cette gamine était très religieuse. Est-ce
que vous vous rendez compte que sa famille priait autour du lit ? J'ai vraiment pensé que c'étaient des affabulations.
Qu'elle répétait des petits bouts de ce qu'elle avait entendu, vous voyez ... Ensuite je me suis dit : " Elle n' pas été
anesthésiée correctement, ect." Jusque là, mon raisonnement tenait. Mais lorsqu'elle m'a dit m'avoir vu mettre un
tube dans son nez, ça, ça m'a assommé. Ensuite, la description des médecins, les appareils, de ce que nous
disions dans le bloc opératoire. J'ai même demandé à sa mère comment elle lui avait expliqué la mort et elle
m'a répondu que la mort, c'était comme lorsque vous arrivez sur une berge, que vous vous installez dans une barque
et que vous franchissez cette rivière. Mais la mère ne croyait pas aux Anges gardiens. Plus je cherchais et plus je
découvrais que ce n'étaient pas des affabulations.

J'étais vraiment fasciné. A cette époque, j'étais à la recherche d'un projet car je voulais mener ma propre étude.
J'avais donc formé un groupe composé d'autres médecins et, après discussion, nous nous mîmes d'accord sur le
fait que les NDE étaient provoquées par les mélanges pharmacologiques. Plus exactement, et après avoir lu le livre
de Moody, nous avions deux hypothèses :

1 ) il s'agissait d'une réaction associative aux divers médicaments,

2 ) le patient n'avait pas reçu les soins appropriés : on ne lui avait pas donné suffisamment de Valium et d'autres
anesthésiants.

Nous pensions par exemple que le sujet était parfaitement conscient durant sa réanimation, ce qui pouvait expliquer
pourquoi il avait tout entendu. Nous avions même pensé à étudier les effets de la Kétamine. Alors, on s'est dit qu'on
allait prouver scientifiquement que Raymond Moody avait tort et qu'en réalité, tous ces gens n'avaient tout simplement
pas été anesthésiés correctement.

Ensuite, j'observais patiemment mes petits malades. Je constituais même deux groupes indépendants, le premier
composé d'enfants réanimés ou qui eurent un arrêt cardiaque, et le second regroupant des enfants en cours de
soins intensifs mais qui n'eurent pas d'arrêts cardiaques. Sur 200 entretiens avec des enfants âgés de 3 à 16 ans,
j'obtins 33 descriptions précises de type NDE. Et ils appartenaient tous au premier groupe.

Nous finîmes par établir scientifiquement que :

1 ) pour connaître une NDE, le sujet devait obligatoirement frôler la mort ;

2 ) cette expérience ne pouvait en aucun cas être liée à une overdose pharmacologique ( antidépresseurs,
calmants, anesthésiants, ect .... )

Certains patients ne se souvenaient de rien. Or, comment un sujet, dans le coma pendant parfois 7 jours, peut-il
se souvenir de sa NDE et ne se rappeler de rien d'autre ? Normalement, il ne devrait se souvenir de rien, puisque
certains médicaments comme le Valium rendent les sujets amnésiques. Et certains ne se souviennent même pas
de leur séjour à l'hôpital ! Comment la mémoire peut-elle se souvenir juste de cet aspect ? Nous savons qu'il existe
une zone dans la tempe droite du cerveau qui active la sortie hors du corps, le logiciel en quelque sorte de ces NDE.
Mais même si nous identifions plus précisément cette zone, cela ne nous renseigne pas sur ce que vit le patient
pendant sa sortie et comment il le vit. Certains ont vu leur vie entière défiler dans les moindres détails en ajoutant
que cela avait duré bien plus longtemps que la vie qu'ils avaient vécue. Pourtant, l'arrêt cardiaque n'avait duré que
2 ou 3 secondes !

Nous venons d'avoir une étude similaire sur des enfants japonais et leurs résultats sont les mêmes que les nôtres.
N'est-ce pas étonnant ? "
_________________________________________________________________________

Cette merveilleuse histoire de NDE est aussi racontée dans le livre très remarquable :
" Enquête sur l'existence des Anges gardiens "
Auteur : Pierre JOVANOVIC
Editions : J'AI LU

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#994

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 19:23

:D SCIENCE : preuves de la télépathie :


Entretien avec Rupert Sheldrake, propos recueillis par Patrice Van Eersel :


Docteur en Sciences naturelles de l' Université de Cambridge, Rupert Sheldrake est chercheur titulaire à
l' Institut des Sciences Noétiques de Californie. Il est mondialement connu grâce à sa théorie des "champs
morphiques" (1) qu'il lança il y a plus de vingts ans. Il poursuit vaillamment ses recherches, qui pourraient
expliquer de nombreux phénomènes inexplicables, tels que la télépathie, la prémonition ou simplement la
constance des formes vivantes. Nous sommes allés le voir à Londres, où il nous a convaincus de la nécessité
de promouvoir des sciences plus intuitives et plus populaires.



Patrice Van Eersel : Vingt-et-un an après la pulication d’ "Une nouvelle Science de la vie", où en êtes-vous ?
En remettant en question à peu près toutes les disciplines scientifiques, votre théorie a rencontré un véritable mur de
résistance, on pouvait s’y attendre. Mais vous avez marqué les esprits et un large public éclairé fait régulièrement
allusion à vos idées, qui servent de référence. En publiant en 2000 : "Ces chiens qui attendent leur maître", vous avez
débordé de votre électorat et gagné un nouveau public, non ?

