Jean-Francois a écrit :Cartaphilus a écrit :J'avoue que j'ai - sans doute naïvement - cru que ledit Laflamme serait sensible à une argumentation scientfique, puisque dans son
premier message, il cite deux fois le critère de réfutabilité de Karl Popper (sans nommer ce dernier)
Pourquoi les pseudo-scientifiques n'auraient-ils pas connaissance de Popper et seraient incapables d'arranger leur discours en fonction de ce qu'ils savent de la méthodologie scientifique? Laflamme ne fait qu'arranger un discours pour faire impression, sans soucis véritable de cohérence. Ne serait-ce que parce que
les "lois" de Hamer sont nettement moins sujettes à la réfutabilité que les "hypothèses" scientifiques. Juste pour prendre l'exemple de la 4e loi, comme Hamer utilise une terminologie symbolique et non empirique pour ses feuillets embryonnaires, comment on vérifie son "système ontogénique des microbes". (Associer le tronc cérébral à l'endoderme dénote d'une grande ignorance de l'embrogenèse: il ne retient que les termes pour la valeur symbolique. Et "mésoderne de la moelle du cerveau" c'est parfaitement ridicule. Même du temps de Hamer (qui est, heureusement, un has been), les scientifiques savaient que le cerveau provient de l'ectoderme, plus précisément du neurectoderme.) A mon avis, dans ces lois, ce qui est vérifiable a été montré factuellement faux et ce qui est invérifiable... n'est pas scientifique. Ca ne laisse pas grand chose de valable là-dedans.
De plus, il montre bien dès son 2e message, qu'il n'a aucun intérêt envers la science:
"Je me suis notamment intéressé aux travaux du Dr Stefan Lanka, PhD en Biologie moléculaire, et j'ai compris que ce que j'avais étudié étaient des représentations de ce à quoi ressembleraient les virus s'ils existaient (ce qui reste à prouver, puisque c'est une hypothèse". Les virus sont "une hypothèse", les microbiologistes rigoleront doucement devant une telle ânerie. Le plus crétin dans son affirmation est qu'on connait suffisamment bien les virus pour être capable d'en synthétiser.
Pas de rapport direct mais en cherchant un peu, j'ai trouvé qu'il existait une page wikipedia consacrée à certaines
victimes de Hamer (en anglais). A mon avis, c'est nettement mieux documenté que les "succès" de son système.
Jean-François
Désolé, je ne peux poursuivre, non pas que je ne veuille pas vous répondre (ça n'aura pas de fin de toute manière, je le sais bien) mais obligations professionnelles obligent, nous sommes tous débordés, comme vous le savez ! Je dois mettre un terme à cette discussion pour me concentrer sur mes patients. Votre liste d'attente est peut-être moins longue que la mienne. Et mon travail n'a rien à voir avec les organes et tout à voir avec le psychisme. J'étudie encore les travaux de Hamer. Je n'ai pas non plus à faire les recherches pour vous, tout comme je n'ai personne à convaincre de quoi que ce soit. J'ai pas mal dit tout ce que j'avais à dire. En guise d'adieu, je vous laisse un texte traduit qui n'est pas de moi et vous en ferez bien ce que vous voudrez, cela vous appartient. Vous êtes quand même une preuve évidente que la médecine conventionnelle est une médecine de guerre, basée sur la peur...
Pourquoi d'ailleurs on consulte un médecin ? C'est pas mal toujours la peur, hein ?
J'ai "Popper" de rien
On parle de moins en moins de système de défense et de plus en plus de système de communication. Non seulement c'est plus juste, mais c'est moins archaïque
Cordialement,
Lucas
La MNG : une nouvelle science naturelle
L’opinion du Pr et Dr Hans-Ulrich Niemitz
HTWK Leipzig / Formation générale
Spécialité : histoire et éthique de la technologie et des sciences naturelles
Les questions à l’origine de l’expertise
Dans une lettre datée du 23 juillet 2003, le Dr Ryke Geerd Hamer me demandait « une réponse dans le cadre des sciences naturelles » à trois questions. Ces questions étaient les suivantes :
1. Est-il envisageable et admissible qu’une médecine (la médecine conventionnelle, par exemple), qui ne repose que sur des hypothèses, puisse se prétendre « scientifique », bien qu’il n’ait été soumise à aucune vérification ?
