Zwielicht,
Quand je fais une erreur, je pense n'avoir pas trop de difficultés à l'admettre (en tous cas, quand on a pu m’en faire la démonstration). Penses-tu pouvoir en dire autant ?!
Concernant mes limites, je crois pouvoir les distinguer ... tout comme je distingue les tiennes (à tous le moins sur le plan scientifique, je ne présume en rien de tes connaissances dans d’autres domaines), mais là encore tu n'as pas démontré que tu pouvais en faire autant, que du contraire. Tu évites bien sûr de préciser ta formation (comme je t'ai invité à le faire), mais je ne risque pas trop de me tromper en affirmant que tu es tout sauf un scientifique car, entre autres, tu ne connais manifestement rien au détail (même les plus élémentaires) des phénomènes physiques à l'origine de l'effet de serre (je vais d'ailleurs te faire un très bref petit cours là-dessus, si tu permets). Malgré cela, tu te permets en outre de mépriser avec une condescendance grotesque le site « climat sceptique ». Franchement, ce n’est pas raisonnable et cela ne te « grandit » assurément pas.
D'autre part, tu extrapoles les conclusions du GIEC en affirmant
mordicus que les GES sont quasi-exclusivement responsables du réchauffement et tu ériges cette affirmation en dogme, alors que le rapport des experts utilisent les termes "... il est très probable que ..." (sic !). Attitude plus scientifique ...
Ta prose est généralement bonne (voire très bonne), j’en suis heureux et je l’admets très volontiers … on se laisserait même parfois convaincre alors que c’est faux ou exagéré. Tu ferais (ou fais) sans doute un bien meilleur avocat (ou délégué technico-commercial) qu’un scientifique.
Bon essayons d'être constructif.
Zwielicht a écrit : Si se faire mal comprendre est un euphémisme pour mal s'exprimer, je suis d'accord.
Si cela peut (encore) flatter ton ego, je te l’accorde volontiers : « Mea culpa, je me suis mal exprimé ! ».
Zwielicht a écrit : Les conclusions du GIEC ne sont pas uniquement qu'un réchauffement climatique sévit, deux d'entre elles affirment qu'il est surtout anthropogénique. Donc si tu es d'accord avec le GIEC, mais juste quelques conclusions, eh bien en effet.. tu t'es mal fait comprendre.
Sur la forme, je veux bien te l’accorder à nouveau … mais sur le fond, je te rappelle que les experts sont moins catégoriques que tu ne l’es toi-même (ils n’affirment RIEN) … mais sans doute te sens-tu investi de pouvoirs transcendants te permettant de déformer leur propos. Finalement, c’est bien pire de pervertir sciemment des propos que de mal s’exprimer comme je le fais parfois involontairement (ou même maladroitement, si cela peut te faire plaisir).
Zwielicht a écrit : Ok. Je cite:
Dhomme a écrit : il semble d’autre part que ces variations de températures soient tout aussi étroitement corrélées avec celles de l’activité solaire et ce depuis 400 ans (début des observations astronomiques) (voir
http://www.climat-sceptique.com/),
ce qu’Al Gore néglige totalement !
Ici tu accuses formellement qu'Al Gore néglige l'activité solaire, bref tu le blâmes. Je ne fais que te citer.
Voilà que tu recommences !! Je REPROCHE à Al Gore de n’avoir fait aucune allusion aux variations de l’activité solaire dans son film documentaire (je n’ai pas revérifié, j’avoue … s’il l’a évoqué une demi-seconde et que ma mémoire me trahit, je veux bien faire un
mea culpa). Tu prétends à nouveau ne faire que (me) citer. C’est faux ! Tu utilises des mots aux sens exacerbés (« accuser » et « blâmer » que je n’ai utilisé dans aucun de mes textes) pour déformer (hypertrophier) mes propos. C’est la technique classique à laquelle recourent les plaideurs à court d’argument. A nouveau, tu montres tes limites (et avec insistance) et pas seulement en science, cette fois.
Zwielicht a écrit : Tu veux dire que ton 2.5 W/m² divisé par 1.4 donne quelque chose de supérieur par rapport au 1.6 W/m² donné par le GIEC ? Évidemment, si tu choisis ton 1.4 dans cette optique précise.