Rupert Sheldrake : C’était un prolonguement naturel d’un chapitre portant sur l’intuition animale dans mon livre précédent :
" 7 expériences qui peuvent changer le monde." Ce chapitre a emporté une large adhésion populaire, en particulier en
Angleterre. J’y évoquais déjà cette capacité étonnante qu’ont certains animaux domestiques à deviner à quel moment leurs
maîtres prennent la décision de rentrer chez eux, et ceci, même quand ils se trouvent à des centaines de kilomètres et
suivent un emploi du temps irrégulier. Je demandais à mes lecteurs de m’informer d’éventuels faits similaires. J’ai reçu un
énorme courrier, par la poste et par email. En réponse à ma demande, des milliers de propriétaires d’animaux ont eu des
histoires étonnantes à raconter. Des chats qui décrochent le téléphone, mais uniquement quand c’est leur maîtresse qui
appelle. Des chiens qui empêchent leur maître de prendre la route, leur évitant un terrible accident. Des histoires fascinantes,
que les journaux ont repris en lançant des tests (en France les magazines Psychologies et Madame Figaro qui m’ont
apporté beaucoup d’informations). Et je me suis ainsi retrouvé avec des informations que je n’avais jamais prévues. Avec
l’aide de professionnels, j’ai monté une banque de données. J’ai désormais quatre mille histoires référencées (!!!!) venues du
monde entier. Progressivement, une véritable histoire naturelle des comportements animaux inexpliqués a émergé. De nouvelles
catégories sont apparues... Bref, il y avait à l’évidence matière à un livre en soi, tout-à-fait différent des précédents, en particulier
parce que nourri de cette vaste participation populaire. En fait, c’est une nouvelle forme de science populaire, que j’appelais
précisément de mes vœux dans les 7 expériences…

Et quand le nouveau livre est paru, mes éditeurs américains, britanniques et allemands ont décidé de le promouvoir très
différemment. Il ne s’agissait plus de présenter la théorie de la résonance morphique à un petit public de passionnés des
nouvelles idées en science, mais de la diffuser dans le grand public des propriétaires de chiens et de chats. Si bien que ce livre
s’est beaucoup plus vendu que les autres : 250 000 aux USA, 80 000 en GB, 150 000 en Allemagne…, et il a été traduit dans
au moins douze autres langues - je ne suis pas tenu au courant par mon éditeur français, qui a très mal vendu l’ouvrage, alors
que la France est le pays qui compte le plus de propriétaires d’animaux domestiques. Mon agent s’est d’ailleurs mis à la
recherche d’un nouvel éditeur. L’impact public a été important. J’avais sous-estimé l’intérêt que les gens accordent à leurs
animaux de compagnie. En Amérique, je suis passé dans les plus grands shows les plus populaires, Good Morning America,
20/20, etc. Mon travail jusque là avait plutôt intéressé des programmes et des magazines alternatifs… Le résultat, c’est que
j’ai trouvé davantage d’histoires, davantage de cas de comportements animaux inexpliqués, ce qui a provoqué une véritable
accélération du phénomène. Des gens qui n’avaient jamais prêté attention à leur animal de compagnie ont découvert des
choses intéressantes et en ont parlé, etc.

P.V.E : Comment la communauté scientifique a-t-elle réagi ?

R.S : Collectivement, elle demeure très conservatrice. Individuellement, beaucoup de chercheurs sont intéressés, notamment
ceux qui ont eux-mêmes un chien qui les attend à la porte quand ils rentrent du travail. Même s’ils disent dans leurs labos que
ce genre de chose n’existe pas, quand ils rentrent chez eux, ils voient bien que si. Ainsi, le fossé entre ce que les scientifiques
peuvent dire en public et ce qu’il peuvent dire en privé s’est élargi.

P.V.E : Mais de nouveaux scientifiques, tels qu’un Boris Cyrulnik en France, peuvent très bien changer de point de vue...

R.S : Certes, mais le problème chez les scientifiques, partout où je vais, c’est qu’ils commencent par me dire combien ils
trouvent ces recherches passionnantes et combien leurs étudiants aimeraient s’y joindre, avant d’avouer qu’il leur serait
impossible d’obtenir le moindre budget sur de tels sujets. C’est pareil dans le monde entier. Le financement de la recherche
est tenu par une bureaucratie aux vues étroites et nulle part ça ne se passe de façon démocratique. Les bureaucrates se
cooptent et écoulent l’argent public dans leurs propres filières. De lui-même, ce système ne se réformera jamais. La décision
doit venir du public et des dirigeants politiques. J’ai une proposition à ce sujet, qui a déjà été présentée en Allemagne, dans :
" Die Zeit ", et qui le sera bientôt en Grande-Bretagne, dans le "New Scientist." Voici : je propose que 1% du financement
public de la science soit consacré à des recherches qui intéressent explicitement les contribuables - eux qui payent 100% de
ce budget ! 99% du budget continueraient à aller à des recherches qui ne les intéressent pas forcément mais qui alimentent les
gros fabriquants de médicaments, les filières paramilitaires de la physique des hautes énergies et l’establishment scientifique
habituel. Bref, voilà : je propose que 1% du budget aille à des filières non-conventionnelles et soit géré autrement. Il y aurait
différentes façons de savoir quelles recherches le public aimerait voir financées - par le biais de sondages et de consultations
d’associations, de sociétés savantes, d’organisations écologiques, de municipalités, de syndicats, de praticiens alternatifs,
toutes sortes d’organisations et de gens susceptibles d’avoir des idées et capables de les défendre en public. Des bourses
pourraient être distribuées. Et cela libèrerait toute une imagination chez les scientifiques, qui ne peuvent rien faire sans budget.
De nombreux étudiants pourraient retrouver de cette façon un enthousiasme qu’ils ont perdu vis-à-vis de la science, parce
que celle-ci est trop rigide. De leur côté, les journalistes scientifiques auraient un nouveau type d’informations à véhiculer, des
histoires plus populaires à raconter. Proposée en privé, cette idée a immédiatement soulevé un grand intérêt dans les médias
et auprès des politiques, qui ne détestent jamais plaire au public. Je serais heureux de discuter avec vous de la possibilité de
lancer cette proposition en France…