2. Pour ce qui est de la Médecine Nouvelle Germanique, une médecine scientifique, puisqu’elle ne repose pas sur des hypothèses, et valide, ne devrait-elle pas être désignée comme étant scientifique et juste, en considérant les 30 attestations de vérification dont elle a fait l’objet ?
3. En matière de sciences naturelles, si la pratique normale est de soumettre une preuve pour valider la théorie, pourquoi dans le cas de la Médecine Nouvelle Germanique cela n’a pas été fait ?
Avant-propos
En substance, le Dr Hamer me pose deux questions, auxquelles je répondrai, mais en ce qui concerne le cancer seulement, la Médecine Nouvelle Germanique fournissant des explications sur toutes les pathologies incluant celles relevant de la psychiatrie et les troubles du comportement.
A) La médecine d’école (conventionnelle) est-elle scientifique et juste ?
B) La Médecine Nouvelle Germanique est-elle scientifique et juste ?
Pour ce qui est de la question A, il est vrai que la médecine d’école a recours à des méthodes scientifiques (par exemple, les observations et les statistiques), mais en raison de ses nombreuses hypothèses (allégations ou affirmations non prouvées), ce n’est pas une science (le seul recours à des méthodes scientifiques ne suffit pas à rendre « scientifique » une activité ou un individu) et encore moins une science naturelle. Elle ne présente aucune théorie qui ne se soit pas fondée sur une hypothèse (une proposition non réfutable est considérée comme non scientifique), quant aux « événements biologiques » survenant chez un individu « malade ». À ses patients cancéreux, la médecine d’école ne peut qu’énoncer des probabilités de survie (spéculations) tirées de statistiques. Pour le reste, ses pratiques relèvent de « jeux de hasard », de promesses thérapeutiques vides et de thérapies expérimentales. Et les guérisons spontanées demeurent inexpliquées.
Peu avant le décès de George Harrison, membre du groupe britannique The Beatles, dans le Der Tagesspiegel (journal de Berlin) du 12 novembre 2001, on pouvait lire : « Après une radiothérapie radicale à New York, Georges Harrison se porte visiblement mieux. » Selon le Sunday Mail, la nouvelle thérapie controversée avait été présentée par le médecin lui-même comme un « jeu de loterie ». Ainsi, même l’une des personnes les plus célèbres et les plus fortunées de ce monde n’aura pas réussi à trouver une cure à son cancer qui ne soit pas une loterie. Comment expliquer cela ? Une seule explication possible : la médecine d’école n’a rien de plus à proposer en fait de thérapie qu’une loterie.
Par conséquent, la médecine conventionnelle est non scientifique et elle est tout autant incapable de comprendre et d’expliquer l’évolution des « maladies » que les guérisons spontanées. La médecine d’école n’est pas une science. Elle n’est pas fondée et doit, de toute évidence, selon toutes les connaissances disponibles, être qualifiée de fausse.
Concernant la question B, la Médecine Nouvelle Germanique a une théorie scientifique, ou plutôt un modèle du processus carcinogénique (et de toute autre « maladie » ou de la « maladie » en général), et aucune hypothèse (potentiellement réfutable), ce qui la rend « démontrable » (i.e. qu’il est possible de confirmer ou d’infirmer). La Médecine Nouvelle Germanique peut, dans tous les cas, fournir une explication scientifique de l’évènement biologique, – après, bien sûr, une anamnèse précise – ceci de manière vérifiable et de plus, sans aucune hypothèse. L’évènement étant prévisible à partir de la théorie, il est possible pour chaque cas particulier de proposer une thérapie sur mesure et qui plus est, scientifiquement fondée. Les complications éventuelles survenant au cours de la thérapie peuvent être comprises et la thérapie peut être adaptée en conséquence. Il est essentiel de le souligner, plusieurs journaux et autres médias ayant faussement accusé Hamer de se qualifier lui-même de guérisseur miraculeux ou de garantir à ses patients une guérison. Or, il tombe sous le sens qu’aucun médecin au monde ne peut prédire ni éviter de nouveaux chocs conflictuels causes de cancers à ses patients, mais on peut créer une situation – et c’est ce qui est recommandé par Hamer à ses patients – dans laquelle de nouveaux chocs conflictuels seront évités.
