( Suite mais pas fin

de mon auto-biographie sur le sujet)
A mon réveil tout me revient en mémoire.
Je vais réfléchir en me demandant en conclusion : qu’est ce qui m’étais vraiment arriver ? .
A cette période je suis plus ouverte aux principes médiumniques que sur des fondements de réincarnation. Je n’arrive déjà pas à trouver de réponses aux autres expériences alors j’occulte le reste…
Le prénom Maria me traverse l’esprit. Maria est une cliente-copine.
Je me demande pourquoi elle ? … Mais je suit mon image et l’appel.
Maria est chez elle, après des formules de politesse, je lui raconte l’expérience que j’ai vécue la vielle et je lui demande son avis.
Elle me répond sans aucun moment d’hésitation que cela ressemble à une régression spontanée et me précise que c’était rare et qu’il devait y avoir une raison.
Un bruit de clochette sonne dans ma tête : qu’est ce qu’une régression spontanée ? …
Elle me dit le mot : Réincarnation. Cela commence vraiment à s’embrouiller dans mon cerveau.
Maria a compris intuitivement, que j’étais un peu, voir même beaucoup perdu.
Elle me dit avoir une idée et me promis de me rappeler : ce qu’elle fera le soir même.
Maria me téléphone et me propose un rendez-vous avec un couple d’amis qu’elle connaît. Ils habitent sur Paris mais devaient venir dans notre région le dimanche suivant.
Ses amis tiennent un cabinet de sophrologie et d’hypnose régressive sur Paris.
Hasard ?…
J’ accepte avec joie et l’a remercie. Je me dit qu’ils pourront très certainement m’aider à comprendre…
La semaine passe très vite. J’ en profite pour me renseigner autour de moi
sur la réincarnation. Les croyances et les convictions de chacun sont intéressantes à entendre. De mon coté après avoir décomposer l’expérience, j’ai quand même beaucoup de questions qui restent sans réponse logique…
Expérience : hypnose régressive.
Le jour J arrive, Maria est venue me chercher au domicile de Lucette.
Nous avons pris la direction de la campagne et en chemin le sujet de discutions est
bien sûr : la réincarnation.
Je découvre en Maria, une facette de sa personnalité que je ne connaissais pas.
Nous arrivons . Le lieux du rendez-vous est chez une dame d’un certain âge qui est considérée par les gens de son village comme une magnétiseuse.
Les présentations se passent dans une atmosphère chaleureuse : ce qui me met en confiance immédiatement ( Le courant est bien passé).
Je leur raconte mon expérience, ils confirment la régression spontanée.
Et comme Maria, ils me disent que c’est une expérience qui est rare et qu’il doit y avoir une raison.
*Un discours comme celui-ci me donna la chaire de poule.
Dans ma tête, je commence à associé les manifestations extérieures et cette expérience intérieure. Je parle rarement avec les personnes de ce que je vie, surement par peur…
Rapidement nous passons dans une autre pièce. Je découvre son matériel. Je me ressens comme une enfant devant des jouets d’adultes.
Alain me demande de m’asseoir dans un fauteuil. Il m’explique le déroulement de la séance.
*J’ai compris que je m’entendrais après sur la cassette, mais que je n’aurais pas de réels souvenirs, sauf si lui, estimait que cela était nécessaire pour cette vie.
Seulement voilà : cela ne va pas du tout se dérouler comme il l’a prévu…
Alain commence : la musique de fond m’envahi. Je suis baignée dans une douce torpeur.
La voix d’Alain me guide dans un chemin étrange. J’ai l’impression de flotter.
J’entends la voix d’Alain comme en sourdine.
Je suis dans de la brume de différent ton de gris. La brouillard s’écarte furtivement et je revoie de loin la place et le bûcher. Je me tourne sur ma gauche et vois un chemin se dessinée .
la vapeur s’écartant, elle fait comme un passage…
Je flotte, je ne ressens pas mon poids. Je rentre dans le passage.
Autour de moi une nuit noire. La voix d’Alain est toujours présente mais elle est loin, presque inaudible.
Je me tourne et vois comme une lueur, puis je me dirige vers cette lumière qui se précise.
Devant moi, je vois une scène de loin : un champ de bataille. Je me rapproche.
Je vois des corps allongés et ensanglantés. Je m’avance et vois un moine qui est de dos : je reconnais son vêtement.
Je me sens propulser à l’intérieur de son dos au même instant ma première vision est un homme sur un cheval qui fonce sur moi et me transperce.
La surprise me fait ressentir un impact sans douleur. Je tombe, ma vision de l’homme a cheval a basculé. Cela devient une image statique qui s’éloigne, dans le même temps je me sens rentrer dans la terre. Je ressens le froid de la terre.
L’image de l’homme a cheval est toute petite. Un halot de différentes teintes foncées l’entourent. J’ai de plus en plus froids, il fait noir…
Je réentends la voix d’Alain qui m’aide à sortir du noir.
Je flotte dans une brume de différents teintes de gris clair. Je me sent attirée par un autre passage.
