Ce qui dans le cas d'une colonie spatiale rendrait envisageable l'autosuffisance alimentaire?Sylvain a écrit :(...) c'est possible de passer à une agriculture biologique pour nourir toute une population.
La culture se ferait-elle à priori hors-sol?
Ce qui dans le cas d'une colonie spatiale rendrait envisageable l'autosuffisance alimentaire?Sylvain a écrit :(...) c'est possible de passer à une agriculture biologique pour nourir toute une population.
Panzermeister a écrit :p3 de ce fil: http://forum.sceptiques.qc.ca/viewtopic ... a&start=50
Les problèmes principaux de l'Humanité actuellement limitée à sa seule planète-berceau semblent être:
1- risque de surpopulation (à lier sans doute à une démographie exacerbée?)
2- pollutions atmosphérique et marine (liées aux processus industriel?)
2'- modification progressive du climat mondial (avec ou sans intervention humaine?)
3/4- risques de pénuries alimentaires (liées aux problèmes de démographies sus-cités, plus des capacités de productions agricoles limitées)
5- baisse du niveau de confort de vie (social, alimentaire, écologique?)Si vous êtes à peu près d'accord avec les problèmes immédiats de l'Humanité actuelle (?), pourquoi la colonisation spatiale ne conviendrait pas pour résoudre ces contraintes, même partiellement?Feel O'Zof a écrit :Non.La colonisation spatiale peut-elle représenter une (LA?) solution aux problèmes majeurs actuels de l'humanité?
1-On peut limiter les problèmes d'une croissance démographique soutenue en envoyant une partie des humains dans d'autres lieux de vie (augmentation de l'espace vital).
2-On peut limiter les problèmes de pollution en transférant une partie des industries polluantes dans l'espace (comme la production d'énergie...).
3/4-On peut limiter les risques de pénuries alimentaires en augmentant le volume disponible pour les productions alimentaires (hors sol en orbite), ce qui se superpose avec le #1.
La possibilité existe pour que 2' ne soit malheureusement pas de notre ressort...
La colonisation spatiale peut donc être une des solutions possible pour assurer l'avenir de l'Humanité... C'est celle qui a ma préférence car je pense que c'est celle qui présente la meilleure adéquation entre résolution des problèmes actuels et création de nouvelles perspectives pour le futur.
Denis a écrit :L'émigration massive pourrait être une solution si, avec une autre technologie (http://www.technovelgy.com/graphics/content/transporter.jpg), on pouvait rabaisser ça à 50¢ par tête de pipe.
Kalolo a écrit :Et comment tu compte transférer cette énergie, produite dans l'espace, sur Terre à moindre frais ?
Feel O'Zof a écrit :5- baisse du niveau de confort --> la Terre sera toujours plus "confortable", à tous les niveaux, que les planètes et les lunes sans vie qui emplissent l'univers. Donc que faire? Polluez moins, partagez avec les plus démunis et mangez mieux! Ça coûtera pas mal moins cher que d'emménager dans un loft sur la lune.
Sylvain a écrit :Ce que je dis, c’est que les grands problèmes de l’humanité se posent à court terme et que les solutions passant par la colonisation de l’espace ne seront pas disponibles à cet horizon.
Le problème reste ici les notions avancées.Et là je suis bien gêné. Comment concilier le fait de garder à nous autres humains des perspectives de progrès si l'on doit tout réduire pour survivre? Comment s'assurer d'un minimum de confort si l'on doit tout économiser?
Je ne vois pas ce qui permet d'en être aussi sûr. Imaginons simplement que 10 millions de personnes partent dans l'espace et qu'en même temps l'humanité augmente de 20 millions de personnes.(...)mais qu'à mesure que la colonisation spatiale progressera les problèmes (et la pression) subis sur Terre diminueront.
Tout dépend de qui on met dans le "notre".l'énergie est notre plus gros soucis immédiat.