Par conséquent : La Médecine Nouvelle Germanique est scientifique et elle correspond aux critères précis des sciences naturelles. Cette science est de loin la méthode la plus sûre pour guérir les personnes « cancéreuses ».
Question 1 : La science
Ce qu’est ou ce que devrait être la science n’est pas totalement incontestable. Dans le dictionnaire encyclopédique (Brockhaus Enzyklopädie 2001), on peut lire : « Science… : la personnalisation du savoir humain d’une époque… ; un ensemble de connaissances qui se rapportent à un domaine et se trouvent reliées par une justification…La science définit méthodiquement un savoir incontestable et vérifiable avec une mise en relation de cause à effet et donc communicable de façon intersubjective, selon des critères scientifiques précis (par ex. : validité générale, systématisation) ». Le manque de fiabilité de l’explication se révèle en retour : la science doit répondre à des critères scientifiques. Pourtant, il est clair que « scientifiquement » signifie disposer d’un savoir – au niveau du contenu et de la méthodologie – constitué de déclarations (ou de théorèmes) vérifiables.
La science engendre des déclarations vérifiables
Une déclaration ou un système de déclarations ne peuvent être reconnus comme scientifiques que dans la mesure où cette déclaration ou ces déclarations offrent la possibilité de les réfuter, c'est-à-dire – exprimé en langage courant – de vérifier si elles sont fausses. La raison pour laquelle les sciences naturelles exactes sont dites exactes, est qu’elles ne font que des déclarations pouvant, en principe, être réfutées à tout moment et en tout lieu (ou en langage courant, vérifiées sur leur cohérence). Toutes les sciences naturelles ne reposent pas ou ne peuvent pas reposer uniquement sur des expériences. La biologie, par exemple, et même la médecine, par conséquent, doivent largement s’appuyer sur des observations de processus « naturels ». Ensuite, lorsque les conditions environnementales de ces observations sont similaires, ces observations peuvent être utilisées comme des observations d’expériences.
Comme, en règle générale, la médecine d’école ne peut pas faire de déclarations potentiellement réfutables concernant le cas particulier, elle se repose sur les statistiques. Les statistiques sont des mathématiques, donc une science, mais pas une science naturelle. (En cela, du reste, il manque l’objectif premier du travail thérapeutique : être en mesure d’apporter au patient, pour son « cas particulier », une aide scientifique au-delà de l’aide humaine. Par exemple : le médecin d’école annonce au patient des probabilités de survie. On ne peut pas dire au patient, ce qu’il doit faire pour « guérir »).
Les hypothèses sont des déclarations qui n’ont pas encore été vérifiées ou peuvent être invérifiables.
Quand on ne peut faire que des déclarations qui n’offrent pas (encore) la possibilité d’une réfutation, on parle d’hypothèses. Dans le langage courant, une hypothèse est une supposition, ainsi que dans la théorie scientifique en général, à savoir, une déclaration dont la véracité n’est pas encore établie, mais qui est admise et dont on déduit des théories et des prévisions (voir Brockhaus Enziklopädie 2001).
Lorsque Isaac Newton présenta sa théorie de la gravitation et qu’il lui fut demandé d’où venait la gravitation, il répondit : « Je ne fais pas d’hypothèses ». Il pensait ainsi qu’il appartenait à tout un chacun de pouvoir vérifier par lui-même la justesse de la loi de la gravitation qu’il avançait (ou de façon plus moderne : de tenter de la réfuter) et que c’était une autre affaire d’expliquer la gravitation. N’ayant pu y parvenir (n’ayant pu trouver de déclarations permettant de la réfuter), il déclara que ce serait aux générations de scientifiques à venir de les découvrir – ce qui, du reste, ne leur a pas été possible jusqu’à ce jour.