Enfin ! Je ne CHOISIS évidemment PAS la valeur de 1,4 !! Ca, ça ressemble à une accusation et elle est de surcroît uniquement due à ton ignorance. Je tombe des nues ! C’est élémentaire ! Je te croyais quand même en peu plus au fait de l’incidence du rayonnement solaire. Et tu oses te gargariser et parler d’ignorance !!? Je vais donc t’expliquer comme à mes étudiants :
La valeur de l’irradiance solaire « extraterrestre » est (actuellement) de 1368 (±10) W/m² (moyenne annuelle). Ce rayonnement traverse alors l’atmosphère. Il se produit alors plusieurs phénomènes :
1°) une partie est réfléchie par les nuages et autres aérosols (poussières, etc …) ;
2°) une partie est diffusée par « light scattering » par les molécules gazeuses (diffusion élastique dont l’angle d’émission dépend de l’angle d’incidence, de la taille de la molécule gazeuse et de la longueur d’onde du photon incident ;
3°) une partie est absorbée par les molécules gazeuses (non-élastiquement, c’est-à-dire par le biais d’une excitation/désexcitation électronique : phénomène de fluorescence avec transformation du photon incident en un photon ou plusieurs photons de longueur d’onde plus grande et éventuellement une certaine quantité d’énergie vibratoire, rotationnelle ou translationnelle (cette dernière provoquant l’échauffement du gaz)) ;
4°) l’importance de ces 3 phénomènes sera évidemment d’autant plus marquée que le trajet optique (i.e. l’épaisseur de l’atmosphère) est grand. Pour les pays industrialisés de l’hémisphère nord, on considère un AM 1.5 (Air mass 1.5), c’est-à-dire qu’à nos latitudes éloignées de l’équateur, le rayonnement arrive avec un angle d’incidence tel que le trajet optique effectivement parcouru équivaut environ à 1,5 fois à celui du rayonnement qui frappe l’équateur. Même si c’est un peu égocentriste, c’est devenu la norme standard internationale (ASTM) pour simuler le rayonnement solaire en laboratoire.
5°) le rayonnement résiduel est alors réfléchi par le sol (ou les océans), mais pas de manière élastique (sauf sur une surface parfaitement blanche … et encore, ce n’est vrai avec certitude que pour la partie visible du rayonnement). C’est-à-dire qu’à nouveau un phénomène de fluorescence va survenir (cf. point 3°) et dégrader, à chaque réflexion, les photons incidents en photons moins énergétiques (i.e. plus vers l’infra-rouge, sorte d’effet bathochrome) qui seront rétrodiffusés (globalement,
grosso modo vers le haut) et situés dans la « bonne » gamme d’énergie pour être absorbés (non-élastiquement) par les GES qui vont transformer ce rayonnement infra-rouge en énergie cinétique, c’est-à-dire en chaleur.
C’est un bref résumé un peu simpliste, mais si tu veux des détails, je peux t’en parler avec plaisir pendant des heures.
Suite aux phénomènes faisant l’objet des 4 premiers points, (voir figure jointe), le rayonnement au niveau de la mer est d’environ 1000 W/m² (à nouveau, sous nos latitudes).
Irradiance2.jpg
Valeur assez exacte en Belgique, +/- 900 dans les pays nordiques, +/- 1100 dans le sud de l’Europe. Ce sont des valeurs expérimentales résultant de mesures DIRECTES au sol … rien de plus facile (les ±1400 W/m² « extraterrestres » étant mesurés par satellite).
CQFD !
±1400 W/m² hors atmosphère et ±1000 W/m² au niveau moyen de la mer … tu devrais pouvoir y arriver !
Zwielicht a écrit :Selon ton graphe, le changement que tu rapportes aurait suivi une baisse d'activité solaire (le fameux minimum de Maunder). Dans le cas du réchauffement en cours, il est question d'une augmentation qui ne suit pas une baisse d'activité solaire. Que le rayonnement solaire augmente aussi drastiquement (qu'il l'a déjà fait) à partir du niveau où il est présentement serait inquiétant. Mais il ne le fait pas (pas tant que ça), et il faut expliquer le reste du réchauffement observé autrement que par des variations de rayonnement. C'est tout. Je ne vois pas ce que tu as relativisé.