Mais en comparaison, tous les autres mondes subissent de perpétuels catastrophes majeures (ouragans puissants, pluies de mercure, absence d'atmosphère, etc.).Notre chère Terra est soit disant menacée de Katastrophe majeure d'après... presque tous. Donc pour le confort, il me semble que vous aurez à revoir votre définition quand il vous faudra compter vos grammes de pain et de tomates par jour...
C'est en effet une source de discussion... Pensez vous que les 10 millions ne produiront rien d'utile pour ceux de la surface? 10 millions c'est une grosse population active...Sylvain a écrit :Je ne vois pas ce qui permet d'en être aussi sûr. Imaginons simplement que 10 millions de personnes partent dans l'espace et qu'en même temps l'humanité augmente de 20 millions de personnes.
Bonjour,Panzermeister a écrit :C'est en effet une source de discussion... Pensez vous que les 10 millions ne produiront rien d'utile pour ceux de la surface? 10 millions c'est une grosse population active...Sylvain a écrit :Je ne vois pas ce qui permet d'en être aussi sûr. Imaginons simplement que 10 millions de personnes partent dans l'espace et qu'en même temps l'humanité augmente de 20 millions de personnes.
Et pensez vous que ces 10 millions ne pourrons rien pour aider ceux de la surface à monter?
Je suis sur que cet article dans Scientific American va vous plaire:Sylvain a écrit :En fait soit on passe à une agriculture biologique scientifique qui comprend les mécanismes de la vie du sol, les associations entre plantes et insectes et où on peut récupérer l'azote de l'air par des légumineuses pour cultiver la terre sans l'éroder.
Oui un peu bizarre: je pense qu'il est catastrophiste en fait.Sylvain a écrit :L'interview d'Alfred Vidal-Madjar me semble surréaliste.
Et c'est cet esprit qu'il faut posseder si l'on pense à l'espace et à sa colonisation. Et qu'il ne faut pas perdre sous prétexte d'"écolologie"...Sylvain a écrit :Peut-être que c'est l'esprit pionnier qui fait que dans le nouveau monde on hésite moins à changer ses habitudes.
Je le pense aussi. Les recherches ont toujours des résultats croisés. Et une partie au moins des solutions à nos problèmes sur la surface de Terra se trouve en altitude...Sylvain a écrit :Les autres implantations possibles sont toutes intéressantes et de toute façon, il faut le faire. Il est même possible qu'en cherchant comment s'installer dans des milieux hostiles, on trouve des solutions pour réparer des problèmes de désertification.
Permettez que je cite maintenant un passage d'un livre de Gould, intitulé Cette vision de la vie (page 84).Hallucigenia a écrit : J'ai l'impression que vous êtes nombreux à ne pas vous représentez les choses correctement, en ce qui concerne les échelles de temps.
Je vous rappelle que l'espèce humaine n'existe que depuis environ 120 000 ans, ce qui est déjà pas mal.
Alors d'imaginer que l'espèce humaine existera encore dans un million d'années, je veux pas être pessimiste, mais c'est une conjecture que je ne trouve pas très sérieuse. Mais tirer des plans sur la comète en extrapolant la survie dans x milliards d'années, je trouve ça franchement délirant (vous supposez que l'homme va vivre environ 40 000 fois ce que son espèce a déjà vécu, est-ce bien raisonnable ?).
La science-fiction, ce n'est que de la fiction.Gould a écrit :(...)
Ce préjugé ridiculement étroit occulte les produits dominants et les plus aboutis de l'évolution - les indestructibles bactéries qui représentent le mode de la vie (au sens statistique de manifestation la plus courante) durant les 3,5 milliards d'années composant nos archives fossiles, tandis que Homo sapiens n'a même pas encore résisté un demi-million d'années - et n'oubliez pas qu'il faut mille millions pour faire un milliard. Sans compter qu'en ce qui concerne la vie animale multicellulaire, les insectes représentent environ 80% de toutes les espèces ; seul un fou parierait que ce sera nous, et non eux, qui survivrons dans un milliard d'années.
Certes, mais notre lignée évolue en ligne directe depuis un peu plus longtemps que ça...Hallucigenia a écrit :Je vous rappelle que l'espèce humaine n'existe que depuis environ 120 000 ans, ce qui est déjà pas mal.