Médecine Nouvelle, médecine d’école et déclarations (non) réfutables
Conformément à cette vision de la science, le Dr Hamer dit qu’il ne fait aucune hypothèse. Ce qu’il déclare serait vérifiable à tout instant chez la première personne venue (donc chaque cas particulier) chez qui l’on aurait diagnostiqué un cancer ou une «maladie» équivalente. Cela signifie qu’il y a ici une possibilité de réfuter (de vérifier la cohérence ses déclarations) dans chaque cas particulier. Par exemple, l’hypothèse de la médecine d’école sur l’existence d’un système immunitaire n’est pas une déclaration réfutable. Jusqu’à présent, personne n’a encore pu observer de près le système immunitaire. Il est vrai qu’à partir de l’hypothèse « système immunitaire » (donc la supposition qu’il en existe un), on a construit des théories et des prédictions et on y a subordonné des « faits » observables qui ont valeur d’attestation. Toutefois, on ne prend pas en considération que ces faits pourraient servir également à attester d’autres déclarations (remarque : du point de vue scientifique, il peut s’agir uniquement de réfutations et non d’attestations). La médecine d’école ne reconnaissant pas que l’hypothèse «système immunitaire » n’est absolument pas réfutable ne représente donc finalement pas une déclaration scientifique.
Que les microbes puissent devenir actifs dans le corps en raison de l’effondrement du système immunitaire (c’est la vision de la médecine d’école, et elle ne peut pas prédire l’instant de leur mise en action dans le cas particulier et ainsi ne peut donner qu’une explication logique, mais logique ne signifie pas automatiquement véridique ou réelle : les contes sont également logiques, sinon ils ne seraient pas racontables ; au mieux, la médecine d’école arrive à faire des déclarations de statistiques). Ou que les microbes soient actifs à cause d’un ordre de mise en marche du cerveau ou de l’organisme qui met en route un « programme spécial » (c’est ainsi que le voit la Médecine Nouvelle : elle peut prédire l’instant de l’activation dans le cas particulier et même le justifier : c’est le point de départ de la seconde partie du programme spécial ; la Médecine Nouvelle possède un modèle psychobiologique de l’organisme et c’est pourquoi elle n’a pas besoin de statistiques) signifie qu’en ce qui concerne les microbes et leur activation, la Médecine Nouvelle produit des déclarations potentiellement réfutables, mais que la médecine d’école ne le peut pas. Dans le langage courant, on devrait dire que la médecine d’école délivre un magma incompréhensible de déclarations pseudo-logiques, c'est-à-dire merveilleuses et non vérifiables (elle n’est pas scientifique), alors que la Médecine Nouvelle offre une structure compréhensible de déclarations logiques et vérifiables dans la réalité (elle est scientifique).
Le problème de la « vérification »
Dans sa première question, Hamer affirme que la médecine d’école repose exclusivement sur des hypothèses dont aucune n’a encore été vérifiée. Qu’en est-il dans les faits ? On doit le dire : la vérité est encore pire. Comme nous l’avons déjà expliqué, la médecine conventionnelle se contente d’affirmations et on ne peut démontrer que celles-ci sont fausses, puisque ce sont des hypothèses, mais, ainsi, sa prétention à être une science est également fausse. Ainsi, une « vérification » – quelle qu’elle soit (une explication détaillée sera fournie lors du traitement de la question 3) – en soi est impossible. En bref, «vérification » signifie : reconnaître un système de déclarations (et le modèle implicite qu’elles représentent) comme étant vrai, réel et acceptable et agir en conséquence (en médecine, cela correspondrait à mettre en œuvre la thérapie correspondante). La «vérification » est donc une question ou une affaire éthique, ainsi que socio-politique et finalement juridique.