P.V.E : Nous voudrions vous poser deux sortes de questions : concernant vos dernières recherches et concernant l’intuition…

R.S : Ce qui se rejoint. Les animaux ont incontestablement de l’intuition. Une grande partie de cette intuition, comme celle des
humains, est biologique. Celle des animaux est plus intense…

P.V.E : Peut-on dire que l’intuition est une capacité à capter un champ morphogénique ?

R.S : Les champs morphiques pourraient aider à expliquer la télépathie. Ils éclairent les liens à distance entre les gens et entre
les groupes vivants. L’idée de base est que tout groupe social a un champ, qui inclut tous ses membres : meute de loups, banc
de poissons, vol de canards… Même chose pour une famille d’humains, en incluant éventuellement le chien ou le chat du foyer.
Quand l’un des membres s’en va, le champ le suit, s’étendant aussi loin que lui. La télépathie ne fonctionne jamais aussi bien
qu’entre des êtres, humains ou animaux, ayant des liens puissants. Un animal de compagnie connaît chacun des membres de
la maison où il vit, mais 70% des chiens ont un lien privilégié avec une personne précise. La résonance morphique a trait à la
mémoire du champ. C’est elle qui donnerait aux êtres l’intuition de ce qu’il convient de faire dans des situations qu’ils n’ont jamais
connues eux-mêmes mais que d’autres ont connues avant eux. C’est un peu comme l’instinct. L’intuition de ce qui va venir est
différente. La résonance morphique ne peut s’étendre que vers le passé, pas vers l’avenir. La précognition (connaître à l’avance)
ou la prémonition (être mis en garde à l’avance) sont donc beaucoup plus difficiles à expliquer, surtout la première. Qu’est-ce qui
vous alerte, un jour ou deux avant un accident ? Quand un animal sent venir un tremblement de terre à l’avance, il se pourrait
qu’il ait une prémonition tout simplement sensorielle : d’infimes émanations de gaz, de micro-changements du magnétisme
terrestre peuvent survenir avant un séisme et n’être perçus que par certains êtres, certaines espèces. La précognition est plus
mystérieuse et controversée. Personne n’a vraiment de pistes. C’est une question ouverte. Comment expliquer qu’un animal
sache à l’avance qu’une bombe va exploser ? Pendant la seconde Guerre Mondiale, en Angleterre et en Allemagne, beaucoup
d’animaux alertaient leurs maîtres avant les raids aériens, bien avant que l’on puisse détecter sensoriellement les avions. Or, un
chien britannique ne pouvait raisonnablement détecter un avion allemand encore en train de survoler la Hollande et se dirigeant
vers Londres - d’autant que les vents viennent généralement de l’ouest. Et pourtant nous avons rassemblé de nombreux
témoignages. Et comment expliquer qu’une personne puisse soudain décider de ne pas prendre un avion, une heure avant que
celui-ci ne s’écrase ? De quelle préconnaissance s’agit-il là ? Ce sont des questions que je pose dans mon prochain livre, qui
sera consacré aux aptitudes humaines inexpliquées, et particulièrement à toutes les prémonitions qui ont eu trait au désastre
du World Trade Center.

P.V.E : Ah bon ?

R.S : Dans les jours qui ont suivi l’attentat, j’ai fait mettre des affiches à Manhattan, dans l’Union Square, et des annonces dans
le Village Voice, demandant à quiconque aurait eu des prémonitions sur ce qui allait se passer de me le faire savoir par e-mail.
J’ai reçu des dizaines de réponses. Certaines font état de rêves stupéfiants, faits dans les jours qui ont précédé le 11 septembre.
Bien sûr, il s’agit d’un matériau difficile à utiliser et à quantifier, qu’il faudrait comparer à des données statistiques ordinaires, que
nous ne possédons pas. Combien de cauchemars font les gens en temps normal ? Et combien de passagers de l’air décident
brusquement de ne pas monter dans un avion… auquel il n’arrive finalement rien ? On ne sait pas. Je suis en rapport avec les
compagnies aériennes américaines, pour essayer d’accéder à des statistiques qui sont soit confidentielles, soit inexistantes.
Si je les obtiens, il serait intéressant de vérifier si, les 10 et 11 septembre 2001, un nombre significativement plus grand de
passagers se sont désistés de leurs vols. Dans les années 1950, quelqu’un avait procédé à une étude de ce type, concernant les
deux plus terribles accidents ferroviaires de la période. Il découvrit que dans les deux cas, en comparant avec les jours précédents,
davantage de gens avaient renoncé à leur voyage au dernier moment. L’un des dirigeants d’American Airlines s’intéresse à ma
recherche et serait prêt à m’aider. Malheureusement toutes les données du 11 septembre sont entre les mains du FBI - les
compagnies elles-mêmes n’y ont pas accès. Mais je ne relâche pas mon effort.

P.V.E : Vous me disiez que vous veniez d’achever un nouveau livre…?