Evidemment, c’est inquiétant ! D’autant que nous sommes actuellement dans le minimum d’activité du cycle solaire de onze ans. En première approximation, il devrait donc faire en moyenne un peu plus chaud encore dans 5 ou 6 ans ! Ceci dit, il est parfaitement clair qu’il y a plusieurs facteurs concomitants. Et c’est bien l’objet de mon intervention ! Il ne faut pas nécessairement tout mettre
a priori sur le dos du seul CO2 (ou autre GSE) dans l’état de nos connaissances actuelles. Toute la question est de savoir quelle pondération ont chacun des facteurs actuellement connus dans le processus de réchauffement. Je cite le résumé du rapport du GIEC : «
Des recherches supplémentaires visant à combler les lacunes dans les connaissances actuelles permettraient de réduire les incertitudes et faciliteraient par conséquent la prise de décision liée au changement climatique. » A mon sens, le sens de cette recommandation ne concerne pas que le CO2 ou autres GES, c’est bien plus général ! C’est un groupe d’experts qui s’appelle GIEC et non GIGES !
Zwielicht a écrit :Mais les scientifiques du GIEC le font. C'est toi qui ne donne pas de barres d'erreurs ni ne cite la source de tes données. Le GIEC donne [0.6 2.4] W/m² pour le réchauffement anthropogénique, et [.06 .30] W/m² pour les changements d'origine solaire. Suffit de consulter le document pour plus de détails.
Tu copies/colles bêtement [.06 .30]… mais où est l’erreur relative là-dedans ??? Le sais-tu seulement ? J'en doute. Tu confirmes simplement ton ignorance totale de la manière d’exprimer une grandeur physique. C’est la matière du 1er semestre, de 1e année du 1er grade de n’importe quelle formation scientifique !
Si j’appréhende bien cette notation (qui ne semble guère t’interpeller), et si je prends le terme [.06 .30] comme exemple, les scientifiques écriraient traditionnellement cela : 0,18 +/- 0,12 … soit 67 % en terme d’erreur relative. Plutôt costaud comme erreur, mais tout à fait normal vu la méthode utilisée (et seule possible) pour arriver à ces chiffres (voir mon intervention précédente). Ce qui justifie à mon nouveau ma circonspection.
Concernant les manque de barres d’erreur sur le diagramme présenté, je ne peux que le regretter (c’était d’ailleurs aussi le sens de ma remarque à ce sujet précédemment). Quant à la source, je ne l’ai pas notée puisqu’on trouve ce genre de diagramme sur de nombreux sites différents et que, d’autre part, l’usage initial était pour moi simplement d’illustrer un petit module de cours consacré à l’énergie photovoltaïque que je prépare (ni plus ni moins). Je peux juste dire que je l’ai trouvée sur un site se préoccupant uniquement d’énergie photovoltaïque sans allusion au climat (idem pour la figure ci-jointe). J’ai juste un peu modifié la présentation des figures pour les besoins du cours (j’espère ne pas froisser les auteurs), mais les barres d’erreurs n’y figuraient pas.
Dhomme a écrit :J'ajouterais que j'ai la prétention de juger de la qualité d'un oeuf même si je confesse volontiers être incapable d'en pondre !
Zwielicht a écrit :Analogie boîteuse.. alors n'importe qui peut se prononcer sur la cosmologie, la climatologie, la chimie, la physique quantique, etc. (en fait, c'est exactement ce qui se produit).
En effet, c’est souvent ce qui se passe (et tu n’y fais pas exception) … mais, au moins, je développe mes arguments.
Dhomme a écrit :Je t'accorde le point : "modèle climatique" est plus correct.
Zwielicht a écrit :Ce n'était pas une question de précision, mais de méprise (confusion) de ta part.
A nouveau, si cela peut te satisfaire … ramasse tes billes, tu as gagné sur ce coup-là …

!
Dhomme a écrit : Ceci dit, en parlant de modèles climatiques, on ne sait toujours pas si dans 30 ans, en Europe de l'ouest, ce sera les tropiques (« simple » conséquence du réchauffement qui transforme déjà aujourd'hui le sud de l'Europe en zone semi-aride) ou la Sibérie (si le gulf stream s'arrête suite à l'arrivée massive d'eau douce en Arctique). Sur ce point, j'avoue que je n'ai pas d'avis ... ça tient à tellement peu de choses ! Dans 30 ans, les prévisionnistes du climat se gausseront peut-être de leurs aînés d'aujourd'hui !