Résultat de la question 1
La médecine d’école n’a pas le droit de s’appeler une science naturelle, car elle n’a à proposer que des déclarations qui n’offrent pas la possibilité de les réfuter ou alors elle s’emmêle déjà auparavant dans des contradictions insolubles. La Médecine Nouvelle est naturellement scientifique car elle propose un modèle psycho-biologique dont on peut dégager des déclarations qui offrent la possibilité de les réfuter. Comme jusqu’à présent aucune déclaration de la Médecine Nouvelle n’a pu être réfutée, la Médecine Nouvelle doit au moins être reconnue comme étant plus scientifique que la médecine d’école, qui ne peut au mieux que travailler statistiquement (c'est-à-dire qu’elle ne peut pas produire de déclarations scientifiques pour les cas particuliers), et il faut reconnaître que la médecine d’école n’est pas une science naturelle – ni par son contenu ni par ses méthodes.
Question 2 (rappel)
La réponse est : oui, la Médecine Nouvelle est juste. Remarque : il est important – et ceci sera plus longuement développé dans la réponse à la question 3 – de la qualifier comme étant juste «en son âme et conscience» (c’est une question d’éthique). Donc : les déclarations de la Médecine Nouvelle sont dans un rapport de justification, inter -subjectivement communicable et vérifiable au cas particulier, c'est-à-dire que les critères des sciences naturelles sont suffisants (par ex. validité générale, systématisation, prévisibilité, description explicative justifiée d’évènements passés, réfutation).
Résultat de la question 2
Oui, la Médecine Nouvelle est juste.
Question 3 (rappel)
Pour la question 3, il faut reposer la question : suffisante pour quoi ? Pour attester de sa justesse ? Tout a déjà été dit à ce sujet dans la réponse à la question 2 (oui, la Médecine Nouvelle est juste). Au sens scientifique strict, on admet que les vérifications ne sont jamais suffisantes. Aussi, de façon purement « scientifique », cette question reste sans réponse car on ne pourra finalement jamais décider si une théorie est vérifiée. Car chaque théorie possède un caractère de modèle. Et en cela une théorie ne peut jamais totalement coïncider avec la réalité. Si c’était le cas, ce modèle serait la réalité et ne serait donc plus un modèle. Alors si une théorie ne peut pas être réfutée au bout d’un grand laps de temps et que la théorie concurrente ou ses utilisations (ici les thérapies) donnent de plus mauvais résultats que la nouvelle théorie, alors il faut reconnaître la nouvelle théorie – c’est une question de raison, de fair-play et d’honnêteté scientifique et éthique. La nouvelle théorie doit être autorisée comme explication et elle doit être autorisée à être utilisée dans la pratique, c'est-à-dire que les patients doivent pouvoir décider librement. Dans le cas de la Médecine Nouvelle, cela signifie : il faut que la « médecine d’école » ou notre société laissent une place à la Médecine Nouvelle.
Remarque : qu’entend-on par faits ? Exemple des métastases : faits ou hypothèses ?
Comme suit, une remarque sur le caractère largement idéologique des « faits » ou de la « justesse ». Avant la reconnaissance du système de Copernic, ce qui semblait un fait juste aux humains, était que le soleil se couchait le soir. Le modèle – la terre comme un disque planant au milieu du monde et les corps célestes tous fixés sur une sphère de verre, entourant la terre et tournant autour de la terre – lui donnait tout son sens. De nos jours, presque tous les hommes savent ce qu’il en est, mais seulement parce qu’ils l’ont entendu raconter depuis leur enfance. De nos jours, l’expression « coucher de soleil » est encore utilisée, bien qu’elle ne corresponde pas aux faits. Cette expression continue toujours à traîner l’ancien modèle fallacieux à sa suite. Mais ce n’est pas dommageable, puisque « tout un chacun » sait bien ce qu’il en est.