R.S : Oui, concernant aussi bien les humains que les animaux. J’ai été particulièrement intéressé par les perroquets télépathes.
Ils sont plus impressionnants que les chiens et les chats, car si ces derniers peuvent nous montrer ce qu’ils ressentent par leur
comportement, les perroquets télépathes, eux, le font avec des mots ! C’est stupéfiant. Le plus doué des perroquets parleurs et
télépathes que je connais vit à New York. Il appartient à une artiste, Aimée Morgana, qui avait été impressionnée par les travaux
d’Irene Paperbag - une scientifique américaine qui a étudié le langage des perroquets en Afrique et a prouvé que ces oiseaux
comprennent le sens des mots qu’ils utilisent. Elle travaille maintenant au M.I.T. et a publié un livre énorme où elle montre que
les perroquets sont capables de former des concepts, etc. C’est nouveau et important. Jusque-là, la plupart des recherches sur
l’intelligence animale étaient axées sur le travail avec les chimpanzés et les gorilles, et partaient de l’a priori que les formes
d’intelligence supérieure nécessitent un gros cerveau. Aucun chercheur ne pensait que les perroquets pouvaient être vraiment
intelligents. Or, ils le sont et leur cerveau est petit… Bref, partant de ces données, Aimée Morgana a entrainé son perroquet.
Quand j’ai fait sa connaissance, en 2000, celui-ci avait un vocabulaire d’environ huit cents mots (c’est sans doute le record du
monde ! ) Ayant lu mon livre sur les animaux, elle m’a envoyé un mail, où elle expliquait qu’au fil du temps, elle s’était rendu compte
que son perroquet était capable de capter ses pensées. Par exemple, si elle lit un magazine, il lui arrive de commenter ce qu’elle
regarde - alors qu’il est loin d’elle, dans une autre pièce, il peut dire : “Oh, la belle voiture !” pile au moment où elle en regarde
une. Ou bien il lui dit : “Téléphone à Bob !”, à l’instant même où elle avait la même pensée. Et plusieurs fois, le perroquet l’a
réveillée en commentant la scène qu’elle était en train de rêver. Une fois, par exemple, elle était en train de rêver qu’elle allait
enregistrer quelqu’un sur un magnétophone et s’apprêtait à appuyer sur le bouton, quand elle a été réveillée par le perroquet en
train de crier : “Presse le bouton !”

P.V.E : Beaucoup de psychiatres qui ont travaillé avec des psychotiques (dont les mécanismes de refoulement sont peut-être en
panne) disent que ceux-ci peuvent lire dans leurs pensées. Que cela se passe avec des animaux laisse supposer un phénomène
bien plus large. Mais, dans le cas que vous venez de citer, ne pourrait-on penser que c’est plutôt le cri du perroquet qui a provoqué
le rêve de sa maîtresse ?

R.S : Possible, bien sûr ! Mais les exemples du même genre convergent de manière impressionnante vers l’hypothèse d’une
véritable télépathie. Je suis donc allé voir cette femme à Manhattan. Nous avons fait des tests. Par exemple, avons regardé des
images et tandis que nous hésitions encore pour savoir sur laquelle nous allions nous concentrer, au moment où Aimée regardait
celle d’une petite fille, de l’étage supérieur nous est parvenue la voix du perroquet : “That’s a girl !” J’étais sidéré ! Nous avons donc
conçu un protocole expérimental. Nous avons choisi cent cinquante photos de sujets dont le perroquet possède le vocabulaire, qui
ont été enfermées dans des enveloppes scellées par une tierce personne, ignorant tout du sujet. Puis ces enveloppes, rangées de
façon aléatoire, ont été confiées à Aimée, que l’on a enfermée dans une pièce et filmée par une caméra, tandis que le perroquet
était enfermé dans une autre pièce, à un autre étage et filmé lui aussi. L’expérience consistait à ouvrir les enveloppes dans l’ordre
aléatoire puis à les ouvrir l’une après l’autre en restant concentré pendant deux minutes sur chacune. Le résultat fut frappant, j’en
publierai les résultats dans une revue scientifique avant d’en parler davantage, mais, devant des témoins objectifs, le perroquet a
prononcé les mots correspondants à ce que sa maîtresse regardait un nombre considérable de fois - beaucoup plus souvent que
si cela s’était produit par hasard. D’après ce test, ce perroquet est réellement télépathe. Bien sûr, il s’agit là d’un perroquet
exceptionnel, entraîné par une personne qui lui est entièrement dévouée. Il chante aussi, en particulier les derniers tubes à la
mode ! Nous montrerons la vidéo au public après la publication officielle…

P.V.E : L’impression d’être regardé est l’un des tests que vous proposiez dans 7 expériences qui peuvent changer le monde…