Image : Je suis à l’intérieur d’une maison d’un style fin 19 ème siècle. Elle est modeste. Une salle principale, un feu dans un âtre éclaire le fond de la pièce.
Je vois une femme de dos, elle a des longs cheveux blonds.
Je me sens aspirer à l’intérieur d’elle. Je commence à ressentir ses émotions, j’ai peur…
Ses pensées sont les miennes : je ressens ses peurs " Mon enfant, il me faut le cacher ".
Je me dirige vers un coin sombre de la pièce principale et vois un berceau en bois sur pieds. Un bébé est dedans. Il a peut - être 7 ou 8 mois. Je le prends rapidement mais sans le réveiller et le couche dans une sorte d’armoire encastrée dans un mur.
La porte d’entrée est violemment ouverte. Un homme de haute stature entre.
N’ayant en moi que la pensée de mon enfant, je me jette sur lui. Je n’ais pas vu son
couteau . Je sens l’impact au niveau du cœur.
* Le choc me fait sortir plus ou moins de l’Etat dans lequel je suis plonger.
-Je commence à pleurer. Des chaudes larmes que je ressens en même temps coulée sur mes joues. Une douleur comme insurmontable, avec la pensée de mon petit, tout seul
dans cette sorte d’armoire. Mes pensées de souffrances sont toutes tournées vers mon enfant.
-Alain veux me calmer et totalement effacer cette épreuve ; mais à ce moment là, la séance prend une tournure qui n’est pas prévue.
Je me sens aspirer hors de ma tête et me retrouve sur un chemin de Lumière.
Je ne vois pas d’où viens la lumière mais tout est lumière.
J’avance et vois se dessinée le corps mouvant de la femme aux longs cheveux blonds.
Je me sens propulser à l’intérieur d’elle. Je suis en elle : j’éprouve ses ressentis. Je suis en paix.
Un amour infini me fait rayonner intérieurement et extérieurement. Je suis toujours sur ce chemin de Lumière mais en me tournant sur ma droite, je vois une forme d’eau en mouvement : comme des toutes petites vaguelettes mais en image basculée .
La lumière se reflète dessus…
Je fixe ma vision au-delà de l’eau et voit en transparence un enfant blond d’environ
cinq ou six ans qui se promène sur une route de campagne. Je reconnais mon enfant.
Je le ressens dans mon âme. Il a grandit. Je me sens en paix.
Je reviens et entends la voix d’Alain qui est un peu tendu. J’ouvre les yeux, le regarde
et lui souris.
Alain se calme instantanément mais me dit : Qu’est c’est -il passé ? …
-Où étais-tu ? …
C’est en souriant que je lui dit : je me rappelle de tout. Tu m’as dit que je n’aurais pas de souvenir visuels, mais je me rappelle de tout.
J’en ressens encore l’intensité.
-Il est l’heure de passé à table. L’occasion pour discutés convenablement avec tout
le monde .
Maria veux connaître rapidement les détails de la séance…
L’entrée :
Alain : bon alors explique nous maintenant ce qu’il c’est passé ?…
Je raconte : la brume, l’image furtive du bûcher, le champ de bataille, la femme aux longs cheveux blonds. Mon ressenti d’aspiration des corps physiques que je voyais de dos chaque fois. Mes ressentis personnel.
J’ais le sentiment d’être comme partager en deux tellement encore je ressens et revois les images, c’est comme si des portes se sont ouvertes.
Plat de résistance :
Alain se tourne vers sa femme et lui dit : C’est étrange, elle n’a revue que ses morts ?
Sa femme : ha oui ! Normalement ce n’est pas cela que l’on voit en hypnose régressive.
Un gros point d’interrogation s’imprime dans mon mental.
-Et, qu’est ce que l’on revoit normalement ? .
Alain : Normalement l’hypnose régressive sert à trouver ce qui bloque ou empêche les progressions dans cette vie en repartant dans une vie antérieure, mais ont revoit rarement sa mort.
( J’en aurais une autre définition sous écriture en juillet 2001).
Un deuxième point d’interrogation se forme dans ma tête, car, lorsque je calcule, en incluant le bûcher : j’en ais revécue trois…
J’ai tout un tas de questions qui s’amassent dans mon cerveau.
Alain me parle mais ne l’ais pas entendu : Que m’as-tu demandé ? .
Que s’est–il passer lorsque tu es repartis ?…
Là, je leur relate mais en y rajoutant mes impressions de ressentis.
Je leur dit : j’étais au-delà de l’eau. J’étais sur un chemin de Lumière.
Un chemin qui se situe en parallèle de la terre. Ils sont derrière une séparation, une espèce de mur d’eau : ils nous voient…
Je leur raconte mes pensées de souffrances pour mon enfant.
Des peurs ressenties dans toute mon âme. Je leur exprime ma sensation d’éjection et en même temps d’aspiration par le dessus de mon front. En fait, ils auront tous les détails.
Fromage :
La maîtresse de maison qui jusque là, n’a pas trop parlé, se tourne de mon coté, me regarde longuement et prend une inspiration …
*Je suis toute ouïe, cette femme me fait une impression bizarre. Je ressens une forme de sérénité à l’intérieur d’elle. Une forme de sagesse qui émane d’elle.