Ce qui se passerait avec la notion de « métastase » si la Médecine Nouvelle était reconnue, c’est que ce mot disparaîtrait. En tant que fait, métastase signifie seulement « cancer secondaire » ou cancer supplémentaire à celui qui était déjà présent. Mais la médecine d’école relie à ce mot l’hypothèse que, d’une certaine manière, le premier cancer – sans doute à la manière d’une contamination corporelle interne – est la cause du cancer secondaire. La Médecine Nouvelle ne nie pas le fait « cancer secondaire », mais elle dit que ce n’est pas une métastase. Elle dit que tout « cancer secondaire » est provoqué par un conflit particulier. De manière tragique, ce sont souvent des conflits qui s’expliquent par le diagnostic du cancer (les animaux n’ont que très rarement des « métastases »).
L’idée que le cancer se propage dans le corps à la manière d’une contamination interne est une hypothèse ou une supposition (mais qui équivaut à un fait dans la médecine d’école). Si cette contamination corporelle interne existait, toutes les transfusions sanguines devraient être interdites en raison du risque élevé de contamination cancéreuse. Jusqu’à présent il n’y a pas de « test sanguin du cancer » - et nous n’avons pas connaissance de la présence de marqueurs tumoraux servant à tester les donneurs de sang au niveau du cancer. Cela démontre que la médecine d’école ne prend pas au sérieux sa propre hypothèse « métastases » (qui est pourtant un fait pour la médecine d’école) ou bien qu’elle se contredit (se réfute finalement !) elle-même dans les faits à chaque transfusion sanguine. Pour sa justification et de manière totalement juste et neutre, un médecin d’école dirait qu’on n’a encore jamais observé une contamination cancéreuse de corps à corps.
Par contre, la Médecine Nouvelle argumente de manière cohérente que chaque évènement cancéreux signifie qu’il y a eu un choc conflictuel. Chaque cancer secondaire, un second choc. Si ce n’était pas le cas, les adversaires de la Médecine Nouvelle pourraient le prouver (réfuter).
Résultat de la question 3
La médecine d’école suppose que ses hypothèses sont des « faits ». Mais on peut montrer que le « système de faits » de la médecine d’école est contradictoire ou en grande partie construit de telle manière qu’il n’est même pas potentiellement réfutable (et par là non scientifique). Par contre, le système de la Médecine Nouvelle est cohérent et potentiellement réfutable. C’est pourquoi il n’est ni scientifique, ni éthique et finalement contraire à la Constitution, de ne pas laisser de place à la Médecine Nouvelle.
Commentaire final :
La « médecine d’école » se trouve dans une situation particulière. Elle a la prétention d’être scientifique et devrait donc – dans la mesure du possible – être tenue à n’avoir que des principes apolitiques et scientifiques. Mais en même temps, elle prétend avoir le droit de bénéficier de la protection politique dominante et donc « non scientifique » d’une corporation (prestataire de services). Le privilège corporatif permet aux représentants de la médecine d’école de juger impunément des explications scientifiques avec des milieux politiques ou de pouvoir. Jusqu’à présent, la médecine d’école peut tenir cette position réellement « impossible » car les non médecins (qu’ils soient patients ou politiques) ne veulent ou ne peuvent pas utiliser leur droit, constitutionnellement reconnu, de liberté thérapeutique, par peur de la mort et de perte de la santé, dont ils sont menacés, ainsi que toute la société, s’ils refusent la thérapie de la médecine d’école. Et la peur est une mauvaise conseillère. Dans les cas de nécessité thérapeutique pour des enfants ou des personnes irresponsables, la contradiction entre « science » et « corporation » se règle aujourd’hui de telle sorte que ceux-ci - du point de vue de la corporation et donc sans correspondance avec des critères scientifiques – doivent subir de force la thérapie de la médecine d’école. Les parents ou les représentants qui, pour des motifs scientifiquement fondés, refusent cette thérapie pour ceux qui leur sont confiés et tentent de les y soustraire, sont passibles de poursuites pénales. Du point de vue éthique, ceci est une «situation impossible », c'est-à-dire non éthique, c'est-à-dire, dans ce cas, anticonstitutionnelle.
Résultat du commentaire
La prétention de la médecine d’école de vouloir imposer à travers sa corporation – et donc, de manière non scientifique – d’être la seule à décider de la thérapie ou d’avoir déjà réussi à l’imposer dans les thérapies d’enfants, est anticonstitutionnelle.