Zwielicht a écrit :Il s'agit surtout de température globale, en effet, et non de prévisions locales. Il y a autre chose que l'Europe sur la planète.
Evidemment, mais le fait que les modèles donnent des prévisions aussi divergentes à l’échelle d’un continent DOIT au moins nous faire considérer les prévisions globales avec beaucoup de circonspection. Ceux qui élaborent ces modèles sont assurément moins catégoriques et plus modestes que toi.
Zwielicht a écrit :Tu disais qu'on ne connait rien des courants marins. C'est faux.. on connait la distribution des courants principaux, on connait bien leur variabilité, leur ordre de grandeur, etc. Si on déploie ces sommes, ce n'est pas UNIQUEMENT pour les courants non plus. Vouloir améliorer nos connaissances ne signifie pas qu'on ne connait rien. Et c'est surtout pour continuer d'observer et d'étudier. À quoi serviraient toutes ces connaissances si on cessait immédiatement de mesurer l'évolution des courants et autres paramètres océaniques ? Lamentable comme argument.
Une fois de plus, tu déformes mes propos. Ca devient pathétique … ou rigolo ! Je copie/colle mon texte : «
… notre compréhension encore plus incomplète du volume, des vitesses et de l'impact des courants marins … ». Ai-je dit quelque part qu’on ne connaissait RIEN (là, moi je te cite sans déformation … tu saisis la nuance ?). Lamentable, dis-tu ?!
On connait la distribution générale des principaux courants, leurs variabilités sont encore très mal connues (d’où notamment l’incertitude concernant le ralentissement du gulf stream, et ce même à court terme, et le fait que cette année encore, les scientifiques attendent de voir comment va réagir « El Nino » !). Quant à la connaissance de leur ordre de grandeur (je te cite), elle est évidemment insuffisante pour l’élaboration de modèles fiables.
A titre d’exemple, on a récemment découvert avec un certain étonnement l’ampleur des variations de niveaux des océans d’une région du monde à l’autre ( en « décomptant » l’effet des marées, bien sûr … juste due à l’effet thermique). Personne n’avait imaginé que ces différences de niveaux pouvaient atteindre près d’un mètre … avec un impact évidemment important sur le mouvement des masses océaniques. Et des surprises de taille, il y en aura d’autres.
Pour toutes ces raisons, je suis a fortiori d’accord avec les investissements massifs actuellement consentis pour améliorer ces connaissances, comme tu le signifies toi-même. Sur ce point, nous sommes d’accord.
Tu me rappelles ces grecs, il y a 2500 ans, tellement imbus d’eux-mêmes et de leurs certitudes qu’ils croyaient tout savoir sur le monde et les phénomènes physiques. Ils étaient persuadés qu’il n’y avait plus rien d’important à découvrir. Phénomène d’ailleurs récurrent dans l’histoire des sciences …
Dhomme a écrit :Si tu veux ... mais j'aime donner des ordres de grandeur dans mes exposés (déformation professionnelle).
Zwielicht a écrit : Alors donne aussi l'ordre de grandeur du rayonnement solaire moyen! Sinon ça ne vaut rien.
Essaie d’être un peu plus cohérent avec toi-même, stp ! Tu disais que seule la variation relative importait et tu me demandes maintenant une valeur absolue (que tu me reprochais de mentionner globalement pour la Terre). Enfin soit, je t’explique : les 600.000 Gigawatt que je mentionnais équivalent à 0,3 % du rayonnement global sur le disque terrestre de rayon R. Tu fais donc 6.10^(14)/(0,003*pi*R²) et tu trouves environ 1400 W/m². (R en mètre, ne te trompe pas !) CQFD ! C’est beau, la science, non !?
Zwielicht a écrit :Non, mais ça montre que les variations du rayonnement solaire sont d'environ 3 % le rayonnement solaire moyen. C'est ce qu'on veut savoir, pas comment-ça-fait-de-zéros. Les ordres de grandeur sont bonnes justement pour faire des calculs approximatifs.
Décidément … nous sombrons dans un surréalisme kafkaïen. Comprenne qui peut !
JCVD n’a qu’à bien se tenir !
Zwielicht a écrit : Tu as dit qu'il était voire impossible de quantifier directement l'augmentation de la température due à l'effet de serre. Je dis qu'il est possible de la quantifier à l'échelle moyenne. Il ne te reste qu'à pinailler sur DIRECTEMENT. Mais peu de mesures en sciences son directes. La température était traditionnellement mesurée par l'élévation d'une colonne de mercure. Tout est indirect dans une certaine mesure, si on y tient.