R.S : C’est celle de nos expériences qui a le mieux fonctionné du point de vue scientifique. Le prochain livre en parlera. Ce livre
comprendra trois grandes parties : 1°) la télépathie humaine ; 2°) l’impression d’être regardé ; 3°) prémonition, précognition et
préssentiment. Dans les trois cas, on peut dire que l’intuition est en jeu. J’ai déjà fait allusion au préssentiment dans le livre sur
les animaux, avec cette expérience sur l’ordinateur qui projette des images dans un ordre aléatoire en direction d’un observateur
dont on mesure précisément l’activité émotionnelle. Il apparaît que l’épiderme du sujet “pressent” les images émouvantes deux à
trois secondes avant leur projection. Je me suis moi-même soumis à cette expérience, c’est étonnant. Et il n’y a encore aucune
explication. Mais le plus étonnant, que je n’ai pas testé personnellement, concerne sûrement la précognition, où l’on a assisté à
l’une des plus remarquables percées récentes de la parapsychologie. À la base, il y a une expérience que beaucoup de gens
(60% de ceux que j’ai interrogés) a déjà connue : celle de se réveiller un très court instant avant son réveil-matin, même quand
celui-ci a été réglé sur une heure inhabituelle. L’explication officielle dit que nous aurions en nous une “horloge biologique”, mais
la plupart des gens n’ont par ailleurs qu’une idée très approximative de l’heure qu’il est et de toute façon nous ne possédons
aucune piste pouvant conduire à cette horloge. D’autre part, le fait même de se lever à une heure physiquement aussi précise,
et souvent en pleine nuit, est un fait radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité. Nos ancêtres avaient tendance à se
coucher et à se lever avec le soleil. Les comportements d’Homo industrialis sont totalement non-naturelles. Ils n’ont aucun
précédent. Et pourtant, l’aptitude à se réveiller à la minute près est universelle. Mon hypothèse est qu’il s’agit d’une précognition
de la sonnerie du réveil. Ce serait pour éviter cette sonnerie que nous nous réveillerions. Biologiquement, ce serait plausible.
Un animal endormi pourrait anticiper un désastre - ou un mini-désastre telle une sonnerie - et se réveiller. Pour tester cette
hypothèse, il nous faut placer à côté de personnes endormies des réveils remontés .à des heures aléatoires (avec le réveil
téléphonique, c’est encore plus simple).

P.V.E : Cette précognition aurait donc une base explicable ?

R.S : À vrai dire non, pour le moment elle reste un vrai mystère. Nous ne pouvons pas la mettre en rapport avec la résonance
morphique, mais peut-être avec la théorie plus générale que je propose dans mon prochain livre et qui est l’idée de l’esprit étendu
(extended mind) : notre esprit s’étend au-delà de notre cerveau, tout comme les ondes téléphoniques dépassent nos téléphones.
Le cerveau et le corps ne sont qu’une partie du système. Le problème de la science actuelle est qu’elle suppose que l’esprit est
limité au cerveau. Cela n’est pas prouvé, juste l’idéologie matérialiste en a fait, non une hypothèse, mais un dogme. C’est une
impasse qui inhibe la recherche et la trouble. C’est aussi un énorme gaspillage de milliards de dollars chaque année, à la recherche
d’impossibles solutions. C’est la raison pour laquelle la psychologie académique a si peu progressé. Je pense, quant à moi, que
notre esprit est étendu dans l’espace, et aussi dans le temps. Nos intentions s’étendent vers le futur. Par exemple, votre intention
de rentrer demain à Paris met en œuvre tout un plan qui s’étend dans l’espace et dans le temps, avec des sortes de pseudopodes
mentaux.

P.V.E : Cela fait penser aux recherches de l’Institut des Sciences Noétiques, en Californie…

R.S : Oui, j’en fait d’ailleurs partie… Ces extensions existent, même si nous ne les comprenons pas. Le problème des précognitions,
c’est qu’elles ne peuvent être reconnues comme telles qu’après coup. Jusque-là, ce sont des probabilités. Beaucoup de prémonitions
supposées s’avèrent fallacieuses. Il m’est arrivé d’être persuadé que le vol où je venais de m’embarquer allait s’écraser - au point de
prévoir ce qu’allaient devenir mes enfants, bientôt orphelins de père. Voilà les difficultés. Par contre, l’expérience de “se sentir observé”
a fait l’objet de centaines et de centaines de tests qui ont été vraiment positifs... •
_______________________________________________________________________________________________________________

Théorie des "Champs morphiques" de Rupert Sheldrake :

(1) : Théorie selon laquelle toutes les formes, minérales ou biologiques, comportementales ou psychiques, obéiraient à des “champs”
inconnus de la science actuelle. De nature non énergétique, ces champs constitueraient une mémoire des formes, régie par des lois
de résonance dont la plus frappante est que plus la matérialisation d’une forme se répète, plus son champ se renforce, par delà
l’espace-temps. Plus un produit se cristallise souvent, plus la forme de son cristal est stable ; plus les gens font du vélo, plus
l’apprentissage du vélo est facile ; et une société qui inventerait une attitude radicalement nouvelle influencerait toute l’humanité,
même si elle était isolée sur une île inconnue.



Source de l'info sur l'interview : Cliquez ici : Nouvelles Clés - Entretien : Rupert Sheldrake

Site de Rupert Sheldrake : http://www.sheldrake.org/

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#995

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 20:40

:D AUTRE APPARITION :



Dans son ouvrage : Phantasms of the Living ( tome 1, page 212 ), Frédéric MYERS ( 1843 - 1901 )
relate cette autre histoire d'apparition tout à fait remarquable qui mérite elle aussi toute notre attention.
Camille Flammarion reprend cette fabuleuse histoire dans son ouvrage : " Après la mort " ( plus édité )
entre les pages 117 et 119 :

... Non moins démonstratif est l'événement que voici, arrivé en plein éveil, et même au-dehors, au grand air.
Une personne est vue, nettement vue, parfaitement reconnue, 2 heures après sa mort, par un jardinier qui
ignore cette mort. Cet épisode a été spécialement étudié par Frédéric MYERS.




Le Révérend C.T. FORSTER, pasteur de Hinxton, écrivait à la date du 6 août 1885 :

" Ma paroissienne, Mme de Fréville, était une dame quelque peu excentrique ; elle portait tout particulièrement
aux tombes un intérêt qui n'était pas normal. 2 jours après sa mort qui avait eu lieu à Londres, le 8 mai, dans
l'après-midi, j'entendis dire que le jardinier Alfred BARD l'avait vue ce même soir du 8 mai. Je le fis venir, et il
me fournit un récit très clair et très détaillé de ce qu'il avait vu.