Elle m’intrigue et m’attire d’une façon étrange, un ressentis dont je ne réussis pas
vraiment à définir, le pourquoi ? …
" Tu as une relation particulière avec l’autre coté ".
( Je me pense : là, un point pour elle. Les manifestations extérieures en sont une preuve).
« Tu as quelque chose à faire dans cette vie en relation avec l’autre coté ».
(Cela se complique pour moi, je ressens une inquiétude : qu’est-ce qu’elle veut dire ?
Par quelque chose à faire…
Je ne peux pas m’empêcher de lui demander : heu ! vous entendez quoi ?
par quelque chose à faire dans cette vie …
J’ai une inquiétude, un poids dans l’estomac. Statique, j’attends sa réponse…
Et là, déception, elle me dit : « Je ne sais pas. On ne me le dit pas, mais tu le sauras quand ce sera le moment ».
- Ha bon…, et le moment c’est quand ? …
Elle ne le sais pas non plus. Je suis déçue car même si j’ais attendue la réponse
avec inquiétude, quelque part j’en espérais une, et, j’ais peut être encore vécue
des expériences, mais, je n’ais toujours pas vraiment de réponses…
Dessert :
C’est pendant le dessert jusqu’au café inclus, qu’une autre expérience se déroule…
J’écoute plus que je ne parle. La discution est toujours sur mon expérience mais là, c’est dans leurs termes qu’ils parlent. Des mots qui sont un peu compliqué pour ma compréhension. Je ne sais plus vraiment quand cela commence, je me souviens seulement mon étonnement, puis mon rire lorsque l’image d’Alain se transforme.
Face à moi, il est une réplique d’un gaulois que j’ assimile dans mon rire à une bande dessinée bien connue.
Alain me demande ce qui me fait rire ? …
Je lui réponds : c’est amusant, ton image physique s’est transformé en gaulois.
Je lui dis aussi avoir pensée à la bande dessinée .
Alain me regarde étrangement et me dit qu’effectivement, il avait été gaulois.
Il était remonté à cette époque là.
Là, je me dit : étrange…
Café :
La femme d’Alain me dit : concentre-toi sur moi et dit moi :comment j’ai été ? …
Je me tourne vers elle et s’en réfléchir vraiment, me concentre sur elle .
Cette fois-ci, je pars mentalement dans son passé antérieur, car je me retrouve transporté dans un endroit que je ne connais pas. Je vois une femme en habits pauvre, elle est devant une ferme délabrée.
Je reviens rapidement et lui dis : je ne sais pas vraiment l’époque, peut être médiévale. Tu étais très pauvre et tu vivais dans une ferme. Tu avais des cheveux longs noir et sales.
Elle me regarde avec des yeux stupéfaits.
*De mon coté j’innove quelque chose que je ne connais pas, et, je me sens un peu comme une apprentie sorcière…
Alain en souriant dit qu’il aimerait avoir cette facilité, que cela serait plus rapide.
Parce qu’effectivement sa femme avait revécu aussi cette vie. Que pour elle dans cette vie, il en découle un désir de matériel et une tendance à la propreté excessive.
-La maîtresse de maison s’adresse à moi : tu as des capacités, des facilités et des aides que tu ne soupçonne même pas.
*Heureusement que je ne suis pas quelqu’un qui prend la grosse tête, car j’enregistre son message d’une façon interrogative.
A cet période, je trouve déjà que ce que j’ais pût nommer, est relativement important.
Je ne vois pas du tout ce qu’elle veux me dire et encore une fois, je n’en saurais pas plus.
-La fin de l’après-midi arrive vite. Maria veux rentrer avant la nuit et nous nous séparons ne sachant pas vraiment si le destin nous permettrait un autre contact.
Lorsque Maria me raccompagne ce soir là, je vie une nouvelle expérience …
Nous roulons. Le silence règne. Nous sommes toutes les deux plonger dans nos pensées.
Je me sens vidée, une lassitude que je ressens dans tout mon corps.
J’ai les yeux fixé sur la route, lorsque je me sens propulser hors de mon corps.
Ma vision des arbres et du ciel est comme si j’ais la tête a l’envers, coller sur le haut du pare brise. L’expérience dure peut être deux secondes avant que je me sente ré aspirer dans mon corps avec un fort impact. J’ai la tête qui tourne. Je suis étourdie.
Qu’est-ce qui m’est encore arrivée ! ?… Fût ma première pensée.
Je soupir et me tourne vers Maria . Elle m’a entendue soupirer et me regarde avec interrogation. Encore une fois, je lui raconte ce que je viens de vivre. Elle me dit que c’est une forme d’éjection astrale et rajoute que j’ai de la chance de vivre ces expériences…
* Personnellement, je ne le ressentais pas de cette façon, car j’en avais d’une part peur et d’autres part à cet période là, je ne les provoquais pas.
Je ne contrôlais rien et je me sentais impuissante devant des manifestations et des expériences qui arrivaient sans prévenir…
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