Buck a écrit :Je sais cela sent le paradoxe à plein nez mais parfois les choses sont plus subtiles car complexes qu'elles n'en donnent l'impression.
Ce n'est pas tant un paradoxe que ça. En fait, le fait de juger les choses selon un unique critère de pensée n'est pas forcement la norme de l'humain. Les sceptiques purs et durs s'obligent à juger d'une majorité de chose à l'aune de la méthode scientifique, mais tout le monde n'a pas cette rigueur d'esprit et ce n'est même pas naturel.
Et même eux, je pense, ne seront pas forcement sceptiques pour chaque jugement de leur vie, simplement parce que chaque personne à la faculté de ne pas mettre tout sur le même plan et donc d'adapter son analyse d'un fait en fonction de l'importance ou du type de fait qu'il considère.
Je prends un exemple que je connais: On a des traces, dans l'histoire, du fait que les Athéniens riaient pas mal des mythes de fondations de leur ville, mais pourtant, ils n'ont jamais remis en question le caractère tutélaire d'Athéna. Pourtant, il s'agit de mythe dans les deux cas et assez proche, puisque, dans certaines versions, le mythe de fondation justifie des épisodes de celui de la bataille entre Poséidon et Athéna pour Athènes. Ca peut sembler paradoxale d'être sceptique sur un mythe et pas sur l'autre... Mais en fait, pas tant que ça, c'est simplement que la vérité n'est pas jugé de la même façon dans tous les cas.
L'important, je pense, étant que le critère de pensée majoritaire soit le plus rationnel possible. Si déjà ça c'est fait, les quelques zozoteries à coté, ne sont pas forcement dramatique.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)