Encore une fois, tu montres toute l’étendue sibérienne de ton ignorance des sciences ! Tu sembles incapable de faire la différence entre une mesure empirique (que je nommais « méthode directe » en espérant être plus clair vis-à-vis d’un non-spécialiste) et une estimation théorique (que je nommais « méthode indirecte »). Ce n’est pas du « pinaillement », c’est fondamental (et à nouveau, élémentaire) ! Une mesure empirique ne fait aucune hypothèse (et ne se préoccupe d’ailleurs pas des phénomènes responsables de la valeur de la grandeur mesurée) et les erreurs sont celles liées au(x) seul(s) instrument(s) de mesure. Quand on peut le faire, c’est la meilleure méthode (erreur réduite). Quand une mesure empirique ne peut être faite, on est obligé d’établir un modèle, basé sur les éléments de mesure incomplets dont on dispose et que l’on extrapole ( !) en faisant des hypothèses plus ou moins nombreuses et plus ou moins grossières (étant bien obligé de faire avec ce qu’on a !). Les erreurs sont toujours évidemment beaucoup plus grandes par ce biais (on l’a encore vu ci-dessus). L’avantage de cette seconde méthode est bien sûr qu’elle permet de prévoir des valeurs (qu’on confronte avec les mesures empiriques pour confirmation du modèle, voir l’article « science » que j’ai traduit récemment) … mais encore faut-il que ce modèle soit mûr et ait été confronté au préalable des centaines ou des milliers de fois avec succès aux valeurs réelles mesurées expérimentalement (entachées d’une erreur normalement faible). Et je prétends que nous sommes encore actuellement très loin du compte en matière de climatologie et ce, de façon tout à fait normale vu la jeunesse de cette science. Il ne faut pas être spécialiste en climatologie pour s’en rendre compte … juste connaître les contraintes liées à toute science expérimentale (ce que je suis pleinement en droit de revendiquer, ne t’en déplaise) et les spécialistes du domaine eux-mêmes bien modestement n’en disconviendront pas, j’en suis sûr … (mais bien sûr, toi, tu les as déjà surpassés, j’imagine !).
NB : La mesure de température au moyen d’un thermomètre à mercure est pour le moins « traditionnelle », en effet. Il existe des moyens beaucoup plus fiables et plus pratiques aujourd’hui.
Tout est indirect, tout est relatif, tout est dans tout, rien n’est dans rien, etc … si tu veux, j’en ai plein ma besace des banalités vides de sens de cet acabit. Fais un effort, stp !
Zwielicht a écrit :Mais justement, si le GIEC donne une évaluation de l'effet collectif des GES, et non du CO2 séparé, alors pourquoi invoquer la difficulté d'isoler la part du CO2 ? Ce n'est pas leur objectif principal.
C’est parfaitement vrai ! Mais alors pourquoi incrimines-tu spécifiquement le CO2 ??? Note que tu fais eau à mon moulin : s’il est impossible d’isoler l’impact du CO2 dans les modèles et qu’en plus ce n’est pas un objectif important pour le GIEC, Al Gore et toi (ne t'oublions surtout pas ... crime de lèse-majesté !!) allez vous sentir bien seuls !!
Zwielicht a écrit :Je t'ai assez lu pour comprendre que tu te crois plus compétent que tu ne l'es dans le domaine du climat et que ton orgueil te pousse à faire des pirouettes plutôt ridicules au lieu d'avouer bêtement tes erreurs.
Ca, ça ne manque vraiment pas de sel

! Tu te prends tristement les pieds dans le tapis et tu trouves encore opportun d'en rajouter une couche en formulant cette phrase particulièrement amusante !
Tu en as d’autres comme ça !? Allez, fais-moi plaisir

!
(NB : «
… au lieu d'avouer bêtement tes erreurs …». (sic). C’est très marrant aussi, ça

!
Bon, je t’aime bien Zwielicht, mais on est très loin du sujet du présent forum (comme je le mentionnais déjà à la fin de ma toute première intervention).
On se fait un forum rien que pour nous deux (sans rire)

!?
Sans rancune, j'espère !
A te lire…
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