Hallucigenia a écrit :La science-fiction, ce n'est que de la fiction.
Qu'est-ce que tu veux dire par là ?Panzermeister a écrit :Certes, mais notre lignée évolue en ligne directe depuis un peu plus longtemps que ça...
Tu te contredis. Si c'est imaginaire, c'est justement de la fiction. Donc ce n'est pas de la science.Panzermeister a écrit :Ben non, justement... c'est de la "science"-"fiction"...
Donc c'est imaginaire.
Certes. Mais vous parliez de l'espèce humaine sans préciser... Donc de Homo sp.. Donc on sera peut-être encore là dans 1 ou 2 Ma.Hallucigenia a écrit :Qu'est-ce que tu veux dire par là ?Panzermeister a écrit :Certes, mais notre lignée évolue en ligne directe depuis un peu plus longtemps que ça...
Selon moi au contraire, l'évolution n'est pas en ligne directe, mais en buisson. Autant pour notre phylum que pour les autres.
La liste de ce qui a été mis au point pour l'espace et qui nous sert abondamment sur la Terre est en effet assez longue... et va encore s'allonger...Sylvain a écrit :Les autres implantations (sur d'autres planètes) possibles sont toutes intéressantes et de toute façon, il faut le faire. Il est même possible qu'en cherchant comment s'installer dans des milieux hostiles, on trouve des solutions pour réparer des problèmes de désertification. De même que si on étudie les bactéries et autres animaux du sol (ou dans les océans), on pourra peut-être en trouver certains capables de créer des conditions de vie sur une autre planète.
Les qualificatifs sont fiction et fausse, peu importe la façon de voir ou de savoir faire la distinction d'avec l'original.Panzermeister a écrit :Poy-poy... http://www.le-dictionnaire.com/definiti ... ce-fiction (y'a pas que wikipedia dans la vie): Définition du mot : science-fiction (Nom féminin singulier ) genre littéraire basé sur l'imagination romanesque et l'extrapolation des connaissances scientifiques .
Et puis avez vous déjà eut de "vrais" faux bons billets de banque entre les mains? Parfois c'est dur de faire la différence...
Je ne voulais pas y mêler la pseudo-science, car en effet ce sont des personnes de mauvaise foi. D'où le problème de la comparaison avec la fausse monnaie...Curieux a écrit :Mais bon, la difference entre science-fiction et pseudo-science est que la 1ere ne prétend pas en être c'est ce qui la rend plus agréable à nos yeux.
Mais elle peut parfois nous inspirer les jours de mauvais temps... Je n'en veux pas dire plus.Hallucigenia a écrit :La science-fiction, ce n'est que de la fiction.
Certes. Ce que je souhaitais faire passer c'est le fait qu'une colonisation de l'espace, qu'elle se fasse par le biais d'habitat orbitaux, ou par des colonies planétaire de surface; et bien cette colonisation n'a pas pour définition de s'étaler sur plus de quelques décénnies, ou du moins un siècle ou deux, à partir de son commencement.Hallucigenia a écrit :Gould [i][url=http://livre.fnac.com/a1522548/Stephen-Jay-Gould-Cette-vision-de-la-vie]Cette vision de la vie[/url][/i] (page 84). a écrit :(...)
Ce préjugé ridiculement étroit occulte les produits dominants et les plus aboutis de l'évolution - les indestructibles bactéries qui représentent le mode de la vie (au sens statistique de manifestation la plus courante) durant les 3,5 milliards d'années composant nos archives fossiles, tandis que Homo sapiens n'a même pas encore résisté un demi-million d'années - et n'oubliez pas qu'il faut mille millions pour faire un milliard. Sans compter qu'en ce qui concerne la vie animale multicellulaire, les insectes représentent environ 80% de toutes les espèces ; seul un fou parierait que ce sera nous, et non eux, qui survivrons dans un milliard d'années.