C'est un homme qui a une grande habitude de l'observation ; il a fait lui-même son éducation d'horticulteur et
je suis convaincu qu'il dit la vérité sans exagération aucune. Je suis absolument sûr aussi que la nouvelle de
la mort de Mme de Fréville n'a pu arriver à Hinxton que le lendemain matin 9 mai. On la trouva morte à 7 heures
et demie du soir. On l'avait laissée seule dans sa chambre ; elle était un peu souffrante, mais on ne la croyait
pas sérieusement malade. "

C.T. FORSTER
_____________________________________________________________________


Voici le récit de Mr Alfred BARD lui-même :

" Je suis jardinier, j'ai mon travail à Sawston. Quand je reviens de mon travail à la maison, je traverse toujours le
cimetière de Hinxton. Vendredi 8 mai dernier, je revenais comme d'habitude, lorsque dans le cimetière je regardai
assez attentivement vers le gazon pour voir une vache et un âne qui étaient couchés juste en dedans de la porte.
Comme je baissais la tête, mes yeux se portèrent du côté du caveau carré, où Monsieur de Fréville avait été enterré.
Je vis alors Mme de Fréville appuyée contre la grille, habillée telle que je la voyais ordinairement d'un chapeau de la
forme dite "panier de charbon" ( coal-scuttle bonnet ), d'une jaquette noire garnie de crêpe, et d'une robe noire.
Elle me regarda bien en face. Sa figure était très blanche, beaucoup plus blanche que d'habitude. Je la connaissais
bien, ayant été employé chez elle pendant quelque temps. Je supposai qu'elle était venue, comme elle venait
quelquefois, au mausolée pour y entrer, et je pensai que Mr. Wiles, le maçon de Cambridge, était dans le tombeau
pour y arranger quelque chose. Je tournai tout autour, en regardant attentivement, pour voir si la porte en était ouverte.
Mes yeux étaient rivés sur elle, et moi-même je ne m'éloignai pas d'elle de plus de 5 à 6 mètres. Elle tourna vers moi
son visage et me suivit des yeux. Je passai entre l'église et le tombeau ( il y a à peu près 4 mètres entre les deux )
et je regardai pour voir si le tombeau était ouvert, car elle m'en cachait justement la porte. Quand je me retournai,
elle était partie. IL était impossible qu'elle eût quitté le cimetière, parce que pour arriver à une des deux sorties elle
aurait dû passer devant moi.

J'étais donc convaincu qu'elle était rapidement entrée dans le tombeau. Je me dirigeai vers la porte que je m'attendais
à trouver ouverte, mais, à ma grande surprise, elle était fermée, et même elle n'avait pas été ouverte du tout ; il n'y
avait pas de clef dans la serrure. J'espérais pouvoir jeter un regard dans le tombeau lui-même ; je secouai la porte
pour m'assurer qu'elle était bien fermée, mais il n'y avait aucun signe qu'il y eût eu quelqu'un par là. Je fus alors très
effrayé et je regardai l'horloge, qui marquait 9 heures et demie. Lorsque je rentrai chez moi, je me demandai si ce que
j'avais vu n'était pas un effet de mon imagination ; cependant, je le racontai à ma femme. Lorsque le lendemain on me
dit que Madame de Fréville était morte, je tressautai, tant je fus saisi. Je n'ai jamais eu d'autre hallucination. "

Mr Alfred BARD

____________________________________

Commentaire de Camille FLAMMARION :

Une attestation de Mme BARD ( la femme du jardinier ), que la place me manque pour rapporter ici, confirme
littéralement cette narration. Le pasteur FORSTER a conduit Monsieur MYERS dans le cimetière de Hinxton, et
l'exactitude de la description du lieu a été exactement constatée. D'autre part, la date de la mort a été vérifiée
par le Times.

Imaginer une hallucination ? Mais :

1 ° : ce brave jardinier n'en a jamais eu ;
2 ° : cette apparition a suivi le décès, inconnu de lui, et,
3 ° : cette femme originale aimait à visiter les tombes.

C'est là une apparition irrécusable quelques heures après la mort. Les vêtements du fantôme sont à expliquer.
Nous pouvons penser que l'apparue est restée fidèle à son habitude de visiter le cimetière -- où elle allait, d'ailleurs,
être transportée elle-même -- et que sa présence invisible, spirituelle, a frappé l'esprit du jardinier en lui présentant
l'image corporelle.

Camille FLAMMARION

Adonesis
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#996

Message par Adonesis » 06 janv. 2008, 20:51

:D SCIENCE : LE MYSTERE DES PIGEONS VOYAGEURS :


Docteur en Sciences naturelles de l' Université de Cambridge,
Rupert Sheldrake est chercheur titulaire à l' Institut des Sciences
Noétiques de Californie. Il est mondialement connu grâce à sa
théorie des "champs morphiques" (1) qu'il lança il y a plus de
vingt ans. Il poursuit vaillamment ses recherches, qui pourraient
expliquer de nombreux phénomènes inexplicables, tels que la
télépathie, la prémonition ou simplement la constance des
formes vivantes.



AVANT - PROPOS :


Le retour des pigeons au colombier m'a toujours particulièrement intrigué. Quand
j'étais jeune, mon père avait l'habitude de m'emmener aux lâchers de ces volatiles,
le samedi matin, à la gare de Newark-on-Trent, dans les Midlands, qui constituait
un point de rassemblement où de nombreux oiseaux de course attendaient leur
libération dans des paniers en osier empilés les uns sur les autres. A l'heure
convenue, les préposés me permettaient de leur donner un coup de main pour
ouvrir les volets. Par centaines, les pigeons s'élançaient alors vers le ciel en
grand tourbillon de vent et de plumes, tournoyaient un court moment puis
s'égaillaient prestement vers leurs lointaines destinations. Comment faisaient-ils ?
Mystère. Personne ne semblait le savoir, et la capacité de ces oiseaux à regagner
leurs colombiers demeure encore à ce jour inexpliquée.



EXPERIENCES SCIENTIFIQUES :

C'est chez les oiseaux que le sens de l'orientation est le plus impressionnant
et chez les pigeons qu'il a été le mieux étudié.

Les pigeons sont des sujets de choix pour la recherche puisqu'ils sont élevés
et sélectionnés depuis des générations pour leur faculté à rentrer chez eux.
Les pigeons voyageurs peuvent regagner leur colombier en une seule journée
d'un lieu distant de centaines de kilomètres et qui plus est, un lieu inconnu
d'eux. Les techniques d'élevage et de dressage sont éprouvées et les sujets
relativement peu coûteux.

Les pigeons ont déjà fait l'objet de nombreuses expériences, mais après un
siècle de recherche passionnée, la frustration est grande : personne encore
ne sait comment ils font. Toutes les tentatives pour expliquer leur faculté de
navigation en termes de sens connus ou de forces physiques ont échoué.
Les chercheurs les plus compétents en ce domaine le reconnaissent : " La
stupéfiante flexibilité des oiseaux migratoires ou capables de revenir vers un
lieu donné a constitué une véritable énigme pendant des années. Si de
nombreux indices ont été déchiffrés, leur stratégie pour déterminer la
direction du vol n'en conserve pas moins un certain secret", écrit un
scientifique, tandis qu'un autre déclare : " Le problème de la navigation n'a
pas été résolu pour l'essentiel."



DE NOMBREUSES THEORIES :


Les nombreuses théories relatives à la navigation des pigeons formulées au
cours des années, puis réfutées, témoignent de la complexité du problème.

La théorie, proposée d'abord par Charles Darwin, selon laquelle les oiseaux
se souviennent des courbes et virages du voyage aller, a été infirmée lorsque
des pigeons ont été transferés en un lieu inconnu dans des compartiments
obscurs, dans des conteneurs tournants et par des routes de traverse ;
certains avaient même été anesthésiés. Or, une fois relâchés, ils sont
rentrés tout droit au colombier.

La théorie selon laquelle ils se se guideraient d'après des repères terrestres
familiers a également été invalidée. Les pigeons sont en effet capables de
retrouver leur chemin même lorsqu'ils ont été transportés à des centaines de
kilomètres de leur territoire où ils n'ont aucun repère. Lors d'expériences
menées dans les années 1970 , les pigeons avaient été rendus
temporairement aveugles à l'aide de lentilles en verre dépoli. Même dans ces
conditions, ils retrouvaient leur chemin, à la seule réserve qu'une fois parvenus
à proximité du colombier, ils avaient tendance à heurter les arbres ou les fils
électriques. La vue leur est nécessaire pour l'atterrissage mais non pour
couvrir la longue distance qui les ramène à quelques centaines de mètres de
chez eux.

La théorie de la navigation solaire postule que les pigeons s'orientent d'après
la position du soleil pour déterminer longitude et latitude, comparant son angle
et son mouvement au lieu du lâcher avec ces mêmes paramètres au
colombier. Cette théorie a été doublement réfutée. Tout d'abord, les pigeons
sont capables de rentrer par temps couvert ou de nuit, s'ils y ont été entraînés.
Voir le soleil n'est donc pas primordial. En outre la navigation d'après le soleil
exige une horloge interne très précise. Or, lorsque l'horloge des pigeons est
avancée ou retardée de 6, voire de 12 heures (ce qui est possible en
les maintenant sous éclairage artificiel une partie de la nuit et dans l'obscurité
pendant une partie du jour), et qu'ils sont relâchés par une journée ensoleillée,
ils manifestent d'abord une certaine confusion et s'élancent dans la mauvaise
direction. Mais très vite, ils corrigent leur trajectoire et rentrent au colombier.
S'ils sont lâchés par temps couvert, ils prennent d'emblée la bonne direction.
Ces résultats montrent qu'ils utilisent le soleil en guise de boussole mais que
celui-ci ne constitue pas l'élément fondamental qui leur permet de connaître
la direction à prendre.

La théorie selon laquelle les pigeons sentiraient leur colombier à des milliers
de kilomètres de distance, même lorsque le vent ne souffle pas dans le bon
sens, paraît éminemment improbable. Elle a cependant été testée de
différentes manières. Dans la plupart des expériences, les pigeons ont été
capables de retrouver leur chemin même lorsque leurs narines avaient été
obturées avec de la cire, leur nerf olfactif sectionné ou leur muqueuse nasale
anesthésiée. Ils se guident certainement d'après l'odorat dans des régions
familières où ils reconnaissent les odeurs apportées par les vents, mais
l'olfaction ne peut en aucun cas rendre compte de leur aptitude à s'orienter
en des lieux complètements inconnus d'eux.