Pensez vous que quelqu'un cherche à limiter la population humaine?TranslatingMarie a écrit :Cyrille Barrette: "Pour réduire la population, il y a deux moyens: contrôler les naissances, ou augmenter la mortalité."
Dans un monde sans prédateur, une espèce tend à augmenter de manière exponentielle (http://www.linternaute.com/science/biol ... apin.shtml). Même si les productions agricoles continuaient à augmenter, ce ne serait bientôt plus que linéaire. Sur le site de la FAO on a accès à différentes statistiques (http://faostat.fao.org/). En rapportant une surface cultivée et la production totale, j’ai un rendement. Ce rendement augmente ce qui semble une bonne nouvelle. Mais si je regarde l’augmentation de l’augmentation du rendement d’une année sur l’autre alors on voit que celle-ci décroît régulièrement. De plus, la surface agricole totale a baissé depuis 1980.Pensez vous que quelqu'un cherche à limiter la population humaine?
Sylvain a écrit :Même si les productions agricoles continuaient à augmenter, ce ne serait bientôt plus que linéaire. (http://faostat.fao.org/).
Sylvain a écrit :Les problèmes énergétiques et environnementaux arrivent rapidement. Nous les abordons dans une période de crise économique alors que l'état endetté a peu de marges de manœuvre.
Non, mais je devrais le faire car j'ai l'impression qu'on fait souvent dire aux gens des choses qu'ils n'ont pas écrites ou qu'on cite hors du contexte. En particulier Darwin cite Malthus et celui-ci parle de la limitation des naissances et de la production de nourriture. Or on a tendance à ne retenir que la première partie quand on parle de Malthus.Panzermeister a écrit :Sylvain a écrit:
Même si les productions agricoles continuaient à augmenter, ce ne serait bientôt plus que linéaire. (http://faostat.fao.org/).
Avez-vous lut Malthus et ses disciples?
Sans compter l'appel aux citoyens contribuables pour boucher les trous. Je trouve cette idée de boucher les trous sans condition amorale au possible. Si les banques centrales avaient augmenté les taux avant, elles auraient stoppé la bulle immobilière car l'achat immobilier est vraiment lié aux taux d'intérêts (dans le programme de NS il y avait au contraire l'idée que tout le monde devienne propriétaire : les subprimes à la française...). Quand les banques faisaient des bénéfices, ils allaient en partie dans des paradis fiscaux pour ne pas contribuer à l'état, maintenant qu'elles font des pertes elles demandent aux états de les boucher. S'il n'y avait pas de risque systémique je dirais : Qu'elles se démerdent toutes seules.Panzermeister a écrit : Sauf lorsqu'il s'agit de sauver des Banques. Les banques centrales ont libéré ces derniers jours ~250 milliards de dollars.
Pas seulement les décideurs, mais aussi les diplômés des grandes écoles. On les a formés et au lieu de travailler pour ces défis ou même seulement pour l'économie réelle, ils sont tous partis à Londres ou au Luxembourg soit pour créer des fonds spéculatifs qui dépècent les entreprises à coup de LBO soit pour utiliser leurs compétences en statistiques pour faire des logiciels de traiding. Et ça reste du même niveau intellectuel que la personne qui est sur boursorama et qui croit avoir trouvé une martingale.Panzermeister a écrit :Comme quoi que s'ils voulaient trouver des sous pour la colonisation, ils les trouveraient. C'est juste que ces décideurs sont indifférents aux défis et à l'avenir de l'humanité...
Sylvain a écrit :Restons calmes.
Sylvain a écrit :http://faostat.fao.org/
J'ai vraiment pris le temps de regarder les chiffres de la FAO, et si j'ai bien interprété, l'augmentation de l'augmentation des rendements est bien en baisse. La production au m² va bientôt suivre une courbe de type x² au lieu de x^3, et donc s'intéresser à la population à nourrir en face me semble légitime.
Sylvain a écrit :Darwin cite Malthus et celui-ci parle de la limitation des naissances et de la production de nourriture. Or on a tendance à ne retenir que la première partie quand on parle de Malthus.
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