Vient enfin la théorie magnétique. Les pigeons auraient-ils un sens
magnétique, une boussole biologique ? Même s'ils disposaient d'un tel sens,
il ne leur dirait pas où se trouve leur colombier natal. Lorsqu'on vous emmène
dans un endroit inconnu et qu'on vous donne une boussole, celle-ci vous
indique la direction du nord et non celle de votre domicile. Le compas est
utile pour prendre des repères mais, pour connaître la direction de votre
maison, c'est autrement qu'il faut procéder.
Se pourrait-il que ce sens soit élaboré au point de fournir des informations
sur la latitude ? Pour cela, il faudrait, en premier lieu, qu'il puisse détecter
les variations infimes de l'intensité du champ magnétique terrestre à
différentes latitudes et, deuxièmement, détecter l'inclinaison de ce champ.
Au pôle nord magnétique, l'aiguille pointe vers le bas ; à l'équateur, elle est
horizontale, et entre les deux son inclinaison varie en fonction de la latitude.
Mais pour que le pigeon détecte les variations de la latitude, cela suppose
une boussole d'une extrême précision, car les variations de l'intensité
moyenne du champ magnétique sont parfois inférieures à 1 % et l'angle du
champ inférieur à un degré. C'est le cas, par exemple, dans le nord-est des
Etats-Unis, sur une distance de 160 kilomètres dans une direction nord-sud.
Mais même dotés d'un sens d'une telle précision , les pigeons ne
disposeraient d'aucune donnée de longitude, relative donc à la distance
qui les sépare de chez eux en direction de l'ouest et de l'est. Or, ils sont
capables de s'orienter où qu'ils soient et où qu'ils aillent.

Quoi qu'il en soit, l'hypothèse magnétique a été testée en fixant des aimants
sur le corps des oiseaux, de quoi brouiller leur sens magnétique s'ils en ont
un. Or, même en ce cas, les pigeons se sont repérés aussi efficacement
que les pigeons témoins de même taille et de même poids, mais n'ayant
pas été équipés d'aimants.

Toutes ces thèses ayant été invalidées, le mystère de cette aptitude du
pigeon reste en grande partie inexpliqué.


RUPERT SHELDRAKE
_________________________________________________________________

Théorie des "Champs morphiques" de Rupert Sheldrake :

(1) : Théorie selon laquelle toutes les formes, minérales ou biologiques,
comportementales ou psychiques, obéiraient à des “champs” inconnus
de la science actuelle. De nature non énergétique, ces champs
constitueraient une mémoire des formes, régie par des lois de résonance
dont la plus frappante est que plus la matérialisation d’une forme se répète,
plus son champ se renforce, par delà l’espace-temps. Plus un produit se
cristallise souvent, plus la forme de son cristal est stable ; plus les gens
font du vélo, plus l’apprentissage du vélo est facile ; et une société qui
inventerait une attitude radicalement nouvelle influencerait toute l’humanité,
même si elle était isolée sur une île inconnue.
_________________________________________________________________

Références de cet article : Livre : " Les pouvoirs inexpliqués des animaux "
de Rupert Sheldrake, aux éditions : J'ai Lu. (444 pages - 7 Euros)
_________________________________________________________________

Site de Rupert Sheldrake : http://www.sheldrake.org/

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Jonathan l
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#997

Message par Jonathan l » 07 janv. 2008, 01:36

Wow le flood.. Pire que preuveovni...
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

Gatti
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#998

Message par Gatti » 07 janv. 2008, 08:10

Patrick, soit sympa! clique sur editer en bas de chacun de tes messages et STP efface les dernires dossiers paranormaux que tu a postés.C'est du bombing sans interet ici qui ne peut qu'enerver tout le monde. Ces affaires n'interessent personne ici.

Restons sur le fil de discussion qui est le sTCI et la PDP ; accessoirement les voicebox des mediums a effet physique.

Merci

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Alexandre
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#999

Message par Alexandre » 07 janv. 2008, 08:44

Salut Gatti,

vous dites :
Gatti a écrit : Restons sur le fil de discussion qui est le sTCI et la PDP
Et Mme Bec. :D (accessoirement une découverte scientifique de première grandeur ?)


Patrick vous disiez ici :
Patrick a écrit : Autre chose, le 5 janvier 2008, je remets le MP3 à Madame Bec qui m'a promis de s'en servir, en même
temps m'a-t-elle dit que son magnétophone, Francis m'ayant dernièrement expliqué bien par téléphone
son fonctionnement, donc cela sera bientôt opérationnel, en 2008, et nous espérons obtenir des
résultats probants AVEC.
Vous vouliez dire que personne n'assistera aux enregistrements qu'effectuera Mme Bec avec le MP3 ?
Une autre question, comment se passe ses enregistrements depuis 2 jours ?


P.S : si vous vous contentez simplement de me répondre de façon concise à mes questions, ça m'ira très bien. Je pense pouvoir me passer de proverbes et/ou citations copiés-collés en tout genre. ;)

Jean-Francois
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Re: DOSSIER Mme B...une decouverte scientifique d epremiere gran

#1000

Message par Jean-Francois » 07 janv. 2008, 13:49

Adonesis a écrit :Quand un meurtre a été commis, la police recueille d'abord les témoignages puis cherche objectivement la vérité par la recherche de PREUVES SOLIDES. Dans le domaine du paranormal, [...]
Dans le domaine du paranormal, il n'y a pas de preuves solides et il est même souvent impossible de dire si un "meurtre" a été commis ou non.

Vous croyez aussi aux très pseudo-scientifiques "champs morphiques" de Sheldrake? Pas étonnant que votre incompréhension du fonctionnement de la science soit si grande.

Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

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